L'acte sous seing privé a une valeur juridique moins forte que celle d'un acte authentique. Il n'a pas de force exécutoire : il faudra une décision du juge pour forcer l'autre partie à exécuter le contrat. Il a une force probante moindre : ce n'est pas une preuve en justice, mais simplement un commencement de preuve.
Pour que l'acte sous seing privé constitue un commencement de preuve au regard de la loi, il doit toutefois respecter certaines formalités : S'agissant du contrat synallagmatique, il doit y avoir autant d'actes originaux signés qu'il y a de parties contractantes et ayant un intérêt distinct.
Il constitue une mesure préventive contre les faux en écritures publiques ou privées (post-dates, surcharges, additions, suppressions d'actes, etc.) et vous permet ainsi de prouver l'existence de cet acte en cas de litige.
L'acte "sous seing privé" (on dit aussi sous signature privée) est une convention écrite établie par les parties elles-mêmes ou par un tiers, qui a été signée par elles ou par une personne qu'elles ont constituée pour mandataire en vue de régler une situation contractuelle (vente, location, société, contrat de travail. ...
Un acte authentique est un document qui est rédigé et signé conformément aux formalités légales par un officier public habilité. Il se différencie d'un acte sous seing privé, signé seulement par les parties concernées.
On dit d'un compromis qu'il est signé « sous seing privé » lorsque la signature se fait sans notaire. En effet, vous pouvez choisir de signer le compromis de vente chez un agent immobilier ou entre particuliers, la présence d'un notaire n'étant pas juridiquement obligatoire.
Qu'est-ce qu'un compromis de vente sous seing privé ? Le compromis de vente sous seing privé est l'avant-contrat qui certifie l'accord entre le vendeur et l'acheteur d'un bien immobilier individuel ou en copropriété.
Un contrat passé sous seing privé ne possède pas le même niveau de protection juridique qu'un acte authentique. Le compromis de vente fait foi uniquement entre les parties et leurs héritiers, le cas échéant, mais ne peut pas s'imposer aux tiers.
En général, le délai indiqué varie entre 45 et 60 jours. Bon à savoir 💡: pour accélérer le délai entre la signature du compromis de vente et celle de l'acte authentique, pensez à bien préparer tous les documents de vente (diagnostics, titre de propriété, documents de copropriété..)
Le notaire qui reçoit l'acte s'identifie grâce à la clé Real, du même format qu'une clé USB. Celle-ci lui est personnelle et lui permet d'authentifier l'acte comme il le ferait sur papier, en signant électroniquement et en y apposant son sceau électronique.
L'enregistrement n'est légal que si la personne enregistrée a donné son consentement. Dans le cas contraire, selon l'article 226-1 du Code pénal, il est considéré comme un procédé déloyal rendant la preuve irrecevable en justice, puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
En cas de différence, l'acte sous signature privée vaut preuve pour la somme écrite en toutes lettres. L'acte sous signature privée n'acquiert date certaine à l'égard des tiers que du jour où il a été enregistré, du jour de la mort d'un signataire, ou du jour où sa substance est constatée dans un acte authentique.
La preuve est souvent écrite (contrat, titre de propriété, facture...). Vous devez produire l'original. Il permet de prouver l'existence de votre engagement ou de votre droit. L'écrit sur support électronique a la même valeur que l'écrit sur support papier.
C'est pour cette raison que le compromis de vente est généralement gratuit lorsqu'il est signé sous seing privé ou dans une agence immobilière. En revanche, lorsqu'il est signé chez le notaire, ce dernier facture en moyenne 150 à 300 € pour frais de rédaction d'acte et c'est généralement l'acquéreur qui les paye.
Cet acte peut être rédigé par les parties, mais également par un tiers, comme un avocat par exemple, (autre qu'un officier public : notaire, huissier ..). L'acte sous seing privé est à distinguer de l'acte authentique qui fait intervenir un officier public (notaire, huissier…)
Il peut être suppléé à l'écrit par l'aveu judiciaire, le serment décisoire ou un commencement de preuve par écrit corroboré par un autre moyen de preuve.
L'article 1366 du Code civil prévoit que « l'écrit électronique a la même force probante que l'écrit sur support papier, sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane et qu'il soit établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l'intégrité ».
Ce que dit la loi au sujet des frais de notaire
Celui-ci précise que « les frais d'actes et autres accessoires à la vente sont à la charge de l'acheteur ». Il est ainsi clairement établi que le paiement des frais à l'office notarial incombe à l'acheteur, et non au vendeur, quel que soit le logement.
La mairie a 2 mois pour faire valoir ou non son droit de préemption. Lorsqu'un bien est mis en vente, le notaire doit rechercher un éventuel droit de préemption qui serait accordé à la mairie, c'est-à-dire un droit de préférence pour celle-ci : elle est alors prioritaire pour acquérir le bien en vente.
Même si légalement le compromis de vente n'est pas obligatoire, en pratique il y a toujours une signature d'un avant-contrat. En revanche, cet avant-contrat n'est pas toujours un compromis de vente. En effet, vous pouvez tout à fait opter pour la promesse de vente.
Les points clés à retenir. Plus rare que le compromis, la promesse de vente offre à la fois une porte de sortie à l'acheteur et une garantie d'indemnisation au vendeur. Elle peut donc séduire les deux parties par sa souplesse.
Délai de 3 mois entre le compromis et l'acte de vente
Les raisons qui expliquent ce délai sont multiples : le délai de rétractation de 10 jours au bénéfice de l'acheteur. Pendant cette période, l'acheteur a la possibilité de se rétracter de son achat sans avoir à en justifier les motifs.
D'une façon générale, il doit lui transmettre tous les renseignements qu'il détient sur l'immeuble et dont l'importance est déterminante pour le consentement du futur acquéreur (art. 1112-1 C. civ.). Certaines de ces informations sont d'ailleurs prévues par la loi.
Le Code civil réglemente principalement cinq modes de preuves : la preuve littérale, la preuve testimoniale, la preuve par indices et présomptions, l'aveu et le serment.
Le caractère privé de la communication
Bref, s'il ne s'agit pas de communication privée, la personne peut enregistrer son interlocuteur sans avoir à lui mentionner, en autant que l'enregistrement ne constitue pas une intrusion dans sa vie privée.