Après l'ovulation, le follicule qui s'est rompu est transformé en corps jaune et la production de la seconde hormone ovarienne, la progestérone, augmente rapidement en même temps que celle d'œstradiol.
Juste avant les règles, le taux de progestérone chute brutalement et cela peut expliquer une modification de l'humeur. Mais il n'y a pas de vérité absolue. Certaines femmes le vivent bien, d'autres le vivent très mal. Les femmes ne sont pas que des hormones.
Sous l'effet de la progestérone, le cerveau cesse progressivement de sécréter la FSH et la LH : les ovaires diminuent leur production d'estrogènes, puis de progestérone, jusqu'au prochain cycle. La diminution des taux sanguins de l'ensemble de ces hormones est responsable du déclenchement des règles.
Votre taux d'œstrogène est à son niveau le plus bas le premier jour de vos règles ; à partir de ce jour, il commence à augmenter au fur et à mesure du développement des follicules.
Fatigue chronique, faiblesse musculaire, étourdissements (en passant de la position assise à la position debout), envies de sel, diminution de l'appétit et perte de poids sont quelques-uns des symptômes qui y sont associés.
De la même manière que pour les femmes enceintes, le ventre peut être gonflé durant le cycle menstruel. Et ces ballonnements sont, une fois encore, dus à l'augmentation de progestérone qui peut entraîner des inconforts intestinaux, dont des gaz.
Manque d'énergie, difficultés de concentration, troubles de la mémoire, du sommeil, sautes d'humeur, spottings… ces symptômes ne sont qu'un aperçu des conséquences possibles d'un manque de progestérone.
graines de lin, de tournesol, etc.
Le THS (oestrogène avec ou sans progestatif) est efficace pour atténuer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la sécheresse vaginale, mais que l'utilisation du THS , même à court terme, est liée à l'accroissement des risques de caillots de sang, d'accidents cérébrovasculaires et des maladies coronariennes.
Effets de la progestérone
Elle relâche l'utérus. Elle favorise la nidation et le début de grossesse. Elle calme les contractions. Elle prépare l'utérus aux règles.
Il est bas pendant la phase folliculaire, augmente brusquement lors de la phase lutéale pour atteindre un maximum 5 à 10 jours après le pic de LH (l'hormone lutéinisante, qui déclenche l'ovulation). Les taux diminuent ensuite, sauf en cas de grossesse.
La chute du taux d'œstrogènes en particulier cause les changements d'humeur avant les règles. L'œstrogène peut en effet entraîner une baisse des niveaux de sérotonine dans le cerveau, une substance chimique très importante pour rester de bonne humeur.
Les oestrogènes et la progestérone tendent à empêcher l'apparition de graisse abdominale tandis que le cortisol, l'hormone associée au stress, favorise la prise de graisse abdominale, autant chez les femmes minces que chez les femmes en surpoids.
Le stress, le tabac et l'exposition aux métaux lourds jouent les trublions en contrariant l'activité des glandes endocrines. Leur impact est particulièrement délétère sur les ovaires, la thyroïde, le pancréas et les glandes surrénales.
Les déséquilibres hormonaux se produisent lorsqu'il y a trop ou trop peu d'une hormone dans le sang. En raison de leur rôle essentiel, leur surproduction ou sous-production peut entraîner des déséquilibres, qui peuvent eux-mêmes provoquer des effets secondaires importants, dans tout l'organisme.
Le bilan hormonal est idéalement pratiqué à J-3, ou entre le 2ème (J-2) et le 4ème (J-4) jour du cycle menstruel (le premier jour du cycle étant le premier jour des règles) en ce qui concerne la FSH, LH, 17 Bêta Oestradiol, Progestérone, Inhibine B.
Augmenter les apports en vitamine C et en vitamine B6
C'est le cas de la vitamine B6, qui est nécessaire à la production de progestérone. Mais elle l'est aussi à la décomposition de l'œstrogène dans le foie. D'ailleurs, la vitamine B6 est également une vitamine clé de la grossesse et de la fertilité.
DHEA : l'hormone de jeunesse pour une belle peau.
Non. Un traitement hormonal bien équilibré n'entraine pas de prise de poids comme l'ont confirmé plusieurs études scientifiques.
Causes d'infertilité relatives au déséquilibre hormonal
Une production diminuée ou une non-production de l'hormone folliculo-stimulante (FSH) provoque le développement partiel uniquement des follicules ovariens. Les ovaires, par conséquence, ne produisent pas d'ovules matures.