L'erreur est humaine. Persévérer est diabolique. L'erreur de l'homme d'aujourd'hui, est de vivre "comme si Dieu n'existait pas". La première exception est l'erreur la plus cruciale.
Se référant à saint Augustin (354-430) et aux Pères de l'Eglise, Pascal affirme que le salut de l'âme se trouve entre les mains de Dieu ; il ne dépend pas de la volonté des hommes. La Grâce est une faveur de Dieu, et il n'appartient pas à la créature de se sauver seule.
Sa position se trouve concentrée en une phrase : « le bonheur n'est ni hors de nous, ni dans nous ; il est en Dieu, et hors et dans nous »[4]. Ce qui signifie que le bonheur ne provient pas de biens extérieurs.
Pascal nous le montre marchant entre deux abîmes: l'infiniment grand et l'infiniment petit. L'homme apparaît ainsi comme «un milieu entre rien et tout», perdu dans l'univers infini que nous dévoile la science. Cet univers est désenchanté. «Son centre est partout et sa circonférence nulle part» (Pensées).
Pour Pascal, la vérité est accessible par deux moyens : le coeur et l'esprit. Ce que Pascal appelle le coeur, c'est la faculté qui nous fait connaître les choses par une intuition immédiate et qui, étroitement reliée au corps, comporte tout ce que nous entendons par instinct, sensibilité, sentiment.
Pascal nous propose une définition paradoxale de l'homme : ce dernier est un « roseau pensant ». Cette définition est une invitation à penser, mais aussi une affirmation de nos limites. Notre noblesse est de comprendre notre condition humaine, elle qui n'est que fragilité à l'échelle de l'univers.
La destruction de la souffrance, l'apaisement, la quiétude. Ainsi, même celui qui se pend est motivé par la recherche du malheur. Le suicide est à la fois manque et recherche de bonheur. Le bonheur est donc une propension, une appétence, un instinct naturel et universel.
Friedrich Nietzsche : « Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu'une résistance est en voie d'être surmontée. » Pour le philosophe allemand du XIXe siècle, la vie ne tend pas au bonheur.
L'excellence n'est donc pas un acte, mais une habitude » . Il y a donc en fait deux éléments dans la vertu : une vertu intellectuelle, qui s'acquiert par l'éducation et une vertu morale, qui s'acquiert par l'habitude de bien agir. La vertu qui conduit au bonheur est donc l'habitude d'une activité bien pensée.
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Chez Pascal, le mot raison a au moins deux sens : il désigne la faculté de raisonner, telle que la définit Descartes. Il signifie aussi « cause première », « origine », notamment dans l'expression « raison des effets ». C'est à la faculté que nous nous intéresserons.
Le bon usage de la raison joue un rôle très important dans la pensée pascalienne. Nous insistons sur ce fait pour mettre en évidence que Pascal n'est pas hostile à la raison naturelle et que rien n'est plus étranger à sa pensée que l'antirationalisme ou l'irrationalisme.
"Je ne sais où va mon chemin mais je marche mieux quand ma main serre la tienne." "Je t'aime parce que tout l'univers a conspiré à me faire arriver jusqu'à toi". "Il n'y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d'exister pour quelqu'un." "Il n'y a qu'un bonheur dans la vie, c'est d'aimer et d'être aimé."
La force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite parce qu'il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste.
Le passé, trop souvent érigé en modèle, nous empêche de vivre pleinement le présent. L'oubli n'est pas une défaillance de la mémoire mais une force de la volonté qui veut savourer la vie. Oublier rend heureux.
Une vertu heureuse
« Nous considérons que la chose qui se suffit à elle-même est celle qui rend la vie digne d'être choisie sans manquer de quoi que ce soit ; et nous croyons que c'est ce que fait le bonheur », déclare Aristote dans les premières pages de L'éthique à Nicomaque.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonum).
Le plus grand bonheur de la vie est la conviction que nous sommes aimés; aimés pour nous-mêmes, ou plutôt aimés malgré nous.
Vivre heureux, vivre dans le bonheur signifie que l'on vit en état de pleine satisfaction. On se sent bien, on se sent libre, on se sent joyeux, on ressent un plaisir et bien-être inexplicable et on arbore durant toute la journée un sourire indécollable de notre visage !
Confucius. “Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu'il réside dans la façon de la gravir.”
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.