Face à la liberté s'oppose l'idée de destin, de déterminisme, de fatalité (fatum) comme synonyme d'un enchainement inexorable entre les causes et les effets et dont on ne pourrait s'extraire.
Ainsi, le seul obstacle à sa liberté serait de ne pas la reconnaître, de vouloir y renoncer par lâcheté. Mais alors, ce n'est même pas à la liberté que l'on renonce (puisqu'on y est condamné), mais à sa jouissance. En ce sens, être libre serait non pas éviter les obstacles mais au contraire s'y confronter.
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (article4 de la DDHC de 1789). C'est parce que tout le monde a un droit égal à la liberté que ma liberté est limitée par celle des autres et la leur par la mienne. Notre liberté n'est donc pas absolue.
Pour Platon (5e s. av. J.C.), par exemple, la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut (ce qui voudrait dire que l'on est tyrannisé par ses désirs), mais d'être capable d'accomplir le bien.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
Sartre définit la liberté comme : “L'être même du Pour-soi qui est« condamné à être libre ».”Être libre” ne signifie pas “obtenir ce que l'on a souhaité”, mais plutôt “déterminer par soi-même ce que l'on souhaite” (au sens large de choisir). En d'autres termes le succès n'est pas important par rapport à la liberté.
« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » est un célèbre adage qui signifie, en général, qu'un individu doit pouvoir faire l'exercice de sa liberté sans que celui-ci limite la liberté des autres ou soit nuisible aux autres.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
La liberté, le plus simplement possible peut-être définie par l'absence de chaînes. Un esclave par exemple est un homme qui n'est pas libre. L'homme libre ne peut être soumis, c'est celui qui fait ce qu'il veut, qui ne souffre d'aucune contrainte.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
Cela signifie que si l'on prive l'homme de sa liberté, alors, il n'est plus vraiment un homme. En effet, nous sommes des êtres doués de raison. La raison est ce qui permet à l'homme de comprendre les choses qui l'entourent. Mais, la raison n'est pas le principe qui le pousse à agir.
La liberté est une notion clé en philosophie, au programme de terminale. Elle se définit, négativement, comme l'absence de contrainte; positivement comme l'état de celui qui fait ce qu'il veut.
La loi est bien un frein sinon un obstacle à la liberté puisqu'à ma volonté. Ainsi la loi comme ce qui s'impose à tous est d'abord un empêchement d'agir pour chacun. Cependant dans le cadre d'une vie en société il y a nécessairement des règles qui doivent s'imposer afin de rendre l'existence ensemble possible.
Locke pense donc que la seule véritable liberté est une « liberté civile » (cive = le citoyen) càd garantie par des lois. Il s'oppose ici aussi à l'opinion courante : la loi ne consiste pas, dit-il à « limiter » l'action comme on le dit souvent. Elle ne doit pas être perçue comme « une contrainte » (cf.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
C'est la liberté qui est considérée comme absolue : on ne dit rien du caractère de la conscience qui peut être, elle aussi, considérée comme absolue ou relative. De même, la liberté, pour certains, sera considérée comme relative.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
Cette expression est à la fois un précepte et un proverbe : il apprend à restreindre ses libertés en communauté, mais il est aussi utilisé pour mettre en garde contre tout abus de pouvoir. Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres.
Parce que Victor Hugo c'est une valeur sûre. Déjà en 4ème pendant les dissert' de français je sortais une citation d'Hugo c'était la moyenne assurée. « La liberté commence, là où l'ignorance finit » qu'est ce que j'ai pu la caler celle là !
Si la liberté de chacun est sans limite, une personne ne tardera pas, au nom de sa propre liberté, à empiéter sur celle des autres. Pour chaque liberté fondamentale, le législateur précise quelles en sont les limites, de manière à ménager les droits de chaque citoyen. La liberté d'expression peut constituer un exemple.
Comme je l'ai développé ailleurs (1987), Freud, avec sa théorie psychanalytique, met en évidence que l'homme, contrairement à ce que le « siècle des lumières » avait décrété, n'était ni libre ni autonome ! Il aura mis un certain temps avant d'en arriver à des constatations aussi tranchées.
L'idée de Dieu n'est pas la religion. Cette notion désigne la relation intime que le croyant a avec Dieu, l'idée qu'il s'en fait. Cette relation n'a pas à être l'objet d'un cours de philosophie.
le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité d'une personne. le droit au respect de la vie privée et familiale. la liberté d'expression. la liberté de pensée, de conscience et de religion.