Nous avons retenu 821 patients dont 413 femmes (50,3 %), d'âge moyen 65,9 ± 17,1 ans. Une EP était diagnostiquée chez 586 patients (71,4 %). La médiane de survie observée était de 11,78 ans (espace interquartile [IQR] 5,24–19,15) contre 15,50 ans (IQR 9,97–26,56) pour la médiane de survie théorique (p < 0,001).
Quelles sont les complications de l'embolie pulmonaire ? Lorsque le caillot occupe plus de 50 % du diamètre de l'artère pulmonaire, des complications sévères peuvent survenir, en particulier une diminution de la quantité d'oxygène dans le sang et des troubles cardiaques, voire un arrêt cardiaque.
La plupart des gens qui ont une embolie pulmonaire guérissent complètement. Cependant, une embolie pulmonaire peut être une affection grave qui peut entraîner la mort.
Son évolution. L'obstruction d'une ou de plusieurs branches de l'artère pulmonaire s'accompagne de façon diverse de manifestations d'essoufflement (dyspnée), d'une accélération de la fréquence cardiaque (tachycardie), de douleurs thoraciques, d'une toux irritative avec parfois crachat sanglant.
Le plus souvent, le traitement d'une embolie pulmonaire commence par l'administration d'une héparine, de fondaparinux sodique, ou d'anticoagulants oraux directs (selon les particularités du patient et la gravité de l'embolie). Ce traitement est poursuivi pendant cinq à neuf jours.
Enfin, les aliments les plus riches en vitamine K diminuent leur effet, et font baisser l'INR. Ce sont les légumes vert foncé - brocolis, blettes, choux, choux fleurs, choux de Bruxelles, épinards, laitue - mais aussi les huiles de soja, de colza ou d'olive, les tomates, carottes, navets, avocats ou asperges.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire
L'embolie pulmonaire entraîne l'apparition soudaine : d'une douleur thoracique d'un côté, qui augmente à l'inspiration ; de difficultés à respirer (dyspnée) : respiration rapide et courte ; parfois une toux et des crachats avec du sang.
L'embolie pulmonaire a également un impact psychologique, et plusieurs études ont montré que les patients ayant été atteints d'une embolie pulmonaire avaient des scores de dépression, d'anxiété et de qualité de vie moins bons que les groupes témoins.
L'incidence annuelle de l'embolie pulmonaire (EP) est de 1,3/1000 et celle de la thrombose veineuse profonde (TVP) de 1,8/1000 dans les catégories d'âge de 65-69 ans. Ces taux doublent pour les patients âgés de 85 à 89 ans et la mortalité est plus élevée parmi ces derniers2 que chez les patients jeunes.
Symptomatologie de l'embolie pulmonaire
Chez le sujet âgé, le premier symptôme peut être une confusion mentale. Une embolie pulmonaire massive peut se manifester par une hypotension, une tachycardie, une lipothymie/pré-syncope, une syncope ou un arrêt cardiaque. Moins souvent, les patients ont une hypotension.
Embolie : quelques bons gestes pour éviter la récidive
éviter la prise de contraceptifs œstroprogestatifs ou de traitements hormonaux substitutifs de la ménopause si un antécédent familial d'embolie pulmonaire est présent, lutter contre l'obésité, boire une quantité suffisante d'eau pour améliorer la circulation.
La course à pied, pratiquée en endurance douce, est certainement un bon outil pour rééduquer votre activité respiratoire. Mais la course à pied intensive peut être un risque (surentrainement, fatigue, …). De ce fait, fixez-vous des objectifs très raisonnés et raisonnables.
Aucune relation n'a été prouvée scientifiquement entre stress et embolie pulmonaire, cependant l'embolie peut être la conséquence d'une maladie cardiaque (coronarienne) qui elle est souvent influencée par le stress.
Par exemple lors d'un repos prolongé au lit suite à une chirurgie, une fracture ou une autre maladie sérieuse, lors de longs voyages, par exemple en avion ou en voiture. Une position immobile ralentit la circulation sanguine dans les veines, ce qui contribue à la formation de caillots dans les jambes.
Introduction. L'embolie pulmonaire (EP) est un évènement fréquent et constitue un marqueur de gravité chez les personnes atteintes de cancer broncho-pulmonaire (KBP) pouvant même parfois précéder son diagnostic. Elle constitue une des principales causes de décès chez ces patients.
Les facteurs favorisants sont alors l'hypoxie (rôle aggravant du tabac), la déshydratation due au faible degré d'humidité de l'air ambiant et à l'absorption d'alcool.
Pour dormir, surélever les jambes si l'espace disponible le permet. - Les personnes à risque de phlébite devraient surtout discuter avec leur médecin avant leur départ de la possibilité de porter des bas de contention ou de prendre des médicaments antiagrégants.
Si vous ressentez des symptômes s'apparentant à une embolie pulmonaire, il est crucial d'être pris en charge au plus tôt afin d'éviter une complication plus grave. Pour cela, vous pouvez contacter le Samu Centre au numéro 15 ou le numéro d'urgence international 112.
la lutte contre le surpoids ;
dans certains cas, la prescription de médicaments anticoagulants (« antivitamines K ») ; lors de voyage de longue durée, le port de bas de contention, des exercices d'étirement des jambes et, éventuellement, l'injection d'héparine (une substance anticoagulante).
L'infarctus pulmonaire, encore appelé l'infarctus de Laënnec ou encore l'infarctus hémoptoïque de Laënnec, correspond à une complication d'un type particulier d'embolie pulmonaire. Il est donc diagnostiqué parallèlement à l'embolie et ses causes sont les mêmes.
Les cardiologues interviennent dans le domaine de l'urgence (infarctus du myocarde, poussées d'hypertension, anévrysmes) mais aussi dans la pratique quotidienne puisqu'ils prennent en charge l'hypertension, l'angine de poitrine, l'insuffisance cardiaque…
La radiographie du thorax : élargissement de l'artère pulmonaire, ascension d'une coupole diaphragmatique, infarctus pulmonaire, atélectasies en bandes, épanchement de la plèvre. L'association d'une radiographie normale avec un essoufflement important doit faire suggérer le diagnostic.
Les anticoagulants injectables (type héparine, calciparine) ne nécessitent pas de restriction alimentaire spécifique. Bien qu'il soit raisonnable de limiter voire suspendre sa consommation de caféine, d'alcool, de nicotine ou des drogues illicites, car ces substances interagissent avec de très nombreux médicaments.
La caféine, du thé et du café, peut également s'ajouter aux effets anticoagulants des médicaments. Il est donc recommandé de consommer trois tasses maximum de thé ou de café par jour.