La valeur de droit de bail est donc le prix payé lors d'une transaction entre commerçants pour pouvoir bénéficier de ce droit d'exploitation. Elle correspond à la différence qui existe entre le loyer réellement payé pour ce droit et le loyer théorique qui aurait été payé sur le marché immobilier.
Exemple de calcul de droit au bail :
Prenons l'exemple d'un bail 3/6/9 à 30 000 € par an, qui a été renouvelé il y a un an (il reste donc 8 ans à courir). Le prix du marché est plutôt de 40 000 € par an. La valeur du droit au bail sera donc de (40 000 – 30 000) = 10 000 X 8 soit 80 000 €.
La loi du 6 juillet 1989 impose la signature d'un bail de location, sauf s'il s'agit d'un meublé. Malgré tout, la jurisprudence accepte le bail verbal. En effet, aucune sanction n'a été prévue en l'absence d'un bail écrit. Un bail verbal n'équivaut donc pas à une absence de bail.
La validité d'une signature, notamment devant un tribunal, est subordonnée au respect de trois conditions : Le signataire doit être identifiable de manière précise ; La signature doit être exempte de toute falsification ; Le document doit être protégé de toute modification susceptible de survenir suite à sa signature.
Le loyer mensuel est calculé en multipliant le nombre de mètres carrés habitables du logement par le montant de référence majoré indiqué pour 1 m²/mois.
Le prix d'un loyer est en général librement fixé par le propriétaire bailleur. Il revient donc à ce dernier de décider combien coûte la location du logement au mètre carré et sur quoi baser sa décision. Cependant, certaines lois viennent protéger propriétaires et locataires contre de potentielles arnaques.
Le nouvel indice de référence des loyers (IRL) a été publié le 13 juillet 2022 par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L'indice du 2e trimestre 2022 s'élève désormais à 135,84, ce qui représente une hausse annuelle de 3,60 %.
Le bail (ou contrat de location) recense les droits et les obligations du propriétaire et du locataire. Si le logement loué sert de résidence principale au locataire, le bail conclu doit respecter les règles (mentions et informations obligatoires) relatives aux locations à usage d'habitation principale.
Le bail de location est la pierre angulaire de toute relation entre un propriétaire et un locataire. Il fixe les droits et les devoirs de chacun ainsi que les règles à respecter et les engagements qu'un tel contrat impose.
La durée du bail
La durée du contrat de location va être déterminée par la qualité du propriétaire et le type de bien loué : Un bail de 6 ans : lorsque le bailleur est une personne morale (association, société, institutionnels), la durée minimale du contrat est fixée à six ans.
Le bail verbal portant sur un logement à usage d'habitation principale est consenti pour 3 ou 6 ans. Il est tacitement reconduit pour des périodes de même durée à défaut de congé donné par le bailleur.
La loi ne prévoit d'ailleurs aucune sanction en l'absence de contrat de bail écrit. Il suffit que le bailleur et le locataire donnent leur consentement mutuel sur le logement loué et le montant du loyer pour que le bail verbal soit valable d'un point de vue juridique.
La résiliation d'un bail verbal est possible, tant qu'elle suit les règles prévues par la loi du 6 juillet 1989. En effet, si le locataire souhaite donner congé, il doit respecter le délai de préavis de 3 mois, 1 mois si le logement est situé en zone tendue, s'il est meublé, etc.
L'acquisition de ce droit permet à l'acquéreur de bénéficier du même contrat de bail que son prédécesseur dans les mêmes termes. Autrement dit, le droit au bail permet au nouvel acquéreur de remplacer l'ancien acquéreur dans le contrat de bail jusqu'à son expiration.
Le locataire d'un bail commercial peut vouloir vendre son droit au bail plutôt que de le résilier. Cette opération lui permet s'il le souhaite d'exiger du repreneur le paiement d'une somme d'argent.
Le locataire peut choisir de céder son droit au bail seul sans être obligé de l'englober dans la vente du fonds de commerce. C'est-à-dire qu'il va céder son bail tout en gardant la propriété du fonds de commerce. Par conséquent, le locataire ne cède pas la clientèle, les outils de production ou l'enseigne.
Le propriétaire a l'obligation de délivrer un logement décent et ne portant pas atteinte à la sécurité ou à la santé du locataire. Il est tenu de remettre au locataire un certain nombre de documents lors de la signature du contrat de location et en cours de bail.
Bail de 3 ans : qu'est-ce qu'un bail de 3 ans ? Un contrat bail de location est un contrat rédigé par le propriétaire et approuvé (et signé) par le locataire. Le propriétaire et le locataire doivent posséder un exemplaire pour acter le contrat de location.
Si le bailleur est une personne morale, le bail est de 6 ans minimum. En location meublée, la durée du bail est d'un an minimum ; cette durée peut être réduite à neuf mois si le locataire est étudiant.
Le bail de 3 ans fait référence à une location non meublée. Dans cette situation, le propriétaire ne peut pas résilier le bail avant la fin de son échéance. Il devra attendre la fin du bail et envoyer sa lettre de congé au moins 6 mois avant la date de fin du bail.
Bailleur et locataire peuvent rédiger eux-mêmes un contrat de location, sans passer par un professionnel. Pour que le bail soit valide, il doit être conforme au modèle légal et comporter plusieurs informations indispensables. Attention, les règles diffèrent entre location vide et location d'un meublé.
Le propriétaire d'un logement du secteur privé peut augmenter le loyer 1 fois par an (révision annuelle) si le bail le prévoit (clause de révision). Si le bail ne contient pas de clause de révision, le montant du loyer doit rester le même pendant toute la durée du bail.
L'opération est la suivante : Nouveau loyer = loyer en vigueur x nouvel indice x ancien indice. Exemple : si l'IRL augmente de 3 %, le bailleur ne peut augmenter son loyer que de 3 %. Sur la forme, la demande doit être présentée au locataire par lettre (de préférence recommandée avec accusé de réception).
L'augmentation annuelle du loyer ne peut pas être supérieure à la variation de l'Indice de référence des loyers (IRL) publié chaque trimestre. À compter du 15 février 2020, le bailleur peut demander un loyer révisé de 504,77 €. La révision du loyer n'est pas automatique.