À l'époque de la piraterie, une fois les richesses dévalisées, venait le temps du partage. Chacun voulait sa part du butin. Et pour le répartir, on commençait par distribuer à chacun un petit tas d'or de la taille d'un pied. Ainsi, les plus chanceux avaient pris leur part, ils avaient pris leur pied.
Locution verbale
Or tous les mots de la série entrent dans la locution prendre son pied, son mare, son fade, son taf au sens de « jouir », « éprouver l'orgasme sexuel ».
PIED s'emploie dans un grand nombre d'expressions, au sens propre, au sens figuré et proverbialement. Fig., Aller du même pied, Avoir une marche égale et semblable. Il se dit des Personnes et des choses. Nous allions lui et moi du même pied dans cette affaire.
Le mot pied (du latin pedem, accusatif de pes) désigne originellement une partie du corps d'un homme, d'un animal ou d'une plante en contact avec le sol, et par extension le support d'un objet. Ces différents sens ainsi que quelques sens figurés existaient déjà en latin. D'autres se sont rajoutés.
PIED, subst. masc. I. − [Chez l'homme] Partie terminale du membre inférieur, articulée à la jambe par la cheville, terminée par cinq doigts et constituant, de par son aptitude à reposer à plat sur le sol, l'élément principal de la station debout et de la marche.
monopède (mono-, du gr. μ ο ́ ν ο ς «seul»), adj. ,,Qui n'a qu'un seul pied ou qu'une seule jambe`` (Méd. Biol.
Geste pour narguer quelqu'un, que l'on fait en tenant la main grande ouverte, les doigts écartés, le pouce appuyé sur le nez.
L'origine de l'utilisation du mot lapin remonte à l'Antiquité, cet animal étant symbole de fécondité. Son absence signifie donc la pauvreté. À la fin du XIX e siècle, poser un lapin signifie « ne pas rétribuer les faveurs d'une fille », ou plus généralement partir sans payer.
Locution verbale
Être piqué par une mouche du genre taon. (Figuré) (Familier) Se vexer, se fâcher ou s'irriter tout à coup, pour un léger sujet, mal à propos. – C'est ça, prenez la mouche !
Origine : Apparue à la fin du XIXe siècle, l'expression "tomber dans les pommes", qui signifie "s'évanouir", serait dérivée d'"être dans les pommes cuites" qui serait attribuée à l'écrivain George Sand. En effet, cette dernière usait de cette locution pour exprimer une importante fatigue.
(Proverbial) (Familier) Maxime exprimant qu'un oubli peut en général se réparer, mais souvent en nécessitant de la marche qu'on aurait pu éviter.
Le pied grec est le fait d'avoir le deuxième orteil plus long que le gros orteil. C'est très courant : certaines personnes ont tout simplement ce type de pied et d'autres non.
Nom commun
(Vieilli) Métier du fustier. Ce que produit cet art. Lieu où se pratiquait cet art.
Cette expression semble inspirée du monde militaire, où la cadence au pas est essentielle. Prendre le pas c'est se calquer sur le plus rapide, quitte à lui passer devant. Lorsqu'une activité prend le pas sur une autre, elle l'a devancé.
(Figuré) (Familier) Ne plus savoir où l'on en est, se décontenancer.
(Familier) Faire une chose à loisir, ne pas se presser. Prends ton temps, rien ne presse.
Apparue au XIIIe siècle, cette expression signifiait « avoir un désir amoureux ». On disait alors qu'une oreille ressemblait à un coquillage, évoquant lui-même un sexe féminin.
«Se retrousser les manches»: se mettre au travail, prendre part à une entreprise.
« Donner sa langue au chat, c'est en somme faire comme si sa langue, l'organe avec lequel on parle, n'avait plus beaucoup de valeur, puisqu'elle n'arrive pas à trouver la réponse à la question posée, on peut donc la jeter, la donner au chat, un chat qui lui justement a la réputation de savoir beaucoup de choses, peut- ...
« Toucher du bois » exprime une superstition déjà pratiquée dans les années -660 av. JC par les Perses. Adeptes du mazdéisme (religion iranienne qui doit son nom à son dieu principal, Ahura Mazda), les Perses se mettaient en effet sous la puissance protectrice d'Atar, génie du feu, lorsqu'ils touchaient du bois.
Cette expression, née au début du XXe siècle, est construite avec le qualificatif "de chien" qui désigne un excès, le chien étant ici considéré comme méprisable. Un temps de chien est donc un sale temps.
La première hypothèse est historique. En Prusse, les militaires recevaient tous les "31 du mois" la visite de leur hiérarchie militaire. Cela n'arrivait que sept fois par an. Pour l'occasion, les soldats devaient nettoyer leurs casernes de fond en comble et se vêtir afin d'être les plus beaux possibles.
Expression du XVII e siècle qui signifiait avoir le nez bien dégagé, puisque creux, et pouvoir ainsi avoir le flair bien développé.
Plur. : des piédestaux.
Utilisée lorsqu'une personne se moque d'une autre, l'expression faire «un pied de nez» est apparue au XVIIe siècle. Elle fait référence au geste qui consiste à placer ses mains l'une derrière l'autre au bout du nez, puis à agiter les doigts.