Les chiffres «arabes» actuels sont nés d'une transformation au Moyen-Orient de la notation née en Inde il y a seize ou dix-sept siècles. D'ailleurs, en langue arabe, les chiffres sont dits «indiens» quand, en langue française, on les dit «arabes».
À partir du IXe siècle, la civilisation islamique a emprunté à l'Inde de nouveaux signes pour écrire les chiffres de 0 à 9. Le mathématicien al-Khwarizmi est le premier à les décrire.
Les premiers documents connus qui contiennent ces signes datent des années 874 et 888. D'après Georges Ifrah, cette forme particulière pourrait être une adaptation à l'écriture arabe maghrébine. (Cependant, on ne sait pas si ce style d'écriture s'était déjà répandu avant le X e siècle.)
Origine[modifier | modifier le wikicode]
Les chiffres arabes dérivent des chiffres indiens plus anciens, encore en usage en Inde. Ils ont été importés et utilisés dans le monde musulman à partir du IXe siècle, notamment par le mathématicien Al-Khwarizmi.
On les croyait créés par les grands mathématiciens arabes, en réalité les chiffres sont d'origine indienne. C'est en effet l'Extrême-Orient qui invente l'écriture décimale positionnelle au IIIe siècle avant J. -C.
Dans le langage courant, les chiffres arabes désignent les 10 chiffres {1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 0} selon leur écriture occidentale, et le système décimal qui les accompagne. On les retrouve absolument partout, et notamment sur les cadrans de montres.
Le zéro a été inventé aux alentours du Ve siècle en Inde. Le mathématicien et astronome Brahmagupta dessine le vide, le néant, le rien. Il invente un signe pour l'absence et ouvre le chemin de la représentation de ce qui n'était pas représentable jusque-là.
Les chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) et le système décimal (selon leur place dans un nombre, ces chiffres sont des unités, des dizaines, des centaines…) ont été inventés par les Indiens. Au 9e siècle, les Arabes trouvent que ces chiffres facilitent beaucoup les calculs et ils les diffusent dans le monde entier.
Le système décimal, fondé sur les chiffres 0 à 9, est bien né en Inde. Il a été introduit à Bagdad, au début du IXe siècle, par le mathématicien Al-Khwarezmi. Ce savant ouzbek en a fait la promotion dans un ouvrage de vulgarisation intitulé Le Livre du calcul indien.
En tant que nombre, zéro est un objet mathématique permettant d'exprimer une absence comme une quantité nulle : c'est le nombre d'éléments de l'ensemble vide. Il est le plus petit des entiers positifs ou nuls.
Un nombre premier est donc un nombre dont ses seuls diviseurs sont 1 et lui-même. Citons quelques nombres premiers : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, … et quelques plus grands : 22 091, 9 576 890 767 ou encore ce géant : 95 647 806 479 275 528 135 733 781 266 203 904 794 419 563 064 407.
Les Indiens pratiquaient depuis le Ve siècle ce système de numération écrite . Les Arabes l'adoptèrent (au VIIIe siècle) et le transmirent aux Latins.
Le premier moment de l'histoire des mathématiques s'identifie néanmoins aux Grecs, qui, à partir du VIe siècle avant J. -C., vont faire de cette discipline plus qu'un outil, un idéal de pensée. C'est généralement à Thalès de Milet que l'on accorde la paternité de la géométrie, et le début des mathématiques grecques.
Al-Khwarizmi, dont le nom a été latinisé en Algoritmi, est considéré de nos jours comme le père de l'algèbre et le fondateur des mathématiques arabes.
C'est dans la vallée du Nil que nous devons chercher les preuves de l'influence précoce des Égyptiens sur les mathématiques grecques. En ce qui concerne la géométrie, les égyptologues sont unanimes : les prêtres-mathématiciens de la vallée du Nil étaient les premiers.
Il faut savoir que des mathématiciens sont allés encore plus loin. Ils ont nommé un nombre encore plus grand : le "Googolplex", c'est un 1 suivi d'un googol de zéros, un nombre si immense qu'il y a davantage de zéros dans l'écriture de ce nombre que d'atomes dans l'univers.
En résumé, l'imagination mathématique de l'Homme n'a qu'une seule limite : l'infini.
Le zéro devient "un nombre nul" à partir du Ve siècle
Ce sont les mathématiciens et philosophes Indiens qui, au Ve siècle de notre ère, font évoluer le sens mathématique du zéro vers le sens moderne, celui que nous reconnaissons aujourd'hui en tant que nombre "entier", pouvant être additionné et multiplié.
Le zéro: les origines
Le zéro a été inventé plusieurs fois. Tout d'abord par les Babyloniens pour montrer une absence dans l'écriture d'un nombre comme dans 102 où le zéro signifie l'absence de dizaines. On nomme ce zéro, le zéro de position.
Selon cette définition, les nombres 0 et 1 ne sont donc ni premiers ni composés : 1 n'est pas premier car il n'a qu'un seul diviseur entier positif et 0 non plus car il est divisible par tous les entiers positifs.
Le symbole de l'infini a été utilisé pour la première fois par le mathématicien John Wallis, en 1655.
Simplement, pour bien différencier le sens du 6 par rapport au 9, on garde un tracé anguleux pour le 6, et rond pour le 9. Ce sont donc les imprimeurs, entre la fin du XIVe et le XVIe siècle qui figent progressivement la forme des chiffres, en utilisant peu à peu des casses typographiques.
Les nombres négatifs y sont utilisés dans la résolution par combinaison de lignes proche de la méthode actuelle de Gauss. Mais c'est le plus souvent au mathématicien indien Brahmagupta (598 ; 660) que l'on attribue la découverte des «nombres» négatifs.
ع appelé "ayn". Il s'écrit avec un "3". Ce son ressemble à un "a" prolongé mais qui se forme dans la gorge. C'est le son produit quand vous retirez l'arrière de votre langue vers votre gorge.
L'arabe et l'hébreu, entre autres, s'écrivent pourtant de droite à gauche, mais c'est parce qu'ils ont gardé la tradition des scribes égyptiens.