Lorsque l'hématurie est accompagnée de douleurs, une infection urinaire, un traumatisme, la lithiase ou la prostatite représentent les causes les plus fréquentes.
La présence de sang dans vos urines n'est jamais normale qu'elle soit ponctuelle ou répétée. S'il n'y a pas lieu de s'alarmer dans la plupart des cas, il est en revanche indispensable de consulter rapidement un médecin, afin de faire les examens complémentaires nécessaires et d'écarter une pathologie plus grave.
Les urines sont normales lorsqu'elles sont de couleur jaune pâle et que leur odeur est tolérable. On considère que les urines sont anormales lorsqu'elles prennent une teinte rosée à rouge. En effet, cette couleur peut être le résultat d'un saignement au niveau des reins, des uretères, de la vessie ou de l'urètre.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Survie nette
Cela signifie qu'en moyenne, environ 77 % des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer de la vessie vivront au moins 5 ans.
Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines en fin de miction (hématurie) : ce sont les dernières gouttes d'urine qui seront teintées de sang. Le polype peut aussi se manifester par des brûlures en urinant ou par des envies douloureuses d'uriner.
des urines de couleur ou d'odeur inhabituelle et la présence de sang dans les urines ; une perte d'appétit, un refus du biberon, des vomissements, une diarrhée, des douleurs abdominales ; un changement d'humeur et une fatigue, une irritabilité, des geignements ; une perte de poids.
La présence de protéines dans l'urine (protéinurie) peut indiquerdes troubles aux reins, une maladie rénale, une pression artérielle élevée, l'inflammation des voies urinaires ou un cancer des voies urinaires. La présence de sucre dans l'urine peut révélerun diabète ou une maladie du foie ou du pancréas.
Car avec la prise de sang, le diagnostic est simple : on va doser ce qu'on appelle la créatinine. Et plus cette créatinine est élevée, moins vos reins fonctionnent correctement. On peut aussi se tester avec une petite bandelette urinaire. C'est une pratique qu'utilise notamment la médecine du travail.
Certaines couleurs de l'urine doivent alerter et amener à consulter rapidement un médecin : Les urines marrons correspondent à la présence de produits de dégradation de l'hémoglobine, le pigment du sang.
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
L'urographie tomodensitométrique (uroscanner ou uro-TDM) est un examen d'imagerie qui permet de visualiser l'ensemble du système urinaire, les ganglions lymphatiques locaux et les organes voisins. Il permet d'évaluer dans quelle mesure la maladie s'est propagée au-delà de la vessie.
Les taux de survie dans le cancer de la vessie
Les statistiques les plus récentes, tous types de cancer de la vessie confondus indiquent : Le taux de survie relatif à 5 ans est d'environ 77 % ; Le taux de survie relatif à 10 ans est d'environ 70 % ; Le taux de survie relatif à 15 ans est d'environ 65 %.
Cependant, des discordances entre l'analyse d'urine de routine et l'analyse microscopique ou les symptômes cliniques du patient peuvent se produire en raison de facteurs physiologiques, des interférences médicamenteuses ou des conditions de prélèvement.
Au bout de trois jours, si votre cystite n'est pas passée, il faut s'inquiéter parce qu'elle peut évoluer en pyélonéphrite, c'est-à-dire que les germes vont remonter. Ils vont passer de la vessie, remonter dans le rein et créer une infection avec de la fièvre, des douleurs… et cela peut être très grave.
Le risque de complication est plus important en cas de grossesse, de malformation des voies urinaires, de calculs dans les reins ou la vessie, ou de diabète. Chez l'homme, les infections urinaires peuvent aussi se compliquer d'une infection générale sévère, d'un abcès de la prostate, de rechutes difficiles à traiter.
La fosfomycine (Monuril°) en traitement rapide unidose est un des antibiotiques les plus souvent utilisés en premier recours contre l'infection urinaire. Il est également possible de recevoir de la pivmécillinam (Selexid°), qu'il faut prendre pendant au moins 5 jours.
(Cystite) On appelle cystite l'infection de la vessie. Les agents responsables de la cystite sont généralement des bactéries. Les symptômes les plus courants sont un besoin fréquent d'uriner et une douleur ou une sensation de brûlure à la miction.
Le diagnostic des polypes du côlon et du rectum. Les symptômes (sang dans les selles, douleurs abdominales, etc.) sont peu fréquents en cas de polypes du côlon et du rectum. Le diagnostic est posé grâce à une rectocoloscopie, souvent réalisée dans le cadre du dépistage du cancer colorectal ou d'une surveillance.
Le traitement de référence des cancers de la vessie est la chirurgie. Son objectif est de retirer la ou les tumeurs afin de limiter la progression de la maladie et de réduire les risques de récidive. Il existe plusieurs types d'opérations en fonction du stade de la tumeur.
Des cellules cancéreuses peuvent se propager de la vessie jusqu'à d'autres parties du corps et former une nouvelle tumeur. Cette nouvelle tumeur est appelée métastase ou tumeur secondaire.
Les symptômes du cancer de la vessie évolué
Une perte de l'appétit ou un amaigrissement ; Une sensation de fatigue ou de faiblesse permanente ; Des douleurs osseuses ; Une sensation de vertiges.
Une simple prise de sang devra bientôt permettre de suivre les personnes souffrant d'un cancer de la vessie, de connaître la progression de leur tumeur et de prédire le risque de rechute. L'examen consiste à mesurer le taux de certaines cellules du système immunitaire (les lymphocytes CD8+ ILT2+).
L'imagerie du Cancer de la Vessie. Lorsqu'on suspecte un cancer de la vessie, des examens d'imagerie sont essentiels pour affirmer la présence de la tumeur. Ces examens sont centrés sur la réalisation d'une imagerie en coupes, principalement un uroscanner.