En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
Vous êtes exonéré du paiement des droits de succession si vous remplissez les 3 conditions suivantes au moment du décès : Avoir constamment vécu avec le défunt durant les 5 années ayant précédé son décès. Être célibataire, veuf, divorcé ou séparé de corps.
Autre avantage non négligeable : les plus-values et les intérêts générés par les versements effectués après 70 ans sont entièrement exonérés d'impôts. De plus, l'espérance de vie est encore longue à 70 ans.
Édictée par l'article 757 B du Code général des impôts (CGI), la règle applicable aux sommes versées sur le contrat à partir de 70 ans se résume ainsi pour tous les contrats souscrits depuis le 20 novembre 1991 : Exonération de droits sur les sommes versées jusqu'à 30.500 euros.
Dans ce cadre-là, les sommes transmises (capital et intérêts) bénéficient d'un abattement allant jusqu'à 152 500 € par bénéficiaire. Au-delà de ce montant, un taux forfaitaire de 20 % s'applique jusqu'à 700 000 €. Pour les sommes transmises au-delà de ce montant, le prélèvement s'élève à 31.25 %.
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).
Les intérêts d'une assurance-vie sont exonérés d'impôt sur le revenu si le rachat résulte de la liquidation judiciaire. La liquidation peut concerner l'une des personnes suivantes : Celui qui a souscrit le contrat. Époux ou partenaire de Pacs : Pacs : Pacte civil de solidarité du souscripteur.
Les plus de 70 ans bénéficient en effet d'une exonération de charge sociale sur les emplois à domicile. Une mesure instaurée en 1987 mais devenue très coûteuse avec le temps du fait de l'augmentation de l'espérance de vie.
La déclaration au notaire des contrats d'assurance vie n'est pas obligatoire en cas de succession. Selon le Code des assurances (article L132-12), le capital ou la rente versé lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire désigné ne fait pas partie de la succession de l'assuré.
Dans la majorité des cas, nul besoin d'informer le notaire que vous êtes bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, comme la loi le stipule, « Le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l'assuré.
Exonération totale
Vous êtes totalement exonéré du paiement des droits de succession pour les biens suivants : Réversion de rente viagère entre époux ou entre héritiers en ligne directe. Monument historique, sous conditions (immeubles classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques)
Cet abattement ne s'applique qu'aux seules cotisations versées avant les 70 ans de l'assuré. Les versements effectués après cet âge font l'objet d'un autre abattement fiscal. Dans ce cas, il s'agit d'un abattement unique de 30 500 €, que se partage l'ensemble des bénéficiaires du contrat.
pour tout autre bénéficiaire de la succession si l'actif brut successoral est inférieur à 3.000 euros, aucune déclaration de succession n'est à remplir.
Chaque parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 € par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer. Un couple peut donc transmettre à chacun de ses enfants 200 000 € en exonération de droits. Cet abattement de 100 000 € peut s'appliquer en une seule ou en plusieurs fois tous les 15 ans.
Après 70 ans, il est encore possible d'effectuer des donations à vos proches en bénéficiant d'un abattement plus ou moins important en fonction de votre lien de parenté. Toutefois, ces abattements ne sont renouvelés que tous les 15 ans et sont concernés par le rappel fiscal.
Lorsque le revenu net global est compris entre 15 560 € et 25 040 €, l'abattement est de : - 1 242 €, si le contribuable ou un seul membre du couple soumis à une imposition commune est âgé de plus de 65 ans ; - 2 484 €, pour les foyers dans lesquels les deux membres du couple ont plus de 65 ans.
Si l'ascendant a plus de 75 ans, cette aide fiscale est possible dès lors que son revenu imposable est inférieur au plafond de ressources fixé pour l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa/minimum vieillesse) : 10 881,75 € pour une personne seule (revenus de 2021) ; 16 893,94 € pour un couple.
Abattement spécial accordé aux personnes âgées et aux invalides. L'article 157 bis du code général des impôts (CGI) prévoit que les contribuables âgés de plus de soixante-cinq ans et les invalides de condition modeste peuvent bénéficier, pour le calcul de l'impôt, d'un abattement sur le revenu imposable.
Si vous avez souscrit un contrat d'assurance vie, vous êtes obligé de payer les cotisations, qui sont aussi appelées primes : Cotisation versée par le souscripteur à l'assureur.
L'assurance vie ne fait pas partie de la succession du défunt. Cela signifie que le capital transmis aux bénéficiaires désignés dans le contrat n'est pas soumis aux droits de succession. Le capital transmis hors succession bénéficie donc de la fiscalité favorable de l'assurance vie.
Un impôt attractif : abattement de 152 500 € par bénéficiaire puis un taux fiscal à 20% (31.25% au-delà de 700 0000 €). Une fiscalité qui permet d'éliminer tout l'impôt pour le commun de mortels. Impôt : 100 000 * 20% = 20 000 €.
Quelques mots sur le régime fiscal du contrat d'assurance vie. L'article L. 132-11 du Code des assurances dispose que : "Lorsque l'assurance en cas de décès a été conclue sans désignation d'un bénéficiaire, le capital ou la rente garantis font partie du patrimoine ou de la succession du contractant".
Quels sont les frais de succession sur un compte bancaire ? Les frais de succession prélevés par les banques ont été relevés à 128 € en moyenne en 2021.