Au milieu du XVII e siècle, les Bambaras créent avec Kaladjan Coulibaly un royaume animiste autour de Ségou. Deux dynasties régnantes se succédèrent : celle des Coulibaly et des Diarra. Les souverains les plus connus furent Biton Mamary Coulibaly et Monzon Diarra, qui porta le royaume de Ségou à son apogée.
Le véritable fondateur du royaume est Mamari Koulibali, connu sous le nom de Biton (1712-1755), qui crée l'armée avec laquelle il bat les Soninkés et les Massassis, refoulés au Kaarta. Sa mort est suivie d'une période de troubles jusqu'à l'avènement de Ngolo Diara, fondateur de la dynastie de ce nom en 1770.
Les Banmana ou Bambaras sont originaires du Mandé. Ils auraient quitté cette région pour échapper à la domination des Malinkés, à l'époque de l'Empire du Mali. D'où leur nom qui signifie « ceux qui ont refusé de se soumettre » (de ban = « refus » et mana = « maître »).
Tombe de Biton Coulibaly, près de Ségou. Biton Coulibaly, de son vrai nom Mamary Coulibaly, né vers 1689, est un roi du Royaume bambara de Ségou de 1712 à sa mort en 1755.
les Coulibaly sont venus de la Mauritanie. ils se sont installé un peut partout en Afrique de l'Ouest. D'autres se sont installés au Sénégal,aussi au mandingue,dans la région de korogo, sikasso,bougouni...
Chez les Français originaires d'Afrique de l'Ouest, et notamment du Mali, ce nom de famille - qui signifie "sans pirogue" - est très répandu. Depuis les tueries perpétrées par Amedy Coulibaly - et les frères Kouachi - il est synonyme d'horreur.
Les habitants de Ségou et les personnes originaires de cette ville sont appelées en bambara Segukaw et en français Ségoviens.
La variante normative la plus importante du mandingue est le bambara (bamanan), la langue la plus importante du Mali, souvent considéré par les habitants de ce pays comme « la langue malienne » par excellence. Le bambara s'est établi comme une langue distincte à l'époque du royaume de Ségou (XVIIIe-XIXe siècles).
Diarra est un nom de famille d'Afrique de l'ouest, tenu par les descendants de l'ancien Royaume de Diarra. Il signifie « lion » en bambara. Il est porté dans les actuels : Mali, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, en Guinée et au Sénégal.
Ségou est une ville importante du Mali, organisée en 15 quartiers et où sont établis différents services déconcentrés de l'État. Sa population est essentiellement composée de bambaras, de bozos, de bobos, de malinkés, de sarakolés, de peulhs, de somonos, de miniankas, de dogons, de mossis, de sonrhaï et de samogos.
Les Massassi sont issus du royaume bambara du Kaarta. Moins connu que le royaume bambara de Ségou, son grand rival, lui aussi se développe au XVIIe siècle et voit une dynastie de Coulibaly régner sur son territoire. Lassine Coulibaly (son nom à la ville) est donc un bambara pur jus – tout comme une majorité de Maliens.
frère en bambara
En bambara frère signifie : faden, koroké (nous avons trouvé des traductions 2).
Quel âge as-tu ? Í nà-na Fàransi, à mɛ́ɛnna?
En bambara, « Amour » se dit « Diya ». Un mot qui cimente bien des couples. Mais que dire si vous souhaitez déclarer votre flamme à votre moitié ? « N' bi fé » (ou « N b'i fɛ̀ »), qui est traduction de « Je t'aime » en bambara, convient parfaitement.
– Gouverneur du District de Bamako : Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Administrateur civil, Membre du Corps préfectoral.
Les noms Keita (l'empereur mandingue), Kouyaté (le griot mandingue), Touré, Cissé, Kouma, Bérété et Diané (les cinq familles maraboutiques du Mandé) qui avaient pour langue le malinké, de nos jours les porteurs de ces noms sont considérés Malinkés et ils parlent le malinké.
Traoré est un nom de famille traditionnel du mandingue et notamment la francisation du mandingue Tarawele. Il est aussi utilisé chez les Sénoufos. Il est très courant au Mali, au Burkina Faso et au nord de la Côte d'Ivoire. Il signifie historiquement « le père », « le chef », « l'ancien ».
Étymologie. L'origine du nom Mali n'est pas claire. Mali viendrait du nom de l'un de ses animaux emblématiques, l'hippopotame, qui se traduit par mali en bambara, en mandingue et en dioula.
Les nobles (horon)
Ces trois groupes sont appelées horon ou horo en mandingue par opposition aux gens de castes, les nyamakalan. les massalen (nobles). Ils sont au sommet de la hiérarchie.
Selon la tradition orale de mon pays, il existait trente clans : les hommes libres, les griots, les marabouts, les artisans, les forgerons, etc. Ces groupes familiaux étaient fondés sur l'appartenance à un ancêtre commun. Dans mon cas, c'est Soudjata Keïta, le premier des nobles, roi de l'empire du Mali.