La pollution numérique est engendrée par 3 sources principales : Les utilisateurs avec leurs différents équipements informatiques ; Les centres de données ou data center ; Les services et applications numériques.
Qu'est-ce qui pollue dans le numérique ? La pollution numérique est causée par 3 sources principales : les utilisateurs avec leurs différents équipements informatiques, les centres de données ou data center et, enfin, les services et applications numériques.
Le transport routier est le plus employé, et par conséquent, il globalise 75 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur.
La pollution des objets connectés
Cette accumulation d'appareils est majoritairement due à l'obsolescence programmée et aux nouveaux modèles de smartphones qui sortent chaque année (un effet de mode tenace). Extrêmement prejettent malheureusement 39 % des émissions de gaz à effet de serre dans le domaine du numérique.
Les emails
Plus de 12 milliards de mails sont envoyés chaque heure dans le monde, émettant au total 50 Giga Watt Heure, soit la production électrique de 18 centrales nucléaires pendant une heure.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, mais pas le seul. Pour mesurer l'effet des différents polluants (méthane, dioxyde d'azote…), les spécialistes calculent un pouvoir de réchauffement global en « équivalent CO2 ».
L'empreinte carbone du streaming vidéo est gonflée par l'utilisation importante d'énergies fossiles (gaz et charbon) pour alimenter les centres de données. Si de plus en plus d'entreprises s'engagent vers une énergie 100 % renouvelable, certaines (Amazon, Netflix, Pinterest, Twitter) sont encore à la traîne.
Selon les sources [1 et 2], le numérique représente aujourd'hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % de l'empreinte carbone nationale [4].
En effet, le secteur du numérique consomme énormément d'énergie à toutes les étapes du cycle de vie des produits : de l'extraction des matières premières, à la fabrication des appareils, à leur transport jusqu'à leur utilisation. Toutes ces étapes sont coûteuses en énergie et ont un impact négatif sur l'environnement.
Il n'est pas nécessaire d'avoir un smartphone, un ordinateur, une tablette ainsi qu'une montre connectée. Certains équipements sont plus écologiques, c'est le cas des tablettes qui consomment de “5 à 15 kWh par an” contre “120 à 250 kWh” pour un ordinateur fixe, illustre-t-elle.
On estime qu'un tweet a une empreinte de 0,2 g de CO2 (Twitter n'a jamais confirmé ni infirmé ce chiffre), tandis que l'envoi d'un message via une application de messagerie telle que WhatsApp ou Facebook Messenger est estimé comme étant à peine moins polluant que l'envoi d'un e-mail.
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
L'empreinte environnementale des smartphones est principale- ment due à l'extraction des minerais que l'on retrouve sous la forme de métaux dans les téléphones. L'exploitation des mines conduit notamment à la destruction d'écosystèmes et à de mul- tiples pollutions de l'eau, de l'air et des sols.
La pollution numérique renvoie à la pollution engendrée par les nouvelles technologies et terminaux numériques. Notre smartphone, nos objets connectés en ligne et Internet génèrent des tonnes de polluants (des gaz à effet de serre notamment). Or, ces polluants sont néfastes pour notre planète, car sources de pollution.
Le poids carbone d'une heure de visionnage en 4G dépend de la qualité de la vidéo visionnée, il est de 165 gCO2 en HD (720p* – 3,5 Go) et de 1 700 gCO2 en 8 K (36 Go). Pour comparaison, le bilan carbone d'un smartphone sur une année est d'environ 20 kgCO2e.
Le dioxyde d'azote est un polluant gazeux émis lors des phénomènes de combustion, principalement par combinaison de l'azote et de l'oxygène de l'air. Les sources principales d'émissions sont les activités de transport (en particulier l'automobile) et les installations de combustion.
Selon cette association, les trois secteurs qui polluent le plus sont les transports, les bâtiments (avec la climatisation et le chauffage), l'agriculture et l'exploitation des forêts.
De telles données numériques permettent de saisir le rôle majeur joué par la production de l'énergie dans la pollution de la biosphère. À tous les stades de l'activité humaine, l'usage des hydrocarbures liquides et du charbon, les place au premier rang des sources de contamination de l'environnement.
La pollution de l'air :
La pollution de l'air participe grandement à la pollution de la planète. Elle est principalement due à la calcination de combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et gaz.
Aujourd'hui, c'est la matière la plus utilisée dans l'industrie de la mode dans le monde, en bien plus grandes quantités que la laine ou le coton... Fabriqué à partir de pétrole, le polyester est un tissu synthétique très polluant.
L'agriculture et l'industrie
L'essentiel des émissions de GES de l'agriculture est constitué de méthane (46 %, soit 8,7 % des émissions nationales), principalement lié à l'élevage, et de protoxyde d'azote (40 %, soit 7,6 % des émissions nationales), principalement lié à la fertilisation des cultures.