La tradition du gâteau ou de la galette des rois est une coutume païenne dont l'origine remonte à l'époque des Romains. Les Romains fêtaient en effet les Saturnales, fêtes du solstice d'hiver (vers la vingtaine du mois de décembre), pour célébrer le dieu Saturne.
Parce que la couronne est un symbole de pouvoir et de dignité. Déjà dans l'Antiquité, la couronne tressée avec des branches de laurier ou d'olivier était un signe d'honneur. Par exemple, elle était portée par un général romain vainqueur ou un champion grec olympique.
De nos jours, c'est le plus jeune de l'assemblée qui ferme les yeux ou se place sous la table et on lui désigne chaque part de gâteau afin qu'il l'attribue à un convive. Il y a deux fèves dans le gâteau : le sujet, en porcelaine, qui représente traditionnellement un personnage de la crèche ; la fève.
À l'origine, une fête de la Lumière
Dans l'antiquité et à l'origine, l'épiphanie tire son fond et son sens des célébrations païennes de la lumière, comme l'indique l'étymologie du mot, le neutre substantivé de l'adjectif grec epiphanios, de epiphanês « illustre, éclatant », de épi- « sur » et phainein « briller ».
Elle vient des Saturnales, une fête romaine célébrant le dieu Saturne et le Soleil. Un repas était alors partagé entre les maîtres et les esclaves et une fève (un haricot) était glissée dans un gâteau ou une galette dont l'aspect rond et doré rappelait le soleil.
Là encore héritée des Romains, la tradition veut que le plus jeune convive se cache sous la table pour désigner de façon impartiale à qui ira chacune des parts du gâteau. Donc oui, même si c'est la honte et même si vous avez 32 ans, vous passez sous la table.
La galette des rois tire son origine des Saturnales (fêtes romaines situées entre la fin du mois de décembre et le commencement de celui de janvier), durant lesquelles les Romains désignent un esclave comme « roi d'un jour ».
Les historiens s'accordent toutefois sur un point : si on a un temps pensé que les mages étaient juifs, ils étaient plus vraisemblablement originaires de Perse. Selon la Chronique de Zuqnin, récit rédigé en syriaque au VIIIe siècle, les Rois mages auraient fondé l'Église de Perse après leur expédition à Bethléem.
Symbole de fécondité
La fève alimentaire, consommée fraîche ou sèche, est l'un des plus anciens légumes cultivés. Très populaire en Europe à cette époque-là, sa graine symbolise la vie, la fécondité. Elle évoque aussi la renaissance : c'est le premier légume qui pousse au printemps et, en vieillissant, il donne la vie.
Balthazar, le roi noir.
La tradition veut que la vraie galette des Rois soit tout simplement une pâte feuilletée travaillée en forme de galette et agrémentée de poudre d'amandes ou de frangipane.
C'est autour du 13ème - 14ème siècle qu'apparaissent les premières traces de gâteau du partage lors de l'Épiphanie.
1732 « tarte garnie d'une crème aux amandes » (Trév.). De Frangipani, nom d'un seigneur romain inventeur d'un parfum dont on imprégna les gants au xviies.; le mot fr.
Normalement, celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée. Certains prétendent que les plus avares avalaient la fève afin de ne pas débourser d'argent. C'est ainsi que serait née la fève en porcelaine, pour que le 'roi' craigne de l'avaler."
Réponse. Les femmes de la famille royale ont droit à leur couronne et à leur tiare.
L'emploi de la fève remonte aux Grecs et aux Romains qui en utilisaient pour l'élection de leurs représentants. Les premières fèves en porcelaine apparurent à la fin du XVIIIe siècle. Et aujourd'hui encore beaucoup les collectionnent, on les appelle les fabophiles.
L'Epiphanie prend racine dans le Nouveau Testament et symbolise le Messie venu et incarné. Peu après sa naissance, les rois mages sont venus lui présenter des offrandes. La date du 6 janvier est retenue par le Père de l'Église, Épiphane de Salamine, au IVème siècle comme date de naissance de Jésus.
Après l'époque romaine, l'Épiphanie est devenue une célébration chrétienne, du nom de l'évêque Épiphane de Salamine ayant vécu au IVe siècle, fixée à la date du 6 janvier. C'est le moment où Jésus est présenté aux trois Rois mages, douze jours après Noël.
La fève dans la galette, une origine antique
Le « roi de la fête » était celui qui trouvait une fève dans un gâteau. La première attestation du partage d'une galette remonte à 1311 dans une charte de Robert de Fouilloy, évêque d'Amiens. Normalement, celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée.
Balthazar offrit de l'or à Jésus, symbolisant la royauté de celui-ci. Melchior apporta avec lui de l'encens dont on se sert pour honorer Dieu, symbolisant ainsi la divinité du petit Jésus. Le dernier, Gaspard, quant à lui, présenta la myrrhe, un parfum servant à embaumer les morts dans l'antiquité.
Ils sont venus « de l'Orient », guidés par une étoile…
Gaspard, Melchior et Balthazar : ce sont les Rois mages ! Sujet classique dans l'art européen, les visiteurs de l'Épiphanie (célébrée le 6 janvier) ont été, au cours des siècles, souvent représentés par les artistes.
Mais une tradition apocryphe indique que le roi mage Balthazar apporta de la myrrhe en offrande, signe d'une souffrance future, alors que Melchior offrit de l'or (symbole de royauté) et Gaspard de l'encens (symbole de divinité).
Le roi François 1° accorda le droit aux pâtissiers. Les boulangers contournèrent leur interdiction de vendre des gâteaux des rois en les substituant par des galettes qu'ils offraient à leurs clients.
La fête chrétienne de l'Epiphanie, célébrée dès ce dimanche 2 janvier par les amateurs de galettes, a été instaurée par l'Eglise autour du IVe siècle, afin de célébrer l'arrivée des Rois mages au berceau de l'enfant Jésus, le 6 janvier.
La tradition veut que l'on serve du cidre avec la galette des rois, pour y apporter un peu de légèreté et de fraîcheur… mais comment faire quand on est gourmand et amateur de vin ?!