L'homme est un être homéotherme: il a la faculté de garder la température de son corps toujours autour de 37°C. En cas de grand froid ou de canicule, il saura s'adapter. Aux commandes de cette thermorégulation, le cerveau bien entendu, et plus particulièrement l'hypothalamus, une région du système nerveux central.
L'hyperthermie peut avoir plusieurs causes dont : une forte exposition au soleil, plus couramment nommée insolation ; une chaleur ambiante trop importante, souvent qualifiée de coup de chaleur et qui survient notamment en cas de canicule ; une activité physique intense, aussi appelée coup de chaleur d'effort.
Les termes de “ménopause masculine” ou andropause, que l'on retrouve principalement dans les médias, décrivent la baisse de la testostérone liée au vieillissement naturel et les symptômes qui y sont associés, notamment une baisse d'énergie, une perte de concentration, un gain de poids et un dysfonctionnement érectile.
Il arrive qu'un problème de santé ou une autre raison bien précise provoque des sueurs abondantes. Dans ce cas, l'hyperhidrose est dite secondaire. Une infection, de l'hyperthyroïdie, du diabète, de l'hypoglycémie ou la ménopause, avec ses typiques bouffées de chaleur, peut en être à l'origine, par exemple.
Les principales maladies liées à la chaleur sont les crampes de chaleur, l'épuisement par la chaleur (ou choc thermique) et, la plus grave, le coup de chaleur (ou insolation).
Chez l'homme, les variations hormonales et la baisse de la testostérone peuvent également se traduire par l'apparition de bouffées de chaleur.
Le corps humain, cette Formule 1
- Un pilote : l'hypothalamus. Son rôle est crucial puisque, situé dans le cerveau, il agit comme un centre de contrôle dont la fonction est d'analyser en permanence les informations provenant des thermorécepteurs sanguins et des thermorécepteurs cutanés situés au niveau de la peau.
Certaines personnes oxydent plus rapidement les molécules et génèrent plus de chaleur. Cette différence s'expliquerait par notre patrimoine génétique et notre vécu, propre et unique à chacun. Cette différence fondamentale pourrait aussi expliquer cette inégalité dans la perception du froid entre les individus.
L'andropause est caractérisée par une série de changements physiques et l'apparition de nouveaux malaises chez l'homme de 50 ans et plus. Cet ensemble de modifications est généralement lié à une diminution progressive du taux de testostérone dans le corps.
Les lèvres pâles seraient la caractéristique la plus facile à identifier, suivie de la peau pâle, le visage gonflé, les coins de la bouche vers le bas, les paupières tombantes et les yeux rouges. Certes, certains de ces signes distinctifs sont les mêmes en cas de tristesse ou de fatigue.
Il n'y a pas de signe très spécifique alertant sur une mauvaise santé du foie ; néanmoins certains symptômes comme une fatigue, une fièvre, une sensation de gêne voire une douleur abdominale à droite, des troubles digestifs, une augmentation du volume abdominal (qui se remplit de liquide appelé ascite), une coloration ...
Suer beaucoup, un signe de bonne santé ? Heureusement, le corps dispose de plusieurs moyens pour évacuer sa chaleur excédentaire, notamment la transpiration. Ainsi le fait de suer beaucoup témoigne d'une bonne adaptation de l'organisme au stress.
Les glandes sudoripares ou sudorales sont des organes qui sécrètent la sueur et, pour certaines d'entre elles, des hormones ou des phéromones. Le corps humain contient entre 2 et 4 millions de glandes sudoripares présentes sous la couche profonde de la peau, le derme.
Le problème le plus fréquemment rencontré chez les diabétiques sportifs est l'hypoglycémie (diminution de la quantité de glucose (sucre de façon générale) contenue dans le sang). Elle se traduit par des palpitations, une transpiration abondante, un sensation de faiblesse et des tremblements.
Hypersudation (transpiration excessive) : quel traitement ? Si vous transpirez trop, votre médecin vous prescrit d'abord un antitranspirant et/ou des médicaments. Si cela reste insuffisant, vous êtes pris en charge par un dermatologue qui préconise un traitement par ionophorèse ou toxine botulique.
Les hormones, par exemple. Selon la période de leur cycle menstruel, la température du corps des femmes augmente. La faute aux œstrogènes, notamment. À la ménopause, d'ailleurs, des carences de cette hormone sont à l'origine de bouffées de chaleur.
Le cœur est alors obligé de pomper davantage, augmentant ainsi le rythme cardiaque de 10 à 15 pulsations/minute de plus, même au repos. Si la chaleur est aussi fatigante c'est donc parce que notre organisme doit fournir un effort supplémentaire lorsqu'il fait chaud pour maintenir notre température corporelle à 37 °C.