La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
L'éducation est un puissant facteur de changement. Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
Éduquer une fille c'est éduquer une nation, parce que la femme est le fondement de toute société. Nous savons que l'éducation est le plus puissant facteur de réduction de la pauvreté dans le monde, capable de mettre fin aux cycles intergénérationnels de désavantages et de booster des économies entières.
Et pourtant ; chaque année passée par une fille sur les bancs de l'école augmente son futur revenu de 10 à 20 %. La non-éducation des filles est un véritable manque pour le développement des pays. Une année de scolarisation supplémentaire fait progresser le produit intérieur brut (PIB) annuel d'un pays de 0,37 %.
L'instruction permet aux femmes de jouer un rôle économique accru au sein de leur famille et de leur communauté ; elles réinvestissent généralement 90 % de leurs revenus dans la famille. L'investissement dans l'éducation des filles contribue aussi à repousser l'âge auquel celles-ci se marient et procréent.
Les résultats obtenus démontrent à suffisance le rôle clé de la scolarisation des filles comme condition indispensable requise pour obtenir un changement à moyen et long terme du comportement des parents en vue de l'amélioration de la situation des enfants en matière de santé et d'éducation.
Pour les filles qui abandonnent prématurément l'école, les conséquences sont graves. Selon un rapport de la Banque mondiale, les pertes de productivité et de revenu tout au long de la vie pour les filles n'ayant pas effectué 12 ans d'études sont estimées entre 15 000 et 30 000 milliards de dollars à l'échelle mondiale.
Alors que la pauvreté recule dans le monde, l'illettrisme des femmes reste stable, accentuant les inégalités sexuées. Pourtant, c'est le destin de ces jeunes femmes qui est en jeu : l'éducation ouvre la porte de l'autonomie sociale et financière, tout en renforçant la confiance en soi.
La non scolarisation des filles dans le groupement d'IRANGI est causée par l'ignorance et la négligence de certaines filles qui n'ont pas la volonté de se faire inscrire à l'école et aussi à cause de l'ignorance de certains parents qui ne veulent pas que leurs filles étudient parce qu'elles seront mariées après.
L'intellectuel ghanéen James Emman Aggrey ne s'y pas trompé qui affirmait dès les années 20 : « Éduquer un homme, c'est éduquer un individu. Éduquer une femme, c'est éduquer toute une nation ».
1. Former quelqu'un en développant et en épanouissant sa personnalité. 2. Développer une aptitude par des exercices appropriés : Éduquer la volonté.
ÉDUCATION, subst. fém. 1. Art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie; p.
L'éducation est, étymologiquement l'action de « guider hors de », c'est-à-dire développer, faire produire. Il signifie maintenant plus couramment l'apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les résultats de cette activité de développement.
L'éducation joue un rôle déterminant dans les perspectives des jeunes et dans leurs chances de réussir dans la vie, et jette les bases de l'épanouissement des apprenants dans leur vie citoyenne et sociale, sur le marché du travail et dans leur vie personnelle; 2.
Eduquer, c'est offrir la chance à votre enfant d'être quelqu'un de bon, qui puisse faire bouger les choses une fois plus grand. Votre éducation reflète ainsi vos valeurs, à travers les transmissions que vous lui aurez faites, mais aussi votre envie de le voir devenir quelqu'un à part entière !
Les filles sont éduquées auprès de leur mère qui leur apprend la couture, les prières principales et la broderie. Les filles de milieu bourgeois apprennent avec leurs parents ou partent dans des couvents. Enfin, les filles de classe noble suivent une éducation en monastère, ou par un tuteur directement au château.
Recevoir une éducation publique de qualité est libérateur. À l'échelle de la société, cela peut aussi estomper les inégalités. Ce rapport illustre le pouvoir incomparable de l'éducation publique dans la lutte contre les inégalités rampantes et la promotion de la cohésion sociale.
En promouvant l'égalité des chances, l'école devrait assurer une plus grande égalité entre les hommes en fondant les différences sociales sur le seul mérite. L'éducation devrait aussi contribuer au développement économique en enrichissant les individus et en accélérant le progrès technique.
Les filles seraient moins mobiles ou agitées et plus dociles, plus soumises aux règles, donc elles s'adapteraient mieux aux exigences de l'enseignement et des enseignantes et enseignants. Les filles «s'appliquent beaucoup» et «écoutent bien tout ce qu'on dit», affirme souvent le personnel.
De fait, une éducation complète à la sexualité améliore les connaissances et les attitudes à l'égard de la sexualité, notamment par : une meilleure connaissance de nos droits dans le contexte des relations sexuelles. une meilleure communication avec les parents au sujet du sexe et des relations.
L'éducation doit permettre aux filles d'avoir pleine conscience de leurs droits, du fait qu'elles doivent être sur un même pied d'égalité que les garçons, et de manière générale aux élèves de questionner leur place au sein de la société, de la famille et l'influence des schémas traditionnels.
L'éducation est également un élément clé permettant de réduire la pauvreté, de favoriser la croissance économique et d'atteindre l'égalité entre les hommes et les femmes et de promouvoir le développement social. Ces avantages sont encore plus substantiels lorsque les mesures de soutien ciblent les filles.
De nombreux problèmes théoriques et pratiques se présentent : problèmes méthodologiques, pédagogiques et d'organisation, problèmes économiques et financiers, etc.
Les travaux de recherche montrent que les formes d'évaluation perçues comme standardisées et objectives ont tendance à créer des écarts de performance liées à l'origine sociale. Ils montrent que quand on donne le même travail en retirant la pression évaluative les écarts entre les élèves se réduisent.