Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance.
Quelle est l'allure la plus rapide et la plus confortable pour le skipper ? Le vent vient du côté. C'est à cette vitesse que le bateau va le plus vite et la navigation est plus confortable pour le skipper car les vagues ont moins d'influence. Le vent vient des 3/4 à l'arrière.
Le largue (120°) est une allure plus rapide que le travers et aussi confortable car les vagues arrivent de l'arrière du bateau donc le voilier peut surfer sur la vague et profiter de la vitesse de la vague en plus de sa propre vitesse pour accélérer.
Largue : (120°) c'est une allure aussi confortable que le travers et plus rapide encore.
Le meilleur angle au vent semble être pour la voile Jib, 40° et pour la voile Spi, 148°. Ces données sont issues d'observations sur le Trophée Jules Verne, sur l'Indian Quest les résultats sont différents.
C'est pour cette raison que la mode est aux doubles barres à roue (une à tribord et une à bâbord). Elles permettent de libérer l'accès à la mer et facilitent la circulation du cockpit (en étant renvoyées vers l'arrière) .
Un navire est, dans des conditions normales d'exploitation, en position d'équilibre stable et vertical. Par nécessité temporaire, on peut avoir besoin de lui donner une inclinaison transversale de quelques degrés, ce sera une gîte.
La solution consiste à choquer l'écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l'écoute sous peine de finir à l'abattée dans le mouvement inverse.
Pour les voiles, choisissez une voile sans tilt ou free running qui va de 5.0 à 7.0 maximum. La planche idéale se situe entre une table de slalom et une freestyle assez large (75 cm).
Quel vent pour planche à voile ? En considérant les tableaux ci-dessous, les conditions de vent idéales se situent entre 2 et 5 Beaufort, soit 4 à 21 nœuds, soit 6 à 38 km/h.
Au vent arrière :
Pour plus de stabilité, poser le tangon pour ouvrir en grand la voile d'avant. Ne regardez plus les penons de la voile d'avant, ils retombent car la « trainée » remplace la « portance » et les penons ne sont plus de bons indicateurs d'écoulements.
Lorsque le voilier est face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors qu'il est vent debout. Il doit s'écarter d'environ 45° de l'axe du vent pour pouvoir progresser à l'aide de ses voiles. On met le bateau vent debout quand on veut descendre la grand voile.
Quelle est la vitesse moyenne d'un bateau ? Les bateaux à voiles (voiliers monocoques ou catamarans de croisière habitables) avancent généralement à une vitesse de 5 à 8 nœuds en fonction de la force du vent (cela correspond à une vitesse de 9 à 15 km/h).
Pour virer, il faut rapprocher le voilier du vent (loffer) en poussant sur la barre avec un mouvement ample pour ne pas arrêter le bateau. La voile d'avant se met à faseyer (à battre comme un drapeau). Il faut alors enlever les tours d'écoute du winch et choquer le génois (relâcher complètement l'écoute).
Sur un voilier, border signifie ramener une voile plus près du bordé, la coque du bateau cela consiste également à aplatir une voile en fin de manœuvre. On utilise une manœuvre courante (un cordage, comme une écoute).
Pour freiner, à l'inverse, il ne faut pas que les voiles soient gonflées. Deux solutions : Vous êtes sur une allure de près vous pouvez ouvrir (choquer) les voiles en grand. Elles vont faseyer et ne porteront plus ce qui arrêtera le bateau.
La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.
L'objectif de l'empannage est d'optimiser le réglage des voiles, au grand largue, en modifiant son cap. Pour cela, l'équipage fait passer la bôme d'un bord à l'autre. Cela permettra de conserver un vent bien établi dans les voiles, tout en conservant sa route. mais attention, un empannage peut être dangereux.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, à partir « au lof » ou « à l'auloffée », c'est-à-dire de remonter vers le vent. On dit alors qu'il est « ardent ».
Plus une voile est creuse, plus elle est puissante.
Pour cela, il faut agir sur la drisse et le guindant. La manœuvre consiste à étarquer la drisse de grand voile et le guindant afin de tendre la voile et l'aplatir. Pensez à utiliser des penons pour régler vos voiles. Que cela soit pour le génois ou la grand voile.
La grand-voile, c'est celle que l'on utilise le plus souvent, c'est la voile la plus polyvalente. Elle fonctionne du près au vent arrière et elle peut servir au moteur pour stabiliser le roulis.
On considère que pour les bateaux de 2 à 3 mètres de long, un moteur de 5 CV suffit quand il y a peu de courant. Pour ceux de 4 mètres ou plus ou pour les modèles plus petits naviguant dans des eaux à fort courant, mieux vaut opter pour des moteurs de 5 à 20 CV.