Chez l'humain, les cas de décès par manque de sommeil sont extrêmement rares. En 2012, un jeune Chinois de 26 ans est mort après 11 nuits consécutives sans dormir afin de regarder tous les matchs de l'Euro, succombant à un mélange d'alcool, de tabac et de fatigue.
Difficile de tenir plus de trois jours sans dormir
Diverses études sur le sujet affirment que dépasser les 72 heures sans dormir est quasi impossible à supporter pour l'organisme, même si certains cas sortent du lot. En 2012, un Chinois de 26 ans est mort après avoir voulu regarder tous les matchs de l'Euro 2012.
Le manque de sommeil a-t-il pu lui être fatal ? "Rarement dans son état normal". Selon le docteur Sylvie Royant-Parola, psychiatre spécialiste du sommeil invitée dans le Grand direct de la santé jeudi, il "est possible de rester six jours sans dormir mais rarement dans son état normal".
Les médecins considèrent l'insomnie fatale comme un diagnostic possible rare lorsque les personnes présentent des symptômes caractéristiques, comme une fonction mentale en détérioration rapide, une perte de coordination et/ou des problèmes de sommeil.
Il semblerait que trop peu de sommeil nuise à l'espérance de vie… mais tout autant que trop de sommeil ! En effet, les personnes qui dorment 6 à 8 heures par nuit auraient tendance à vivre plus longtemps que celles qui ne passent que quelques heures au lit ou, au contraire, dépassent les 10 heures de sommeil.
Un manque de sommeil chronique conduit à la production d'hormones et de molécules qui augmentent le risque cardiaque mais aussi d'autres risques, comme l'hypertension artérielle et le cholestérol, le diabète et l'obésité.
Il peut aussi augmenter les risques de problèmes cardio-vasculaires, de diabète de type 2, et même de cancer. Le manque de sommeil est donc à l'origine de problèmes psychologiques, mais aussi physiques. Le manque de sommeil actuel des jeunes inquiète particulièrement Caroline Rome.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
En état de privation de sommeil, l'activité cellulaire cérébrale ralentit : concrètement, vous avez du mal à réfléchir et à vous concentrer. Les épisodes de perte d'attention en journée, voire de somnolence, se multiplient, la vitesse de réaction et la vigilance diminuent, la capacité à prendre des décisions également.
L'insomnie familiale fatale est une maladie à prions extrêmement rare, qui commence par perturber le sommeil, puis détériore les fonctions cognitives et génère une perte de la coordination. L'issue, comme son l'indique est inéluctable : les patient.
Les symptômes précoces de l'insomnie fatale familiale comprennent l'aggravation des difficultés d'endormissement et à maintenir le sommeil, ainsi qu'un déclin cognitif, une ataxie et des symptômes psychiatriques.
Des études ont également montré qu'il suffit d'une ou deux heures de sommeil en moins pour que la tension augmente, parce que le corps est stressé et que le cœur bat plus vite. Si l'on dort régulièrement moins de six heures par nuit, le risque de développer une hypertension augmente de 60%.
Dormir 1 heure ou 3 heures par nuit n'est pas idéal et cela doit rester ponctuel. Sachez que la durée de sommeil dont on a besoin varie selon les personnes. Elle se situe généralement entre 6 et 9 heures.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Dans la majorité des cas, c'est le stress qui est responsable d'un mauvais sommeil. Si la difficulté à s'endormir persiste, les causes peuvent être multiples telles qu'un trouble d'origine mentale ou psychologique (une dépression par exemple) ou une maladie chronique.
Pour contrer la difficulté pour s'endormir, nous vous recommandons vivement la méditation. C'est une approche très bénéfique pour combattre le stress et l'anxiété. Pratiquée avant de dormir ou en journée, elle peut vraiment aider à lâcher prise et à passer une bonne nuit.
La mélatonine est une hormone produite dans une petite structure de notre cerveau appelée « la glande pinéale ». Sa fonction principale est de donner des repères temporaires à notre organisme, c'est pourquoi elle est essentielle à la régulation circadienne de notre sommeil.
Pratiquez la méditation et la respiration consciente pour vous recentrer sur l'instant présent. Écrire vos pensées avant de dormir peut également libérer votre esprit de l'encombrement mental. Enfin, créez une routine apaisante avant le coucher pour préparer votre esprit et votre corps à un sommeil de qualité.
Les parasomnies du sommeil lent profond comprennent les éveils confusionnels, les terreurs nocturnes et le somnambulisme. Les parasomnies associées au sommeil paradoxal incluent les cauchemars, les paralysies du sommeil et le trouble du comportement en sommeil paradoxal.
Manque de sommeil : symptômes
Les signes d'un manque de sommeil sont les suivants : Somnolence et fatigue au réveil. Fatigue accablante qui dure toute la journée. Irritabilité et fortes variations d'humeur.
« Utilisez les huit heures de sommeil standard par nuit comme référence », conseille-t-elle. « Par exemple, si vous devez vous lever à 6 heures du matin, vous devriez idéalement vous coucher à 22 heures.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Il est généralement préférable de dormir pendant au moins quelques heures plutôt que de faire une nuit blanche complète. Le sommeil est essentiel pour le fonctionnement optimal du corps et du cerveau. Si vous ne dormez pas du tout, cela peut avoir des effets négatifs sur votre santé physique et mentale.
Les causes physiologiques
La vie est ponctuée de moments où, de façon naturelle, le cycle du sommeil est perturbé. Une grossesse, l'âge, peuvent également être des causes du sommeil perturbé. Le sommeil profond diminue et les réveils, parfois prolongés, se multiplient et l'envie de faire des siestes augmente !