De la tête de Méduse décapitée jaillirent Pégase, le cheval ailé et Chrysaor, le guerrier à l'épée d'or, tous deux enfants de Poséidon. La légende raconte que du sang qui s'écoula de la tête de Méduse et se répandit dans la mer, naquit le corail.
Le corail est formé par de petits animaux qui ressemblent à des méduses immobiles. Ces petits animaux ont un squelette externe calcaire, un peu comme une coquille, et vivent en colonie en compagnie de végétaux et de bactéries.
Les coraux sont en fait des petits animaux, appelés polypes, en forme de minianémone de mer qui peuvent constituer des colonies. Ces polypes fabriquent un squelette commun qui pour certaines espèces deviennent les bases fondatrices d'un récif corallien.
Les premières barrières coralliennes sont datées de 500 millions d'années mais sont édifiées par des espèces aujourd'hui disparues. Les coraux constructeurs de récifs modernes, les Scléractiniaires, apparaissent au secondaire, il y a 250 millions d'années.
On trouve donc des récifs de coraux dans une grande variété d'habitats, des régions tropicales à la Mer du Nord, dans les mers chaudes d'Asie ou froides comme la Grande-Bretagne, de 0 à 4 000 mètres de profondeur, mais seuls les coraux tropicaux forment de grandes barrières et récifs à faible profondeur.
En tant que colonies, les grands récifs coralliens semblent être les plus vieux animaux coloniaux vivants du monde. La longévité de certaines colonies dépasse de loin celle des tortues géantes des Galápagos, vivant plus de 200 ans. Certaines auraient peut-être plusieurs milliers d'années selon certains experts.
Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise. Possédant un fort goût iodé, il ne plaît pas à tous les palais. Mais il est parfaitement comestible. Si vous n'avez pas encore goûté au corail, sachez que celui-ci peut se cuisiner de plusieurs façons et même ajouter une saveur supplémentaire à vos plats de fête.
Pour les poissons et autres animaux marins, les coraux sont de véritables abris contre les prédateurs, mais aussi une zone de reproduction et de nurseries pour de nombreuses espèces. Ce sont les socles essentiels de la vie marine des tropiques.
La grande barrière est victime de l'acanthaster pourpre, une étoile de mer vorace et venimeuse qui se nourrit du corail. La multiplication de ses « couronnes d'épines » serait due aux engrais agricoles rejetés dans la mer. Ils favorisent l'apparition d'algues, dans lesquelles ces étoiles de mer pondent leurs œufs.
Souvent appelés végétaux des mers, les coraux sont pourtant bel et bien des animaux, des polypes, pourvus d'un squelette calcaire. Ils vivent en symbiose avec une algue, la zooxanthelle, qui lui apporte énergie et nutriments. Les coraux sont de la même famille que les méduses.
Les coraux sont des animaux, pas de doute. Leurs cellules ne possèdent ni paroi cellulosique (une caractéristique des végétaux), ni plastes (des inclusions présentes dans les cellules végétales). Ils appartiennent à l'embranchement des cnidaires, comme les méduses.
Les coraux arrivent à subvenir en moyenne à 80% de leurs besoins en nourriture en interne, grâce à l'algue." Le corail se procure les 20% restants de sa nourriture, du plancton, grâce à ses petites tentacules, faisant partie des polypes qui eux poussent les uns sur les autres.
Corail rouge : des colonies albinos
Le coenenchyme et l'axe calcifié ont une belle couleur rouge. Le rouge de la « peau » est plus clair que celui de l'axe, qui est plus ou moins foncé selon les régions. Cette belle couleur est donnée par des pigments caroténoïdes thermolabiles.
Les coraux des récifs construisent leur squelette calcaire lentement, plus ou moins densément selon les facteurs de l'environnement. Un corail massif grandit de 1 centimètre de diamètre par an, alors qu'un corail branchu croît environ de 10 centimètres par an. Les mécanismes de croissance du corail sont complexes.
Les récifs coralliens sont menacés de disparition, notamment dans les Caraïbes, en raison du changement climatique, des ouragans, de la pollution ou de la surpêche, a prévenu l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Certains coraux marchent! Ces coraux peuvent atteindre des densité impressionnantes. Il existe une famille de coraux qui ont la particularité de se déplacer. Et la première fois que l'on remarque ça, et que dans le coin de l'oeil, ce petit corail solitaire, bouge.
Le corail comporte une cavité gastrique qui s'ouvre vers l'extérieur par un pore unique qui a fonction de bouche et d'anus.
Si la plupart des coraux durs sont sessiles, de nombreux coraux mous comme les coraux cuirs peuvent bouger, ils sont vagiles. Les anémones de mer sont une exception parmi les coraux durs car elles peuvent facilement se déplacer, et même assez rapidement.
Bâtisseurs de récifs hors pair, les coraux vivent en grande partie dans les mers chaudes et leur existence est primordiale ! Ils sont à la biodiversité marine ce que les forêts tropicales humides sont à la biodiversité terrestre.
Quelle couleur porter avec le corail
Pour marier le corail sans effort, vous pouvez le porter avec le noir, le gris, le blanc, le beige, le vert menthe, le doré, le camel, le bleu marine, le kaki.
Le corail est un animal qui peut se reproduire de façon asexuée, par bourgeonnement des polypes et de façon sexuée en fabriquant des gamètes qui vont réaliser la fécondation.
La partie orange correspond à la partie femelle de la Saint-Jacques tandis que le blanc correspond à la partie mâle : le mollusque est hermaphrodite. Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise.
Lors de la reprise de la pêche en octobre, la période de reproduction étant terminée, le corail disparaît, c'est pour cela que les coquilles de Saint-Brieuc sont des coquilles blanches qui font sa renommée dans la cuisine mondiale.
La barde, c'est un ruban de gras pour entourer le rôti. Peut-être les barbes, une fois extraites de la coquille, évoquent-elle l'aspect de bardes…