Les hallucinations visuelles qui apparaissent dans un contexte psychiatrique peuvent être consécutives à une maladie mentale. Ainsi, l'hallucination visuelle peut être un symptôme de la schizophrénie, de la psycho maniaco-dépressive ou de la psychose hallucinatoire.
Elle peut être causée par une maladie psychiatrique, une maladie neurologique ou une consommation de substances (alcool, champignons, drogues) et de médicaments. Elle s'impose dans l'esprit de la personne sans que celle-ci ne puisse la contrôler.
Toutefois, nombreuses sont les circonstances où le cerveau peut produire des illusions visuelles ou auditives : les migraines, les crises d'épilepsie, la maladie d'Alzheimer ou d'autres maladies neurodégénératives, l'abus de certains médicaments, ainsi que certaines lésions cérébrales.
Une hallucination se définit par une perception erronée d'un stimulus, qui n'existe pas. L'information perçue n'est donc pas réelle. On distingue les hallucinations sensorielles des hallucinations psychiques. Les hallucinations dites sensorielles touchent l'un des cinq sens.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
Définitions. L'hallucination visuelle est une « perception sans objet à percevoir »3 et diffère de l'illusion visuelle, interprétation inexacte d'une perception sensorielle réelle.
Et une personne saine d'esprit peut, en situation de stress intense combiné à des troubles du sommeil et du surmenage, être victime de véritables hallucinations. Des drogues comme le LSD, des médicaments, un sevrage alcoolique, la faim ou l'altitude sont notoirement hallucinogènes.
Les idées délirantes et les hallucinations sont des symptômes de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées. Lorsqu'elles éprouvent des idées délirantes ou des hallucinations, les gens ne voient pas les choses comme elles sont vraiment.
Ne faites pas pour autant semblant de le croire, ce qui attiserait son délire. Contentez-vous de lui dire que vous, vous ne voyez/vous n'entendez rien et ne vous attardez pas sur l'hallucination en elle-même. Concentrez-vous plutôt sur la réaction de votre proche à cette hallucination.
Il est nécessaire de redire que la fin de vie (de même que la vie en général !) est un lieu où les visions sont parfaitement normales. Trop souvent, c'est notre regard, notre perception ordinaire qui ne sait pas les accueillir et les accepter pour ce qu'elles disent.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Il peut s'agir d'une cataracte grave (l'opacité du cristallin brouille la vision), d'une dégénérescence maculaire liée à l'âge (perte de la vision centrale précise), d'un glaucome compliqué (une hypertension qui comprime le nerf optique) ou de toute autre pathologie de l'œil ou des voies visuelles.
Différents troubles mentaux ou sensoriels peuvent provoquer des hallucinations. Cela se joue au niveau des connexions nerveuses. Il suffit parfois de glisser dans le sommeil ou de se réveiller pour qu'elles surviennent.
La maladie à corps de Lewy est une forme de trouble neurocognitif caractérisée par des dépôts anormaux d'une protéine, l'alpha-synucléine. Ces dépôts se forment à l'intérieur des cellules nerveuses du cerveau.
Outre les troubles cognitifs, deux signes principaux tels que les hallucinations visuelles, les fluctuations, des troubles moteurs (ralentissement et/ou rigidité et/ou tremblement) ou certains troubles du sommeil (dits troubles du comportement en sommeil paradoxal) permettent de diagnostiquer une MCL probable.
La psychose hallucinatoire chronique ou schizophrénie d'apparition tardive présente les mêmes signes que celle d'apparition précoce. Toutefois, les symptômes les plus observés incluent des hallucinations concernant les 5 sens, ainsi que des délires de persécution, de séparation, de morcellement.
Les bouffées délirantes se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale, chez des individus qui n'ont jamais connu de troubles psychiques auparavant.
La confusion mentale est un syndrome clinique fréquent caractérisé par désorganisation aigue de l'ensemble des fonctions cognitives et comportementales, mais n'étant pas due à des lésions structurelles du cerveau.
Des voix ou des bruits que personne d'autre ne peut entendre
Si une personne entend des voix ou des bruits non perceptibles par les autres, il s'agit d'hallucinations auditives. Par exemple, il peut s'agir de voix dictant une conduite, de murmures, de commentaires sur ce qu'elle fait et/ou de dénigrement à son égard.
Même une fois nos paupières closes, les neurones de la rétine qui transportent l'information visuelle au cerveau gardent une activité spontanée de base. Il est donc possible de voir apparaître des formes lumineuses, blanches ou colorées appelées phosphènes.