En effet, comme nous l'avons dit plus haut, le mythe peut prendre la place ou seconder le discours rationnel et argumentatif lorsque celui-ci est incapable d'expliquer quelque chose ou de convaincre, par exemple.
1Le mythe est un discours qui affiche sa transparence ; il prétend dévoiler une réalité cachée, et la fonction référentielle semble donnée comme essentielle, mais ce n'est là qu'une mystification, une ruse de l'énonciation. Le mythe vise moins à représenter la réalité qu'à la transformer.
Dans sa fonction sociale le Mythe n'est plus un instrument de justification des sociétés car il devient le moyen de contestation et de mobilisation dans les luttes pour le pouvoir. Les récits mythiques furent aussi une arme puissante pour les révoltes et les subversions.
Le mythe devient là encore l'histoire du développement de l'homme : il est le seul à honorer les dieux, mais étant asocial, il n'arrive pas à fonder une communauté qui assurerait sa survie. Et Zeus, inquiet lui envoie alors la science politique (et d'abord Pudeur et Justice).
Un mythe est conçu dans l'intention d'expliquer la cause de phénomènes connus, c'est-à-dire avoir une fonction étiologique (rechercher les causes). Un mythe explique à l'homme les principes qui guident sa vie terrestre, partant de la création pour expliquer des réalités présentes dans sa vie.
Une véritable appropriation du mythe a lieu, à travers le prisme des préoccupations contemporaines. Ils servent d'intermédiaire pour exprimer des problèmes universels, mais auxquels les sociétés humaines donnent des réponses très variées : l'identité, la résistance, la volonté, le pouvoir…
Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc.
Les Olympiens ne pouvaient toujours pas régner paisiblement, car Gaia engagea les terribles et sauvages géants pour combattre Zeus dans ce qui fut appelé la Gigantomachie.
Fils du Titan Japet, Prométhée appartient à la lignée des « dieux antérieurs », vaincus par Zeus ; il va entrer en conflit avec lui…
Prométhée a ainsi symboliquement apporté la technique aux hommes. Ce mythe montre que ce qui semblait être une faiblesse de l'homme, à savoir son dénuement originel, est en fait ce qui lui a permis de devenir la seule espèce libre de se réinventer en permanence.
Un mythe offre aux hommes une vision romancée de ses valeurs, de ses idéaux, il organise et justifie les équilibres, les tensions et les règles dont nous avons besoin pour vivre avec notre temps. Sans mythe, une société risque la dispersion et le chaos.….
C'est aussi une notion fort complexe : un récit que les gens croient – mais pas le locuteur lui-même ; un mensonge donc important, fondateur, mystique, un grand mensonge, qui peut mériter le respect et certainement l'étude.
Un mythe est un récit fabuleux, qui a la prétention d'expliquer la vérité des choses. Il décrit, de façon imagée, l'origine du savoir et des institutions. Il occupe donc une place privilégiée au sein de la société car sa finalité est d'éclairer des phénomènes, en apparence, inexplicables.
Le mot de mythe vient du grec mythos qui signifie un « récit imaginaire ». Le mythe est donc avant tout une histoire inventée. Elle sert à expliquer différentes choses. D'abord, elle cherche à expliquer le monde et son origine.
La mythologie grecque nous est parvenue grâce à un vaste ensemble de textes dont les plus anciens sont les épopées d'Homère et les poèmes d'Hésiode, principalement la Théogonie, mais aussi par les arts picturaux comme la céramique ou par les monuments sacrés.
Quel est le lien entre le mythe et la philosophie ? - Quora. Parce que la philosophie sans mythe et comme un disque vinyle sans pochette. C'est le mythe qui donne envie de regarder ce qu'il y a à l'intérieur. Mais le mythe touche aussi une partie profonde de l'être que la philo plus mentale ne peut percevoir.
D'Éros à Cupidon
Dans la mythologie romaine, Cupidon (du latin cupido signifiant « désir », « passion ») est le fils adultérin de Vénus et de Mars. Dieu de l'amour, il est assimilé à Éros.
Dans la mythologie grecque, Hadès (en grec ancien ᾍδης ou Ἅιδης / Háidēs) est une divinité chthonienne. Il est un Cronide, frère de Zeus et de Poséidon. Comme Zeus gouverne le Ciel et Poséidon la Mer, Hadès règne sous la terre et pour cette raison il est souvent considéré comme le « maître des Enfers ».
D'innombrables sanctuaires lui sont consacrés, les plus vénérables étant celui de Dodone, en Épire, et celui d'Olympie. Les Romains assimileront Jupiter à Zeus. Les attributs traditionnels de Zeus sont l'égide, le sceptre, le trône, la foudre, le chêne, l'aigle.
Dans la mythologie romaine, Uranus est la transcription directe en latin du dieu grec Ouranos. Il est le dieu du Ciel.
Parmi les dieux et déesses de cette religion polythéiste, il en est un qui est au dessus des autres : Zeus, le dieu des dieux.
Une forme narrative. Le mythe est d'abord une histoire et se présente sous la forme d'un récit: il raconte. Cette structure narrative est fondamentale; elle permet de définir le mythe, par opposition au symbole ou à l'allégorie, qui sont des figures non narratives.
Etudier le mythe, c'est étudier une façon de penser et de voir le monde qui se distingue de la philosophie, et en ce sens, le mythe a sa place en cours de Philosophie, car il permet aux élèves de mieux comprendre la naissance du discours philosophique, en rupture avec le récit mythologique.
Le châtiment de Sisyphe est en fait une métaphore de la condition humaine qui sert à montrer ce qui nous échappe. Le mythe de Sisyphe expose la condition humaine et interroge, à partir de là, le sens de l'existence. En effet, vivre pour toujours accomplir les mêmes gestes ne semble pas très réjouissant…