Le mooré est la langue la plus répandue. Parlée par 53 % de la population du Burkina, c'est surtout la langue des Mossis et des Gourounsis. Le mooré (ou mossi) est aussi parlé dans les pays voisins tels que le Ghana, la Côte d'Ivoire et le Mali; on peut estimer le nombre de locuteurs du mooré à cinq millions.
Héritage. Ouédraogo est considéré comme l'ancêtre et le fondateur du peuple des Mossis, qui forment l'ethnie la plus importante du Burkina Faso.
Parmi cette gamme de langues locales, le mooré, le fulfudé (ou peul) et le dioula sont vus comme les principales langues nationales (Géraldine, 2007). Ces trois langues ont été choisies en 1974 car, considérées par l'État comme des langues véhiculaires dans le pays (Géraldine, 2007).
Cette langue est parlée par environ deux millions de locuteurs, à l'ouest du Mali, à l'est du Sénégal et de la Gambie, et au sud-est de la Mauritanie. Une importante diaspora de Soninkés existe à travers le monde, et notamment en France et en Côte d'Ivoire.
Les Ouédraogo sont les ancêtres du peuple Mossi, le plus grand groupe ethnique du Burkina Faso.
Et celle d'un roi de Ouagadougou, Naaba Baongho II (1982-), qui s'est imposé comme la personnalité « coutumière » la plus influente du pays et la plus proche du régime34.
Après plusieurs mois de vie commune, l'amour naquit entre la princesse Yennega et Rialé le chasseur d'Éléphants. Ils se marièrent et de leur union naquit Ouédraogo (Cheval mal) en l'honneur de l'Etalon qui l'avait conduit auprès du chasseur. Ouédraogo signifie donc « Étalon ».
15Chez les Mossi, les formes prises par les alliances coutumières permettent à tout adulte, quel que soit son âge, d'obtenir, tôt ou tard, un conjoint (plusieurs dans le cas d'hommes polygynes) et de rester marié toute sa vie.
Parmi la cinquantaine de langues parlées, trois sont « langues nationales » : le mossi ou mooré (langue véhiculaire à Ouagadougou) ; le dioula, langue du commerce (véhiculaire en Afrique de l'Ouest) ; le foulfoudé, langue des Peuls.
Le royaume mossi est un royaume africain. Le terme désigne en fait plusieurs royaumes qui se sont succédé dans l'actuel Burkina Faso et ont dominé le cours supérieur de la Volta à partir du XI e siècle, jusqu'à l'arrivée des Français en 1896 et à la création de la Haute-Volta en 1919.
“Mam pa nong a sẽn sagl maam to-to wã ye.”
C'est pourquoi celui-ci a été constitué d'emprunts à plusieurs langues. Burkina signifie « homme indépendant » ou « intègre » en mooré (parlé par les Mossis) alors que faso est la « maison du père », donc la patrie, en dioula.
Le Mogho Naaba, chef traditionnel de l'éthnie Mossi majoritaire au Burkina Faso, aurait joué un rôle dans les tractations entre militaires qui ont permis d'éviter au pays un bain de sang potentiel. Le Naaba règne sur un royaume qui date de plusieurs siècles.
C'est de ce mariage que naquit Oubri, fondateur de la dynastie Mossi de Ouagadougou et de Ouahigouya. En effet, Oubri conquiert la région de Ouagadougou, puis un de ses descendants, Yadega, aborde le Yatenga actuel par le Sud et s'en empare, devenant le fondateur de la dynastie de Ouahigouya.
Les Mossi ont été à l'origine de plusieurs royaumes importants. Les royaumes Gourmantché, du Yatenga et de Ouagadougou sont ceux qui ont eu le plus grand rôle historique. Le royaume de Ouagadougou, situé dans l'actuel Burkina Faso, semble avoir été fondé vers 1220 par Oubri.
1. Blaise Compaoré Homme politique burkinabè qui a été Président de la République de 1987 à 2014, il possède une fortune estimée a 13.7 million $.
Oubri qui, selon les traditions orales, est arrivé au plateau mossi en 1150, est le premier Mogho Naba. C'est lui, le petit-fils de Ouédraogo, fondateur du royaume Mossi au XIIIe siècle et fils de Yennenga.
Fada N'Gourma aurait ensuite été fondé sous le règne de Yendabri, 14è empereur des Gourmantchés qui régna de 1709 à 1736. Ses fondateurs, les Natambas seraient venus de Ojabwa dans la Kompienga à la recherche du chef de Bugi (près de Fada).
Qá mòxô ? Bonjour, comment ça va? Án tòxô ?