Pour le premier, l'histoire moderne de la Palestine commence vers la fin du XIX e siècle, avec la mise en place des premières colonies agricoles et l'arrivée des nouveaux immigrants juifs; elle se termine en 1939 avec la publication du Livre Blanc dans lequel la Grande-Bretagne déclare la création d'un État palestinien ...
Le mot Palestine vient de Philistin. Il désignait à l'origine une région côtière autour de Gaza, occupée par les envahisseurs philistins venus d'au-delà des mers. Dans l'Antiquité, la côte et son arrière-pays portaient bien d'autres noms encore.
Anciennement intégrée à l'Empire ottoman, puis passée sous mandat britannique après la Première guerre mondiale, elle émerge comme État indépendant à la suite de la guerre israélo-arabe de 1948-1949.
Les premiers habitants connus de la Palestine historique furent les Cananéens, qui n'ont rien de commun avec les Palestiniens arabophones actuels. Le terme de Cananéen peut être considéré comme un synonyme du mot Phénicien.
Le 30 mai 1964, la ligue arabe crée l'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP). Trois ans plus tard, lors de la guerre des Six Jours, Israël s'empare de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Les forces sionistes revendiquent un État juif et une levée de l'immigration afin de faire venir en Palestine les survivants de la Shoah. Incapables de régler le conflit avec les Juifs, les Britanniques décident de porter la question palestinienne devant l'Organisation des Nations unies.
Les Juifs souhaitent protéger des territoires afin d'y établir leur État, et les Arabes veulent instaurer un État palestinien. Plusieurs trêves permettent aux parties de se réarmer.
Voir l'article Pays de Canaan.
Dès lors, les vagues d'immigration vers la Palestine s'intensifient et les Juifs se mobilisent pour la création d'un foyer national. Sous mandat britannique à partir de 1920, la Palestine est finalement partagée par l'ONU en 1947 avant que David Ben Gourion ne proclame l'indépendance d'Israël en 1948.
La France dans le conflit israélo-palestinien
La France rappelle que la colonisation israélienne en Cisjordanie est illégale. L'Assemblée Nationale et le Sénat ont en décembre 2014 adopté une résolution visant à reconnaitre l'Etat Palestinien comme le font déjà 139 pays mais l'éxécutif n'a pas donné suite.
Capitale : les principaux ministères sont installés à Ramallah. Jérusalem-Est est revendiquée pour être la capitale du futur Etat palestinien. La France et l'UE considèrent que Jérusalem doit devenir la capitale des deux Etats, Israël et la Palestine, dans le cadre d'un accord de paix juste et durable.
C'est un juif français, le Baron E. de Rostchild, qui le premier se mit à acheter des terres, et à v établir des colonies juives agricoles : Petah Tiqwah (1878) et*Richon le Sion (1880) qui comptent aujourd'hui, à elles deux, près de 10.000 habitants.
Il s'agirait d'un peuple venu de la mer d'Egée d'origine indo-européenne appelé les « Philistins », arrivé à peu près en même temps que les Hébreux sur les côtes ouest des Territoires.
Avant la Première Guerre mondiale, la Palestine était sous domination de l'Empire ottoman et comptait 590 000 habitants, dont 57 000 Juifs.
Un État arabe et un État juif coexisteraient côte à côte tandis que la ville de Jérusalem, à l'importance symbolique particulièrement forte et revendiquée par les deux parties, deviendrait une zone internationale. Le plan de partage est accepté par la majorité des organisations sionistes mais rejeté par les Arabes.
En 1988, le Conseil national palestinien, réuni à Alger, proclame la création de l'État de Palestine. Le Conseil de sécurité exige qu'Israël retire « immédiatement et inconditionnellement » ses forces militaires jusqu'aux frontières internationalement reconnues du Liban.
La région comprend aujourd'hui l'État d'Israël, les territoires palestiniens occupés, la bande de Gaza et parfois également une partie du royaume de Jordanie, le Liban du Sud et le plateau du Golan. Historiquement, elle correspond à Canaan, à la Terre d'Israël et fait partie de la région de Syrie (Syrie-Palestine).
1.1 La Palestine actuelle
Aujourd'hui, la Palestine compte une portion de territoire près de la Méditerranée, la bande de Gaza (360 km²), et une autre partie, la Cisjordanie (5800 km²), appelée en anglais West Bank, sans oublier le fait qu'il existe de nombreux villages palestiniens en Israël même.
Il y a d'abord un certain nombre de pays qui ne reconnaissent pas Israël : Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Mauritanie, Djibouti. De façon classique, ceux-ci ont exprimé leur soutien aux Palestiniens. D'autres pays reconnaissent Israël mais ont une vision double de leur relation.
Depuis le début de l'occupation en juin 1967, les politiques impitoyables de confiscation des terres, de colonisation illégale et d'expropriation menées par Israël, associées à la discrimination omniprésente, ont causé d'immenses souffrances aux Palestiniens et les ont privés de leurs droits fondamentaux.
Le Tétragramme (YHWH) Article détaillé : YHWH. Le nom le plus important de Dieu dans le judaïsme est le Tétragramme, le nom à quatre lettres de Dieu, Youd-Heh-Waw-Heh, יהוה (l'hébreu se lisant de droite à gauche).
Un peu d'histoire
Le reste de la population est constitué des Arabes, qui sont pour la plupart des Palestiniens: musulmans, chrétiens arabes et druzes.
De la création de l'État juif d'Israël en 1948 au nationalisme arabe et palestinien, en passant par la colonisation de la Cisjordanie, le terrorisme et la percée de l'islamisme à Gaza, tous ces évènements (et d'autres) ont abouti à la guerre actuelle qui oppose le Hamas à Israël.
L'importante diaspora compte donc près de 7 millions de Palestiniens (hors d'Israël), dont 4,7 millions de réfugiés, principalement en Jordanie (2,3 M), Syrie (560 000) et Liban (480 000) d'après l'UNRWA (août 2022).
Les frontières d'Israël et du futur État palestinien, le statut de Jérusalem, le retour des réfugiés, la distribution de l'eau ou l'utilisation de la violence comme arme politique ont été, depuis le début, quelques-uns des principaux obstacles qui ont empêché d'avancer dans une proposition de paix.