Si aucune date de livraison ne figure sur le bon de commande, on considère que le vendeur est tenu de livrer le bien, ou d'exécuter la prestation de services, sans retard injustifié et au plus tard trente jours après la conclusion du contrat (article L. 216-1 du code de la consommation).
Une fois le bon de commande signé, ce document a valeur de contrat : vendeur et acheteur sont liés et doivent respecter leurs engagements. La signature est l'étape-clé pour sceller une vente : elle marque la preuve de l'accord entre les deux parties ; elle sécurise une vente pour les vendeurs.
Il n'y a donc aucune possibilité de se rétracter. Le consommateur ou le vendeur pourrait être condamné à payer des dommages et intérêts s'il se rétracte, le montant pouvant aller jusqu'au complet paiement de la prestation. Les arrhes offrent au consommateur la possibilité de changer d'avis.
le numéro de commande et sa date de création. la liste détaillée de la commande avec pour chaque produit le nom, la quantité, le prix HT et le taux de TVA. les conditions de livraison : date et frais de livraison. les conditions de règlement : date, moment de la facturation, mode de paiement, paiement en plusieurs fois.
Le bon de commande n'est pas un document obligatoire. Une vente peut être conclue lorsque l'acheteur et le vendeur se sont mis d'accord sur le produit et son prix. Tout comme le bon de livraison, il s'agit d'un document facultatif mais très utile pour sécuriser les accords de vente.
Qu'est-ce qu'un bon de commande ? Par définition, le bon de commande ou BDC consiste en un document qui définit et valide les modalités de la prestation commerciale entre un vendeur et un acheteur, que ce soit en B to B ou en B to C.
Le bon de commande est un document commercial qui permet de prouver l'existence et l'objet d'une commande effectuée par un client. Il est aussi bien utile pour l'entreprise que pour le client, et permet de justifier l'existence du contrat de vente (il en fait même office).
Une facture est une demande de paiement tandis qu'un bon de commande sert à confirmer une commande. La façon la plus simple de se souvenir de la différence entre les deux est de déterminer la nature de la demande. Pour recevoir un paiement, vous devez envoyer une facture.
Le devis est très similaire au bon de commande, mais il est principalement utilisé lors d'une vente de services, contrairement au bon de commande, qui lui, est utilisé pour vendre un produit. Si aucune partie ne manifeste la volonté de modifier les termes, alors le contrat est formé une fois la signature du devis.
Le bon de commande doit toujours être signé par le client et par l'entreprise. Il est préférable que chaque signataire soit nommé (nom et prénom) ; Le bon de commande doit informer le client sur les conditions générales de vente applicables.
Si vous achetez un bien ou un service à distance, vous avez le droit de changer d'avis sur votre achat. C'est le droit de rétractation. Le vendeur doit vous informer de l'existence ou de l'absence de ce droit avant la conclusion de votre commande. Il peut utiliser un avis d'information type.
L'article L221-18 du code de la Consommation dispose que le délai de 14 jours court à compter du jour : de la conclusion du contrat, pour les contrats de prestation des services [...] de la réception du bien par le consommateur [...] ».
Sans avoir à justifier de motifs ni à payer de pénalités, le client peut décider d'annuler la commande. Il s'agit d'un droit du consommateur prévu par la loi et que le vendeur professionnel ne peut lui refuser.
Une fois signé, le bon de commande engage le fournisseur à livrer les produits commandés, et l'acheteur à réceptionner la commande ainsi qu'à la payer. C'est un contrat bilatéral ou, dans le jargon juridique, un contrat synallagmatique, c'est-à-dire qui engage les deux parties, à contrario d'un contrat unilatéral.
La personne qui réceptionne la marchandise doit vérifier que le bon de commande et le bon de livraison correspondent. Si le bon de livraison est conforme, la personne qui a réceptionné la marchandise le signe. S'il n'est pas d'accord, il doit porter ses réserves sur ce bon.
Les différences entre bon de commande et bon de livraison
Contrairement au bon de commande qui est établi par l'acheteur, le bon de livraison est quant à lui créé par le fournisseur.
Pour faire valider cet échange commercial, le client et l'entreprise doivent signer le bon de commande, manuellement ou à l'aide d'un tampon officiel. Ces signatures engagent l'entreprise à fournir la commande passée ainsi que le client à payer la fourniture commandée dans les délais impartis.
Le bon de commande n'étant pas un contrat de vente mais une promesse de contrat, il ne s'enregistre pas en comptabilité. Même chose concernant le devis qui n'est qu'une étude descriptive des travaux à réaliser et nécessite une acceptation du client.
Dès qu'un achat s'accompagne d'une livraison, le vendeur est obligé de vous communiquer de manière claire et lisible, avant la signature du contrat, la date ou le délai auquel il s'engage à livrer le bien ou à exécuter le service. Faute d'information, le vendeur dispose d'un délai maximal de 30 jours pour vous livrer.
Le professionnel doit établir un devis lorsque le prix mensuel de la prestation ou de l'ensemble des prestations est d'un montant supérieur ou égal à100 € TTC : TTC : Toutes taxes comprises .
- procéder à un examen rapide de l'état de la marchandise ; - vérifier que le bon de livraison correspond à la marchandise livrée (nature de la marchandise, quantité, etc.) ; - vérifier que la marchandise livrée correspond à la commande effectuée (nature de la marchandise, quantité, etc.).
En pratique, la promesse devient caduque lorsque l'acquéreur n'a pas fait connaitre sa décision d'acheter ou non dans ce délai. Le ou les éventuels délais d'accomplissement de conditions suspensives, relatives à l'obtention d'un permis de construire ou d'un prêt par exemple.
•
Si vous avez signé votre bon de commande dans un magasin: vous ne disposez pas d'un droit de rétractation. Cet engagement est en principe ferme et définitif.
Le droit de rétractation est encadré par l'article 121-21 du Code de la Consommation et modifié par la loi Hamon du 17 mars 2014 qui indique que les clients disposent de 14 jours pour exercer ce droit. La date retenue est celle où le contrat entre les deux parties est conclu ou lorsque les marchandises ont été livrées.