Le mot économie vient du grec oikos (maison) et désignait à l'origine l'art de gérer sa maisonnée. L'économie est le faisceau de règles, de coutumes et d'instruments (de la monnaie à la «titrisation» en passant par la lettre de change) qui assurent la survie des sociétés.
La première façon d'aborder la définition de l'économie est de se référer à son étymologie. « Économie » vient de l'expression grecque oikou nomos qui signifie « la loi de la maison » et que l'on pourrait traduire en langage moderne par la gestion.
Adam Smith, Écossais et professeur de « philosophie morale » de son état, est né en 1723. Il publie en 1776 Recherche sur les causes et la nature de la richesse des nations, ouvrage considéré aujourd'hui comme l'acte de naissance de l'analyse économique et du libéralisme.
On distingue traditionnellement trois sources de la croissance économique : l'accumulation du facteur travail, l'accumulation du facteur capital physique et les gains de productivité générés principalement par le progrès technique.
L'économie pourrait se définir par ses champs d'analyse : production, consommation, répartition des richesses… Mais elle doit souvent prendre en compte d'autres dimensions : politique (budget de l'État), sociale (répartition des revenus), etc.
Dans la civilisation mésopotamienne, on assiste dès le IVe millénaire av. J. -C. à l'apparition de plusieurs concepts et outils fondamentaux pour la pensée économique.
C'est donc le travail qui fonde la valeur des biens. Toutefois, il est important de noter que les économistes qui adhèrent à la théorie de la valeur-travail n'ont pas de point de vue uniforme sur la question. Pour Smith, l'origine de la croissance des richesses réside dans la division du travail.
On peut concevoir l'économie comme un ensemble d'acteurs (qui sont généralement regroupés en catégories : ménages, entreprises, administrations publiques, etc.) et un ensemble de relations entre ces acteurs qui correspondent à des flux (production, revenu, épargne, consommation, placements, etc.).
Les trois grands moments de la vie économique sont : ➢ La production, c'est-à-dire la réalisation des biens et des services. ➢ La répartition, c'est-à-dire la destination de la production et la formation des revenus. ➢ La dépense, c'est-à-dire l'acquisition des biens et des services.
En économie, on formule habituellement la fonction de production par rapport à deux facteurs : le travail et le capital. La production dépend d'abord de la quantité des facteurs, de leur disponibilité. Utiliser plus de travail ou plus de machines augmente la quantité produite.
La Chine peut néanmoins se consoler puisqu'elle est devenue la première économie mondiale en 2016 si l'on se fie à l'évolution du PIB en parité de pouvoir d'achat, un indicateur qui tient compte du pouvoir d'achat des différentes monnaies.
La rareté est le problème économique fondamental. Elle se produit parce que nous, les humains, avons des demandes sans fin que les ressources limitées et toute la production du monde ne peuvent satisfaire.
Le marxisme économique soutient que le capital n'est pas que l'ensemble des outils de production utilisés par les travailleurs, mais aussi et surtout l'expression d'une relation sociale de production historiquement déterminée.
Ces enseignements sont les sciences économiques et sociales (SES) et/ou les principes fondamentaux de l'économie et de la gestion (PFEG). Ces deux enseignements bien qu'axés en partie sur l'économie ont des approches un peu différentes mais complémentaires.
Le secteur primaire concerne les ressources naturelles, le secondaire l'industrie et la construction, le tertiaire les services marchands et non marchands. Un quatrième secteur, ajouté plus récemment, concerne les activités liées au numérique et à l'innovation.
L'objectif central de l'activité économique
En fin de compte, le but de l'activité économique est de répondre aux besoins (et aux désirs) des citoyens.
La macroéconomie touche à l'économie dans son ensemble et étudie les facteurs qui déterminent la production, l'emploi et les niveaux de prix d'un pays. La microéconomie s'intéresse au comportement d'agents économiques individuels et étudie entre autres comment les prix sont déterminés dans un marché donné.
Adam Smith , le fondateur de la science économique, se considérait lui-même comme un moraliste et non comme un économiste .
La croissance économique s'explique d'abord par la quantité de facteurs de production mobilisés. Ainsi, la quantité de facteur travail, c'est-à-dire l'augmentation de la population active, contribue directement à l'évolution de la quantité de biens et services produits.
Il estime notamment que les comptes budgétaires doivent être équilibrés sur le long terme. En revanche, il soutient l'idée d'une intervention conjoncturelle, pour soutenir la demande et surtout pour stimuler l'investissement (ce qui implique une baisse des taux d'intérêt).
Les leviers de la croissance sont la quantité de travail, la quantité de capital et le progrès technique mis en œuvre dans un pays donné. La croissance est un phénomène relativement récent. Elle prend naissance avec l'apparition de la révolution agricole des 16ème et 17ème siècles, en Angleterre et aux Pays-Bas.
Une large part de l'activité humaine est consacrée à la production, à la distribution et à l'utilisation de ressources rares permettant la satisfaction des besoins individuels et sociaux. L'histoire économique est la branche de l'histoire qui étudie ces activités.
Deux enjeux importants concernent donc les finances publiqueset le marché du travail. Une faible croissance et une mauvaise utilisation des ressources pouvait également résulter dans le cas où une concurrenceinsuffisante sur les marchés de produitsles empêche de fonctionner de manière efficiente.