De l'ancien français compaignon, issu du bas latin * companionem, accusatif de * companio, composé de com- et panis (« pain »), signifiant « celui avec qui l'on partage le pain ».
COMPAGNON, subst. masc. 1. Celui qui partage les occupations, les aventures, le sort d'une autre personne.
spécialement ➙ amant, ami, concubin ; correspond au féminin compagne. Politique Compagnon de route (d'un parti) : sympathisant actif.
Les premières traces du Compagnonnage remonteraient au Moyen Âge. Ce n'est qu'à partir de documents que l'on peut attester l'existence de groupements de jeunes ouvriers qui voyagent, s'entraident, pratiquent des rites en diverses circonstances et possèdent des attributs et un vocabulaire identitaires.
Selon une légende, le roi Salomon, Maître Jacques et le Père Soubise seraient les fondateurs du compagnonnage. Son objet est de permettre à chacun de s'accomplir dans et par le métier dans un esprit d'ouverture et de partage.
Dans le cas d'une personne ayant besoin d'un perfectionnement ou occupant une nouvelle fonction ou dont l'embauche est récente, le rôle de compagnon ou de compagne consiste à déterminer les compétences maîtrisées par cette personne et à déterminer ses besoins d'apprentissage, à l'accompagner et à la guider pour ...
C'est au XVe s. que le mot "compagnon" (à l'origine "celui qui mange le même pain") a pris le sens d'"ouvrier qui a fini son apprentissage"; il succédait dans cette acception au terme "valet".
Il s'agit des sept fondamentaux que sont l'accueil, le métier, le voyage, la communauté, la transmission, l'initiation et le chef-d'œuvre.
Les compagnons menuisiers et serruriers s'appellent aussi entre eux «pays». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d'un trait de caractère, par exemple «Périgord le Vif Argent». Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «affiliés».
L'éthique compagnonnique repose sur la formule suivante : « Ni se servir ni s'asservir, mais servir ». Pour les Compagnons du Devoir, le métier ne se limite pas à un savoir-faire : c'est une culture, un savoir-être.
La symbolique attachée au grade de Compagnon est particulièrement riche : le niveau, le Nombre, la coudée, la géométrie sacrée, la Force, la magie, la pierre cubique, le voyage et l'étoile sont ses principaux éléments.
Celui qui partage les mêmes joies, les mêmes peines, le même idéal que quelqu'un d'autre : Compagnon d'infortune. 4. Celui qui partage la vie de quelqu'un comme époux ou comme concubin.
Besoin qu'on lui exprime son amour
Mais que veut-elle exactement ?” Offrir des fleurs, c'est bien, mais cela ne suffit pas. La femme a besoin que l'homme lui exprime son amour à travers des gestes tendres, des caresses, des baisers, mais aussi des mots doux , des attentions et des vrais moments de présence.
concubine, conjointe, épouse, femme, maîtresse, petite amie.
Celle qui partage la vie de quelqu'un comme épouse ou comme concubine.
Le compagnonnage a pour double but de former des hommes en même temps que des professionnels qualifiés. Il permet à chaque individu l'accomplissement de ses possibilités culturelles et professionnelles, grâce à l'exercice de son métier et à la transmission des savoirs.
Le fait de porter ces anneaux est un signe visible de l'appartenance à une société compagnonnique, c'est pourquoi, le Compagnon qui désire les porter s'engage à être représentatif du Compagnonnage.
La rémunération : L'un des points forts de l'alternance est le salaire. Chez Les Compagnons du Devoir, tous les apprentis sont rémunérés à 50% du Smic dès le premier mois et même s'ils sont mineurs. Les jeunes sur le Tour de France gagnent au minimum 80% du Smic.
Le bureau de l'AOCDTF, appelé Conseil du compagnonnage, est l'exécutif de l'AOCDTF et détient donc le pouvoir décisionnel de l'Association.
Il permet aussi au Compagnon de se bâtir un caractère, un tempérament. Le Compagnon aime la liberté, et décide lui-même de son parcours. - La solidarité rassemble les Compagnons qui forment un groupe fortement uni par l'amour des métiers. Ensemble, ils sont plus forts et s'entraident.
Son nom complet est l'Association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France (AOCDTF). Les Compagnons du Devoir et du Tour de France proposent des formations destinées à aider les apprentis à s'épanouir « dans et par leur métier », grâce aux valeurs qui leur sont enseignées et qu'ils doivent respecter.
Pour marquer la fin de leur formation, les compagnons réalisent leur chef d'œuvre, qui met en valeur leurs qualités techniques et humaines. Le chef d'œuvre est un ouvrage qu'il faut réaliser pour obtenir le titre de "compagnon" et être reçu dans une société de compagnonnage.
Selon la motivation, le projet s'oriente vers les métiers du bâtiment et aménagement (carreleur, charpentier, maçon, peintre, plombier-chauffagiste…) ; des technologies de l'industrie (carrossier, chaudronnier, mécanicien…) ; des matériaux souples (maroquinier, cordonnier-bottier, sellier), les métiers du goûts ( ...
Dans les bourgs et villes du Moyen Âge, après l'An Mil, les artisans s'organisent sous forme d'associations professionnelles, les « corps de métiers », aussi appelés selon le lieu : « gildes » (ou « guildes »), « hanses »...
Le Compagnon-fini. Le Compagnon-fini n'est pas celui dont il n'y aurait plus rien à attendre parce qu'il aurait tout donné. Il est celui qui, parvenu à la pleine maturité du métier, peut donner toute sa mesure, qui est de fécondité dans la Cité.