Les personnes peuvent présenter de la fièvre, des céphalées ou des convulsions, et elles peuvent se sentir somnolentes, engourdies, ou confuses. Une imagerie par résonance magnétique de la tête et une ponction lombaire sont habituellement effectuées.
L'infection virale, bactérienne ou fongique elle-même peut endommager des zones du cerveau : les cellules nerveuses sont détruites et ne peuvent être remplacées. Un même processus de destruction peut résulter de l'oedème lié à l'inflammation.
QU'EST-CE QUE L'ENCÉPHALITE ? L'encéphalite est une inflammation du cerveau causée par une infection directe (l'encéphalite aiguë) ou par une réaction immunologique à une infection (encéphalite postinfectieuse ou encéphalomyélite démyélinisante aiguë).
Cette pathologie est due à une infection qui peut être causée par un virus, comme celui de l'herpès ou de la rage. Elle peut aussi, dans de rares cas, être une complication d'une infection virale. L'encéphalite peut également être due à une bactérie ou un champignon.
Les encéphalites auto-immunes sont des affections rares du système nerveux central. Elles se caractérisent par une atteinte neurologique aiguë ou subaiguë qui prédomine au niveau des régions limbiques, à l'origine d'une amnésie antérograde, d'une épilepsie temporale interne et de troubles psychiatriques.
Le traitement préventif de l'encéphalopathie repose sur l'utilisation de lactulose (DUPHALAC) ou du lactitol (IMPORTAL), per os ou en lavement, qui ont pour but de diminuer l'ammoniémie ainsi que sur la mise en place d'un régime hypo-protidique.
Il n'y a pas de traitement pharmacologique spécifique efficace pour les troubles neurologiques fonctionnels (TNF). Le traitement de référence est à la fois psychothérapeutique (thérapies cognitives et comportementales, Eye Movement Desensitization and Reprocessing, hypnose, etc.)
Le traitement de la maladie inflammatoire du cerveau liée à la présence d'anticorps vise à contrôler l'inflammation active et à éliminer les anticorps qui provoquent la maladie. Le traitement peut comprendre la prednisone, le rituximab, l'immunoglobuline intraveineuse et la plasmaphérèse.
L'encéphalite est la conséquence d'une infection. Elle peut survenir lorsqu'un agent infectieux (le plus souvent le virus de l'herpès) affecte directement le cerveau. Elle est parfois associée à une méningite (infection des méninges) : nous parlons de méningo-encéphalite.
Le médicament principal de l'encéphalopathie est le lactulose (DUPHALAC®) qui peut se prendre soit per os (par la bouche), soit en lavement et qui permet une amélioration de l'encéphalopathie hépatique dans 70 à 90 % des cas.
L'encéphalopathie vasculaire est un syndrome secondaire à des lésions cérébrales d'origine vasculaire, qu'elles soient de nature ischémique, hémorragique ou anoxique. Chez le sujet âgé, l'encéphalopathie vasculaire est souvent associée à une maladie d'Alzheimer, ce qui complique le diagnostic.
L'encéphalopathie hépatique désigne l'ensemble des troubles neurologiques attribués à une atteinte du cerveau secondaire, à une dysfonction du foie, en l'absence d'autre cause neurologique évidente (exemple : traumatisme crânien, accident vasculaire etc.).
Quand s'inquiéter en cas d'augmentation de la CRP ? Un taux supérieur à 6 mg/L doit donner lieu à une surveillance. Une légère élévation laisse à penser qu'il s'agit d'une infection banale, passagère et sans gravité.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Les marqueurs de l'inflammation :
La vitesse de sédimentation (VS) et la CRP (C réactive protéine) sont des marqueurs de l'inflammation. Ces dosages correspondent à la production, par l'organisme, des protéines de l'inflammation dans le sang.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Il n'y a pas de signe très spécifique alertant sur une mauvaise santé du foie ; néanmoins certains symptômes comme une fatigue, une fièvre, une sensation de gêne voire une douleur abdominale à droite, des troubles digestifs, une augmentation du volume abdominal (qui se remplit de liquide appelé ascite), une coloration ...