"La cyclothymie est une «cousine » de la bipolarité. Elle y ressemble mais les troubles associés sont moins violemment exprimés que dans les troubles bipolaires. Elle n'est pas une simple forme atténuée de la bipolarité mais s'en distingue par une apparition juvénile des premiers symptômes" précise notre expert.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
Le trouble cyclothymique est caractérisé par des périodes d'hypomanie et de minidépression qui durent quelques jours, ont une évolution irrégulière et sont moins graves que celles des troubles bipolaires; ces périodes de symptômes doivent se produire pendant plus de la moitié du temps pendant une période ≥ 2 ans.
Les épisodes dépressifs de la personne cyclothymique se caractérisent par une perte d'énergie, un sentiment d'inutilité et une perte d'intérêt à l'égard des choses qui procurent normalement du plaisir (cuisine, sexualité, travail, amis, loisirs). Certaines personnes cyclothymiques pensent à la mort et au suicide.
La dysthymie ou est un trouble chronique et persistant de l'humeur. Appelée aussi trouble dépressif persistant dans le DSM-5, la dysthymie est considérée comme une forme allégée de dépression. La dysthymie est caractérisée par une tristesse moins intense et des symptômes moins sévères que ceux de la dépression majeure.
Le mot borderline veut dire « à la limite ». Il a été utilisé car le trouble était, à l'origine, considéré comme « à la limite » entre la névrose et la psychose. On sait maintenant que c'est une maladie clairement définie. Vous entendrez aussi parler d'état limite.
Le trouble schizo-affectif se caractérise par la présence de symptômes liés à l'humeur, tels qu'une dépression. La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient... en apprendre davantage ou une manie.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité.
Cet état présente des symptômes similaires à ceux d'un trouble dépressif. En d'autres termes, une personne bipolaire présente des symptômes tels qu'un manque d'énergie, des changements d'appétit, des problèmes de sommeil et de concentration, entre autres symptômes typiques de la dépression.
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
L'hypomanie est un trouble de l'humeur caractérisé par des périodes d'irritabilité, d'hyperactivité et des sautes d'humeur, associées à des troubles du sommeil. La durée de ces symptômes ne s'étale pas au-delà de quatre jours. Cette phase est souvent suivie d'une autre, dépressive.
Le syndrome de Diogène serait lié à un traumatisme vécu au cours de la petite enfance. Après un long intervalle de vie, le processus de « diogénisation » peut se déclencher à l'occasion d'un événement difficile (séparation, deuil, changement de situation...).
Identifier le syndrome de Diogène. Ce syndrome a été nommé ainsi en référence à Diogène de Sinope, un philosophe d'origine grecque du 4è siècle avant J.C. Ce personnage de Grèce Antique avait adopté un mode de vie hors du commun, une vie de de vagabond qui lui permettait de se détacher de toute convention sociale.
Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.
En début de crise : Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
En suggérant une origine neurale, cellulaire et génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires, les études de neuroimagerie et de neuropathologie confirment le chevauchement considérable qu'il existe entre ces maladies.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.