Dans notre définition du chapitre 6 de la Poétique, Aristote nous donne, sans nul doute à mon avis, la finalité ou le but ultime de la tragédie [21][21]Ceci pour répondre aux interprétations qui tentent de diminuer… : ce doit être la catharsis du ou de vécus de ces émotions de pitié et de peur.
Comme la comédie, la tragédie a un double objectif : plaire et instruire (placere et docere), mais avec d'autres moyens. La tragédie suscite, selon Aristote, «la pitié et la crainte», la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui.
Mais en réalité, il altère la définition d'Aristote : la tragédie, dans la Poétique, est « la représentation d'une action noble » et non pas la représentation noble « de quelque action funeste ».
La tragédie a pour but de plaire. En effet, elle provoque la peur pour soi-même et la compassionpour autrui, deux sentiments qui étrangement procurent du plaisir. Elle a aussi une fonction morale. En s'identifiant aux héros, on apprend que certaines passions sont source de souffrance.
Elle est alors en concurrence avec la comédie, mais elle est considérée comme un genre plus noble. L'objectif d'une tragédie, selon Aristote, est de susciter des émotions fortes, telles que la pitié ou la terreur, afin de purger les passions des spectateurs : c'est la catharsis.
Pièce de théâtre caractérisée par la gravité de son langage et une action menant à une issue fatale un ou plusieurs de ses personnages.
Eschyle. Article détaillé : Eschyle. Le premier grand nom de la tragédie grecque est Eschyle. Sa carrière de poète tragique correspond à la première moitié du V e siècle av.
Structure de la tragédie classique
Le dénouement : c'est la fin de la pièce de théâtre. Le dénouement résout les problèmes exposés dans le nœud de la pièce. En principe, il est malheureux dans la tragédie 2.
Loin d'en être prisonnier, Racine exploite les contraintes de la tragédie classique pour obtenir un maximum d'intensité. Le dénouement doit restaurer la morale compromise par le déchaînement des passions. Ses tragédies s'achèvent par la déploration, la compassion et les larmes.
Eschyle : Il a vécu de 525 à 456 av. J. -C.. Il est le premier Tragique, au sens absolu du terme, le premier de tous les temps.
Juste la fin du monde est structurée comme une tragédie avec le Prologue de Louis qui fait songer au chœur tragique annonçant le destin des personnages. Le prénom Louis porté par trois générations d'hommes inscrit l'histoire familiale dans une lignée et donne une dimension héréditaire à cette histoire familiale.
Mais malgré ces différentes approches, depuis Aristote, on distingue trois grands genres : l'épique, le lyrique, et le dramatique (en réalité, dans sa Poétique, Aristote ne distingue que le genre dramatique et le genre poétique).
Denouement tragédie
LE DENOUEMENT DE TRAGEDIE = quel qu'il soit, c'est un RETOUR à un ORDRE ; il dénoue une situation initiale qui s'est compliquée par des péripéties ; il résout les contradictions, apporte une solution et intervient quand les obstacles ont été supprimés.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Enfin, Aristote a énoncé le principe de non-contradiction. Il est le principe selon lequel il est impossible que le même attribut appartienne et n'appartienne pas en même temps, au même sujet et sous le même rapport, ainsi que celui du tiers exclu.
Chez Aristote
Dans sa Métaphysique, Aristote fait du mot principe (« arkhè ») ce par quoi une chose est, ce par quoi une chose change, ou ce par quoi une chose est connue. On peut alors parler d'un principe d'être, d'un principe de changement, ou encore d'un principe épistémologique.
La terreur tragique naît souvent chez Racine, comme dans l'Œdipe grec, de la connaissance que l'on a de la destinée du héros, alors qu'il l'ignore encore lui-même. Tantôt les personnages se font illusion sur leurs chances de bonheur ; tantôt quelque chose de la situation leur est volontairement caché.
Une tragédie se compose de six éléments, qui sont respectivement la fable (ou intrigue de la pièce), les personnages , la diction, la pensée, le spectacle, et enfin la mélodie (car le spectacle tragique était accompagné de musique).
Un amour intense et obsessionnel, qui devient le pivot et le but unique d'une existence, mérite ainsi d'être caractérisé comme une passion dans le sens où l'individu ne peut lutter contre des sentiments encore accrus par les obstacles ou l'interdit.
La dernière partie de la pièce correspond au cinquième acte : le dénouement. C'est dans cette partie que la situation va se régler.
La tragédie moderne est un fabuleux mariage entre le drame romantique, la comédie et bien sûr la tragédie. Ce mélange des genres existe depuis le XIXe siècle grâce notamment à Victor Hugo et Alfred de Musset. Les tragédies modernes traitent des drames contemporains et des faits historiques qui bouleversent le monde.
Une tradition lie à ce haut fait d'armes les trois principaux poètes tragiques grecs : Eschyle, âgé de quarante-cinq ans, y participa ; le tout jeune Sophocle mena le chœur des éphèbes qui célébra la victoire ; Euripide naquit, dit-on, sur cette île, le jour même de la bataille.
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.