L'image des femmes africaines est donc, plus qu'ailleurs, bourrée de stéréotypes : de la terre mère féconde et généreuse à la jeune beauté paresseuse et débauchée…
On dit qu'elle est une femme de l'extérieur, voire une hypocrite qui trompe l'homme et Dieu. Par ailleurs l'image de cette femme est celle de la femme libre, hors du patriarcat, éclairée, mais une femme qui n'est pas différente d'un « chiffon social ».
A travers les médias modernes, l'image de la femme est aujourd'hui omniprésente dans les arts… Cette image est riche et multiple. Mais souvent cette image publique est décalée par rapport à la femme réelle, car elle véhicule un idéale, un fantasme sexuel, un symbole et toute une multitude d'éléments.
La femme dans la société africaine
La femme est celle qui transmet la vie. Le prestige d'une épouse se mesure au nombre d'enfants, et particulièrement au nombre de fils, qu'elle donne au lignage et cela, surtout dans le système patrilinéaire.
Les femmes représentent 70% des échanges informels transfrontaliers et génèrent ainsi 17,7 milliards de dollars par an en moyenne dans les 15 États membres de la Communauté de développement de l'Afrique Australe.
D'autre part, la valorisation de la femme permet à l'Etat et aux institutions de développement de "délocaliser" les responsabilités et les tâches incombant à toute la société vers ces espaces plus économiques que sont les activités gérées par les femmes.
La place de la femme est importante dans la société traditionnelle africaine. Outre son rôle de mère de famille, elle est chargée de toute la gestion de la maison. A ce niveau, les femmes assument une responsabilité sociale. Elles se considèrent souvent, malgré tout, un peu sous-estimées ou sous-valorisées.
Les femmes et les filles jouent un rôle essentiel pour surmonter les plus grands défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui, et elles doivent être entendues, valorisées et appréciées dans l'ensemble de la société, afin que s'y reflètent leurs perspectives et leurs choix pour leur avenir et celui de l'avancement ...
Susciter en lui l'envie de vous choyer et de vous protéger. Rôle extrêmement important de la femme : elle a un pouvoir sur le cœur de l'homme, comme nous l'avons déjà dit. Reconnaître son autorité sur soi et sur la famille. Susciter sa confiance.
Les femmes traditionnelles évoquent plus fréquemment la « Maternité » (5,20 %), le fait d'être « Heureuses » (10,74 %), la « Compétence professionnelle » (9,06 %), la « Reconnaissance à l'égard des hommes » (7,38 %) et l'attitude « Critique à l'égard des femmes » (16,44 %).
La femme est l'égale de l'homme devant la loi. Elles sont souvent représentées en activité et prennent des figures de déesses. La femme et son image évoquent souvent la fertilité.
Aujourd'hui encore, les femmes s'acquittent de la majorité des tâches ménagères et des soins des enfants et des parents âgés ; après un divorce ou une séparation, les femmes qui assument plus souvent la garde des enfants, plongent fréquemment dans des situations d'une grande précarité ; dans le monde professionnel, ...
Une société dominée par les hommes. Le Code civil de 1804 place les femmes sous l'autorité de leur père, puis de leur mari. Considérées par la loi comme mineures, elles ne disposent pas des mêmes droits que les hommes, malgré l'égalité proclamée dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen en 1789.
Et qui est donc cette femme qui a donné ses lettres de noblesse à la littérature féminine africaine ? Mariam Bâ, née à Dakar en 1929 a la chance d'avoir un père qui la pousse à faire des études. Brillante élève, elle intègre en 1943 l'Ecole Normale de jeunes Filles créée en 1938.
En France, les femmes vont devenir un véritable phénomène culturel pendant tout le XXe siècle : Sagan, Beauvoir et Duras affolent la morale publique, Sarraute invente le nouveau roman, Pauline Réage fait entrer les femmes dans le genre littéraire libertin.
La femme, dans Une si longue lettre de Mariama Bâ est vue comme un objet. D'un côté objet de sa propre famille et de l'autre côté, objet de sa belle-famille. Pour la famille elle est desitnée au mariage. Ce dernier constitue une source de production de la famille de la dame.
cit., Article I, de l'occupation, Art. II, du…, ainsi que les principaux devoirs d'une femme mariée : la pratique de la religion, l'éducation des enfants, les relations avec son mari, et plus généralement les mœurs. L'accent est mis sur l'emploi du temps des épouses qui est une préoccupation constante de ces ouvrages.
Une fille ou une femme scolarisée assure son droit humain fondamental à l'éducation. Elle a également une chance bien meilleure d'atteindre son plein potentiel de vie devenue mieux équipée, par exemple pour obtenir un travail décent et bien rémunéré ou pour quitter un foyer où règne la violence.
L'empathie, l'écoute, la bienveillance, l'amour, la créativité, ... tant de façons d'être "féconde" même si l'on n'est pas maman !
Les rôles de la femme et de l'homme dans la société, leurs représentations ont traversé les siècles sans subir de modifications significatives : au sexe dit faible, la tenue de la maison et l'éducation des enfants ; au sexe dit fort, le travail à l'extérieur, la charge de nourrir la famille et la prise de décisions.
Bien que l'Afrique compte à la fois des pays à bas et à moyens revenus, le taux de pauvreté y est encore élevé. La majorité des femmes travaillent dans des conditions précaires, sont mal payées, et ont très peu de possibilités de promotion.
Le premier problème que rencontrent les femmes est la difficulté d'accès au marché de l'emploi. Le deuxième problème est celui de la disparité salariale. Le troisième problème concerne ce que l'on appelle le « plafond de verre ».
“L'insuffisance de moyens, le manque de personnel et de pouvoir ou d'autorité au sein des gouvernements pour faire progresser l'égalité et la justice en faveur des femmes ne sont que quelques-uns des obstacles qui existent."