Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Voltaire a estimé que l'État devrait avoir une religion officielle, les autres devant seulement être tolérées. Il lutte cependant contre la persécution des mécréants et des croyants d'autres religions, à commencer par les protestants. Voltaire combat pour la défense des victimes du fanatisme religieux.
Voltaire est l'un des philosophes des lumières les plus célèbres. Il s'engage dans la défense de la justice et de la tolérance religieuse. De Versailles à la Bastille, de la Prusse à l'Angleterre, il est en contact avec les plus grands penseurs et savants du XVIII e siècle.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Comme la plupart des philosophes des Lumières, Voltaire n'était donc pas athée, mais déiste. Pour lui, les hommes ne pouvaient pas communiquer avec ce Dieu organisateur de l'univers. Il rejetait toute religion révélée.
Il diffuse ses idées philosophiques à travers des poèmes, des contes (Candide, Micromégas, L'Ingénu, Zadig), des essais historiques (Le Siècle de Louis XIV), des pièces de théâtre, ou encore via son Dictionnaire philosophique.
L'un des objectifs de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire (1759), est la critique de l'optimisme métaphysique de Leibniz qui, simplifié par certains de ses disciples, affirme que notre monde est le meilleur des mondes possibles.
32-L' apprentissage d'une véritable argumentation En opposition à ces dangereux fanatismes, Voltaire propose d'apprendre à argumenter par soi-même, à l'aide des instruments les plus solides : la raison, l'expérience, auxquelles il accorde, nous l'avons vu, une large place.
Candide rencontre les rois déchus qui incarnent le malheur à ceux qui avait tous les privilèges sur terre, mais qui ont tout perdu. Il arrive à la conclusion que ce ne sont pas les garants du bonheur puisqu'on peut tout perdre.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Voltaire a choisi d'exprimer ses idées les plus hardies par le conte philosophique, parce que la censure était telle qu'il n'avait pas du tout le droit d'écrire ce qu'il voulait. Dans la vie et la carrière de Voltaire, le recours au conte se fait à différentes périodes, et souvent pour des raisons différentes.
Dans ce conte, l'auteur se moque de la philosophie de Leibniz à travers le personnage de Pangloss, le précepteur de Candide, et fait également de son récit une leçon de morale. Cette œuvre a donc un aspect philosophique.
Voltaire est un poète, écrivain, dramaturge, historien et philosophe français né le 21 novembre 1694 et décédé le 30 mai 1778. Auteur des Lettres philosophiques et de Candide ou l'Optimisme, c'est aussi un grand humaniste qui s'est battu toute sa vie contre le fanatisme religieux et la liberté d'opinion.
Ils souhaitaient de nouveaux modèles de société dans lesquels les hommes seraient libres et égaux. Ce mouvement est appelé « la philosophie des lumières », car les philosophes se proposaient « d'éclairer » le plus grand nombre de personnes sur la manière de vivre heureux et de fonder une société juste.
Les Lettres philosophiques marquent la volonté de Voltaire d'affirmer la puissance du livre sur l'opinion publique.
Une critique de la noblesse
La raison pour laquelle la famille est noble est absurde : "car son château avait une porte et des fenêtres". La baronne est digne, car elle "pesait environ trois cent cinquante livres". Il y a une dénonciation de l'absence de véritables qualités chez les nobles. Voltaire dénonce la vanité.
Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (in Candide, Voltaire). Travailler évite à l'homme de s'ennuyer ou de sombrer dans le vice. Cela lui permet également de subvenir à ses besoins. Le travail est donc utile à l'homme, même s'il est parfois difficile ou pénible.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Le conte se termine sur la morale « il faut cultiver son jardin ». À travers toutes ses souffrances, Candide a développé sa propre vision du monde et cette phrase reflète le sens qu'il y a trouvé.
Voltaire et l'Optimisme
Voltaire montre le chemin intellectuel de Candide, qui est celui d'une désillusion : l'optimisme, dit Candide, c'est la manie de dire que les choses sont bien quand on est en enfer. En effet, Candide apprend que la quantité de bien est bien inférieure à celle du mal.
En 1755, bouleversé par le tremblement de terre de Lisbonne qui fait des milliers de victimes innocentes, il écrit son Poème sur le désastre de Lisbonne, qui l'inspire aussi dans son conte philosophique le plus célèbre, Candide ou l'optimisme.
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
La religion est présente tout au long de Candide:Voltaire nous montre la différence de traitements entre les hommes selon leur religion, par exemple, lorsque Candide tue le juif et le grand inquisiteur qui retenaient Cunégonde le grand inquisiteur est bien enterré alors que le juif est jeté sur la voie publique.
Voltaire se moque de l'absurdité de la guerre qu'il qualifie au moyen d'un oxymore, « boucherie héroïque ». Il se moque aussi de l'intolérance religieuse : un chrétien laisse un homme mourir de faim parce qu'il n'est pas protestant.