Escarres. Une compression permanente prolongée secondaire à des plis en regard des zones d'appui sous le plâtre ou une friction répétée due à un plâtre trop lâche peuvent entraîner une nécrose cutanée sous le plâtre. Cette nécrose cutanée peut s'infecter si elle n'est pas prise en charge rapidement.
Les principales complications sont celles liées à une compression, un conflit cutané et à une stabilisation inefficace sous plâtre : syndrome de loge, compression neurovasculaire, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire/maladie thromboembolique, syndrome douloureux régional complexe, lésions cutanées (plaie, ...
En cas de problème tels que : saignement sous plâtre ; douleur résistante aux traitements au-delà et sous le plâtre ; douleur à la mobilisation des doigts ou orteils ; gonflement douloureux du membre ; sensation de plâtre trop serré ; bleuissement, picotements, fourmillements, brûlure, engourdissements des doigts ou ...
Principes généraux de surveillance
L'examen clinique analyse les signes fonctionnels, l'état général, l'aspect du plâtre et des extrémités : La douleur est le maître symptôme. Doit être précisé son type (brûlure, prurit, lancinante, striction), siège (extrémité, segment de membre) et intensité (croissante).
Certaines complications (comme une lésion nerveuse ou vasculaire, le syndrome des loges, une embolie graisseuse et des infections) surviennent au cours des premières heures ou des premiers jours suivant la blessure. D'autres (comme les problèmes articulaires et les problèmes de guérison) se développent dans le temps.
A l'inverse, dans la fracture fermée, l'os ne traverse pas la peau et la blessure ne présente pas de plaie. Pour les fractures ouvertes, le premier risque à traiter est celui de l'infection. De nombreuses bactéries présentes sur la peau peuvent contaminer l'os.
Complications immédiates :
Des lésions cutanées peuvent intervenir secondairement. vasculaires : lésion de l'artère poplitée par le déplacement des fragments de fracture. Elles sont rares. nerveuses: lésions du nerf fibulaire commun lors du déplacement des fragments osseux.
Surélever le plâtre plusieurs fois dans la journée, surtout les premiers jours. Mobiliser les articulations laissées libres de part et d'autre du plâtre. Faire des contractions musculaires dans la portion de membre immobilisée. Eviter les activités physiques avec risque de chute.
Ne mouillez pas le plâtre. Protégez-le avec un sac plastique hermétiquement fermé si vous devez prendre une douche et maintenez-le surélevé, loin du jet d'eau. N'introduisez aucun objet sous le plâtre même en cas de démangeaisons (risque de blessure).
le plâtre est trop serré. Cela se manifestera par des douleurs, des extrémités (doigts ou orteils) de couleur bleue (cyanose) ou au contraire pâle. Les extrémités peuvent aussi être gonflées (œdème). On peut avoir l'impression que le plâtre fait un étau autour du membre.
CONSEILS AUX PATIENTS PORTEURS D'UN PLÂTRE OU D'UNE RÉSINE
– immobilisation au bras : porter une écharpe et laisser reposer le bras en l'air ; – immobilisation à la jambe : ne pas rester longtemps debout, poser le pied sur un tabouret en position assise, sur un coussin en position couché.
Le protège plâtre est plus résistant que d'autres solutions. 2-Utilisez une poche plastique : Vous pouvez ainsi utiliser ce que vous avez chez vous, une poche plastique par exemple. Il faut enfiler le plâtre dans un sac refermable sur le bras ou la jambe avec un élastique afin d'éviter tout contact avec l'eau.
Une autre excellente activité à faire avec votre enfant plâtré, au bras ou à la jambe, est d'aller à la piscine ! Recommandée par les médecins, la natation récréative est un bon moyen de rester actif et de s'amuser au cours du rétablissement.
Sous plâtre la peau ne peut desquamer naturellement. Elle parait plus sèche. De même avec l humidité du plâtre les poils poussent plus vite.
Le gypsothérapeute est la personne qui pose les plâtres.
Main doit être plus haute que le coude. La nuit, placer sa main sur un coussin. Dans la journée, garder le bras en écharpe. Nettoyer les doigts, couper les ongles, ne pas porter de bagues.
Le gonflement (l'œdème) sous le plâtre dû à votre blessure peut entraîner au début une impression d'être « serré » dans le plâtre ou l'attelle (ou gouttière). Il est très important d'aider à faire diminuer l'œdème pour réduire la douleur.
l'apparition d'une fièvre non associée à une autre affection est anormal ; enfin si votre appareillage se rammollit ou se craquèle ou devient trop lâche ou si il est trop serré.
– rétraction tendineuse irréversible secondaire à la nécrose musculaire (syndrome de Volkmann au niveau du membre supérieur ; griffe irréversible des orteils au niveau du membre inférieur). Fréquents, ils surviennent généralement dans les 15 jours suivant l'immobilisation plâtrée.
le membre plâtré vous fait mal ; vous avez l'impression que vous avez du mal à respirer ; votre poitrine vous fait mal ; vos orteils ou vos doigts sont le siège de fourmillements, de picotements ou d'engourdissements.
du fémur (FESF), commu- nément appelée « fracture du col », est la plus grave des complications de l'ostéoporose, en raison de la morbidité et de la mortalité importantes qui lui sont associées (encadré 1). En 2008-2009, son taux d'incidence était, en France, de 42,5 pour 10 000 personnes de 55 ans ou plus.
On parle alors de fracture de jambe ouverte. En revanche, si la peau est intacte, on dit que la fracture est fermée ; d'un hématome, d'ecchymoses (bleus) ou d'éraflures de la peau ; d'une déformation de la jambe.