Cet Etat était doté de plusieurs langues officielles : la Savoie et la vallée d'Aoste était administrées en français. Une partie des habitants y utilisait également au quotidien une autre langue : le francoprovençal, appelé aussi patois.
Le savoyard (savoyâ ou savoyârd [sa. vɔ. ˈjaː]) est le nom donné aux dialectes de la langue francoprovençale (ou arpitane) parlés en Savoie (Savouè). Il s'agissait de la variante francoprovençale la plus parlée en France, avec un nombre de locuteurs estimé à 35 000 personnes en 1988.
Le 24 mars 1860, un traité est signé pour rattacher la Savoie à la France.
Le toponyme signifie « [le pays des] sapins », dérivant du gaulois *sapo- qui veut dire « sapin », et uidu-, « arbre, bois ». Lorsqu'en 1860, le duché de Savoie est réuni ou annexé, suivant les observateurs, à la France, deux départements sont créés le 25 juin.
Dans notre région, depuis 1984, les départements qui se sont le plus enrichis sont la Haute-Savoie, la Savoie et l'Ain en raison de l'essor du travail frontalier avec la Suisse. En 2018, 17 départements ont leur revenu fiscal par habitant supérieur à la moyenne nationale.
Bien que Nice n'ait jamais été italienne – elle appartenait au Royaume de Piémont-Sardaigne jusqu'à ce qu'elle devienne française en 1860 –, les relations avec l'Italie, nées en 1861, ont toujours été importantes.
À la fin des années 1850, Napoléon III négocie une alliance avec le petit royaume de Piémont‑Sardaigne et son roi, Victor‑Emmanuel II, qui cherche à unifier l'Italie contre l'Autriche. En échange de son soutien militaire, l'empereur obtient le rattachement du duché de Savoie et du comté de Nice à la France.
Novembre 1812, Napoléon vient de perdre la campagne de Russie. Cet événement va redessiner entièrement la carte de l'Europe et notamment de la Savoie française qui est rendue au Duché de Savoie.
Le 24 mars 1860, par le traité de Turin, Nice et la Savoie reviennent à la France. Napoléon III obtient ces deux territoires en récompense de son intervention militaire contre l'Autriche, aux côtés du royaume du Piémont, et en échange de l'annexion de l'Italie centrale par le Piémont.
Les expressions incontournables
Comme pour chaque patois, les expressions suivantes sont utilisables quotidiennement : Bonjour se dit “Adieu“. Au revoir : “Arvi pa” ou simplement “Arvi”. Zut : “vin diou“
Dans ce cas, dites-lui « Ye t'âmoù », qui est la traduction de « Je t'aime » en patois savoyard.
− Personne qui habite la Savoie ou en est originaire. Une jeune Savoyarde, qui a eu un petit enfant au Montenvers d'un jeune voyageur élégant, s'habille en homme et, suivie de son petit marmot, fait le métier de décrotteur sur une place de Turin (Stendhal, H. Brulard, t. 1, 1836, p.
Le terme de patois est utilisé en Belgique, France, Italie et Suisse pour désigner indifféremment toute langue minoritaire ou dialecte local, dans certains contextes et parfois avec une connotation dépréciative. Le mot est rarement utilisé au Canada.
Le 24 mars 1860 , Napoléon III et Victor-Emmanuel II signent le traité de Turin, qui prévoit l'annexion de Nice à la France en échange d'une aide de Napoléon III contre les Autrichiens et d'une assistance à Victor-Emmanuel II dans son désir d'unifier l'Italie. Un plébiscite est organisé.
Les 15 et 16 avril 1860, 6810 des 7912 électeurs inscrits à Nice (tous les hommes de plus de 21 ans) se prononcent sur le rattachement de Nice à la France. Le 11 juin, un décret impérial promulgue le traité de rattachement et le 12 un senatus consulte proclame l'application des lois françaises.
Signé à Turin le 24 mars 1860 entre la France et la Sardaigne. [La France et la Sardaigne signent un traité d'alliance le 26 janvier 1859 afin de chasser l'Autriche d'Italie du Nord. Favorisant l'unité italienne, Napoléon III veut récupérer Nice et la Savoie perdues par la France en 1814.
Le département de la Savoie (/sa. vwa/, en arpitan savoyard : Savouè) est un département français de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont le chef-lieu est la ville de Chambéry. Ses habitants sont connus sous le nom de Savoyards.
Victor-Emmanuel II considère que le soutien de la France dans le projet d'unification italienne justifie le lui céder Nice et la Savoie. En effet, la construction de l'unité italienne passe par une guerre contre l'Autriche en 1859 (« la guerre en Italie », doc.
En échange de l'aide française contre l'occupation autrichienne, le royaume de Piémont-Sardaigne propose, par le traité de Turin du 24 mars 1860, de céder la Savoie et Nice à Napoléon III. Ce rattachement à la France devient effectif après un plébiscite organisé auprès des Niçois et des Savoyards.
La ville de Nice est aussi appelée « Nissa la bella » par ses habitants.
Cemenelum devient la capitale des Alpes-Maritimes, province créée par l'empereur Auguste en 14 avant J,-C.
Victor de Cessole (1859-1941), petit-fils d'Hilarion, habita la villa durant de nombreuses années.