Qu'elle dérive étymologiquement de l'adjectif latin sacer (« ce qui ne peut être touché sans être souillé, ou sans souiller »), ou du verbe sancire (« délimiter, prescrire »), la notion de sacré s'enfonce dans les profondeurs du passé humain, où prennent naissance la magie, les mythes et les religions.
1. Qui appartient au domaine séparé, intangible et inviolable du religieux et qui doit inspirer crainte et respect (par opposition à profane) : Les vestales entretenaient le feu sacré.
Le sacre sous les Carolingiens
Le premier sacre qui eut lieu à Reims fut celui de Louis le Pieux en octobre 816. Ce fils de Charlemagne, devenait par cette cérémonie, l'élu de Dieu et défenseur de l'Église.
Il désigne ce qui est inaccessible, indisponible, mis hors du monde normal, et peut être objet de dévotion et de peur. Le sacré figure la croyance de l'homme en un principe supérieur, celui du monde non intelligible.
Personne qui met une autre personne en valeur.
Le premier sacre d'un roi en France est celui de Pépin le Bref, principalement par alliance avec l'Église catholique pour assurer sa légitimité. Il est sacré une première fois en mars 752 par une assemblée d'évêques du royaume des Francs réunie à Soissons et sans doute conduite par l'archevêque de Mayence, Boniface.
3/ La cérémonie du sacre est importante pour les rois de France car : entre le Xème et le XIIIème siècle, ils cherchent à faire reconnaître leur autorité au sommet du système féodal. Leur pouvoir repose sur une autorité et un prestige unique parmi les grands seigneurs du royaume : ils sont sacrés (à Reims).
Le sacré consiste à différencier des espaces et des jours spécifiques, avec l'idée que ces espaces et ces moments nous mettent en relation avec une transcendance. Ils induisent, de la part de ceux qui s'en approchent, un respect.
Le sacré, dit Eliade, se manifeste comme une puissance d'un tout autre ordre que les forces naturelles[13]. Il ne ressemble à rien d'humain ou de cosmique. C'est le Tout-Autre (Ganz Andere) qui se manifeste[14].
Les choses sacrées sont celles que les interdits protègent et isolent ; les choses profanes, celles auxquelles ces interdits s'appliquent et qui doivent rester à distance des premières.
Le sacré n'est pas une qualité donnée qui aurait toujours déjà été là. Avant toute considération, c'est la trace de l'humain, la marque de l'homme, au sens anthropologique, qui, retrouvant sa souveraineté face à la parole institutionnelle, investit tel objet, tel lieu, telle pratique, telle personne, etc.
Le Sacré-Cœur monument historique ? Construit pour racheter les "péchés de la Commune". C'est l'apologie du meurtre des 32 000 fusillés de la Commune de Paris en huit jours. On attend les protestations des émus de la marche pacifique des femmes de 1789.
À la fin de la cérémonie, ils seront brûlés comme la chemise du roi imbibée de saint chrême. Le roi reçoit ensuite le sceptre dans la main droite et la verge, devenue main de justice, dans la main gauche, symbolisant la fonction royale la plus sacrée, la fonction de justice.
adj. Qui concerne la religion, qui a pour objet le culte de Dieu; en ce sens, il s'oppose à Profane. Les choses sacrées. Les vases sacrés.
adjectif et nom masculin. Qui appartient à un domaine interdit et inviolable (par opposition à profane) et fait l'objet d'une vénération religieuse. ➙ saint, tabou. Les livres sacrés.
Confirmation solennelle, sanction : Cette élection est la consécration de ses efforts. 5. Action de donner à quelqu'un, à quelque chose une place éminente ; fait d'être consacré : La consécration d'un chanteur.
L'efficacité des lieux et objets sacrés. Loin de répondre à une simple nécessité instrumentale, les lieux et objets sacrés sont dotés d'une réelle efficacité en raison de leur destination au culte divin et, ce faisant, parce qu'ils contribuent à nourrir la foi à l'occasion des actions liturgiques (1).
1. Qui est étranger aux choses sacrées, à la religion ou qui est en dehors de la sphère du sacré : Art profane. 2. Qui est ignorant en une science, en un art, qui n'y est pas initié : Être profane en musique.
Ce qui n'est pas sacré
La notion de profane se définit par opposition à celle de sacré : c'est tout ce qui est dépourvu de caractère religieux, sacré. Ce qui a trait au domaine temporel, par rapport au domaine spirituel.
Masculin sacré – Définition
Le masculin sacré peut se définir comme l'essence même de l'homme, ce qu'il est à sa naissance avant tout conditionnement ou impact de son environnement. Les qualités qu'on lui attribue sont souvent la force, le respect, la sagesse, l'action, la bonté, la justice…
L'origine latine du mot sacré, sacer, renvoie à ce qui appartient au domaine des dieux, tandis que le profane, profanus, désigne ce qui se trouve hors du temple.
Un cérémonial sacré
À son arrivée dans la ville, le roi fait serment de protéger l'Église, défendre la foi catholique, faire régner la paix et la justice, défendre le royaume et faire preuve de miséricorde. Le clergé et le peuple donnent leur assentiment aux cris de « Fiat, fiat ! ».
Remise du sceptre Remise de l'épée Onction Couronnement Retrouvez chaque étape de la cérémonie du sacre : Couronnement – Remise de l'épée – Remise du sceptre – Onction.
3 - Quel roi n'a pas été sacré à Reims ? Réponse : Aucun de ces trois rois n'a été sacré à Reims. Louis VI a été sacré à Orléans en 1108 et Henri IV le 25 février 1594 à Chartres. Quant à Louis XVIII, il n'a pas, comme d'ailleurs Louis-Philippe, été sacré.
Le dernier roi de France est Louis-Philippe Ier qui a régné de 1830 à 1848. Il a été remplacé par Louis Napoléon qui est devenu empereur sous le nom de Napoléon III.