La maladie de Verneuil, ou hidrosadénite suppurée, touche un peu plus les femmes que les hommes et elle est fréquente chez l'adolescent et l'adulte jeune. Elle touche 1% des Français et 4% chez les 12-34 ans, selon les estimations de l'Association française pour la recherche sur l'hidrosadénite.
Leurs causes
L'abus d'exposition au soleil est un autre facteur de risque, puisque les UV en excès ont tendance à épaissir le derme et à favoriser l'apparition de kystes.
# Qu'est-ce que la maladie de Verneuil? La maladie de Verneuil est une maladie de la peau, décrite en 1854 par le chirurgien du même nom. Elle se manifeste par des nodules (formations cutanées arrondies et saillantes) douloureux, et des abcès (amas de pus collecté dans une cavité).
« Un kyste bénin peut causer un inconfort ou peut s'infecter, mais il ne causera pas d'autres problèmes. Il ne se répandra pas », explique le pathologiste François Gougeon. La seule exception : les tumeurs kystiques sur les ovaires et les reins, qui ont l'aspect d'un kyste, mais qui sont une tumeur maligne.
Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
Le kyste est le nom donné aux lésions anormales de l'ovaire. Ils peuvent être de nature cancéreuse ou non. Plus de 65 % des kystes détectés à l'échographie sont bénins. Ils sont séparés en différents groupes selon la nature des cellules qui les composent.
Ainsi, les adénomes sont parfois cancéreux mais dans la grande majorité des cas, ils sont bénins. Parmi eux, on classe les polypes du colon, les adénomes du canal biliaire, et les adénomes hépatiques ; Fibromes se développent sur les tissus connectifs ou fibreux et surtout sur ou autour de l'utérus.
Dans le cas où le kyste est bénin, la grosseur est visible, palpable mais ne présente aucun danger pour le patient. Ces kystes partent naturellement ou à la suite d'un traitement léger. Dans le cas où ils seraient malins, les kystes sont plus dangereux et requièrent un traitement plus lourd.
Un kyste infecté peut se rompre spontanément pour laisser s'écouler le sébum qu'il contient. En cas d'infection, un traitement antibiotique (par voie orale ou locale) doit être mis en place avant un retrait chirurgical du kyste.
La torsion de l'ovaire : cette complication survient en cas kyste « lourd » et se manifeste par une importante douleur, accompagnée de nausées ou vomissements. L'hémorragie intra-kystique : cette complication (saignement) se retrouve essentiellement dans les kystes dits fonctionnels.
Une infection par des bactéries (streptocoque, staphylocoque,...) est souvent présente dans les stades précoces de la maladie mais n'est pas la cause initiale. Le tabac pourrait être un facteur déclenchant. La maladie de Verneuil a une composante génétique puisque des cas familiaux sont observés.
Si vous avez une maladie de Verneuil des fesses et/ou pli anal datant de 30 ans et que vous ne traitez pas depuis 30 ans, oui, vous avez un risque de cancer de peau à ce niveau accru.
Dans le cadre d'un kyste sébacé infecté, le médecin vous prescrira un traitement local antiseptique ou antibiotique à appliquer sur le kyste. Parfois un traitement antibiotique par voie générale sera nécessaire pour une durée de 5 à 7 jours.
"Les kystes ne provoquent souvent aucun symptôme mais s'ils compriment les racines nerveuses, les kystes de Tarlov sont alors responsables de douleurs du sacrum dans le bas du dos, dans les fesses, le bassin et les jambes. "
L'argile verte est un remède naturel souvent plébiscité. Elle est particulièrement utile dans la prise en charge du kyste synovial. En effet, cette terre riche en silicates possède des propriétés absorbantes et elle permet de drainer les liquides et certaines toxines hors du corps.
Définition : c'est quoi au juste un nodule ? C'est une boule de tissu solide (ce qui la distingue du kyste qui lui est une boule remplie de liquide qui peut être vidée de son contenu). Elle peut apparaitre n'importe où dans le corps : sur la thyroïde, un sein, un poumon, un rein, sous la peau…
L'échographie est la modalité la plus souvent utilisée comme examen complémentaire à la mammographie. Elle est capable dans la majorité des cas de faire la différence entre une lésion kystique ou solide et donc de guider la suite de l'investigation. Elle peut aussi différencier un fibroadénome d'une lésion suspecte.
La chirurgie
Dans la plupart des cas, l'opération est réalisée par cœlioscopie sous anesthésie générale. Elle consiste à ouvrir la coque ovarienne, à disséquer le kyste et à l'extraire pour obtenir une analyse fiable. Exceptionnellement, l'on procède à une laparotomie ou ouverture de l'abdomen.
Kyste ou fibrome, quelle différence ? « L'adénofibrome est une tumeur bénigne mais solide, alors que le kyste contient du liquide qui sera ponctionné s'il est volumineux, visible, palpable ou douloureux.
Ne pas ignorer les signes d'alerte
Avant tout, il faut consulter devant tout phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Certains types de cancer peuvent entraîner un gain de poids. Le cancer de l'ovaire et le cancer colorectal, par exemple, peuvent causer l'accumulation de liquide dans les jambes ou l'abdomen. Ce type d'œdème porte le nom d'ascite.
Les kystes peuvent se développer n'importe où sur le corps et dans les organes : sous la peau, sur des os, dans le foie, le cerveau, les reins, les seins, etc. Il en existe plusieurs dizaines de sortes, que l'on nomme généralement selon l'endroit où on les trouve.