La NMO. La NeuroMyélite Optique (NMO) ou maladie de Devic, est une maladie auto-immune rare qui fait partie des maladies inflammatoires démyélinisantes du système nerveux central. Elle touche les nerfs optiques et/ou la moelle épinière et affecte beaucoup plus fréquemment la femme que l'homme (7 pour 1).
Lorsqu'elles sont d'origine inconnue, les maladies démyélinisantes sont dites « primitives ». Parmi elles, l'on retrouve : la sclérose en plaques, la myélite transverse aiguë, la neuromyélite optique aiguë, le syndrome de Guillain-Barré, la leucodystrophie, la maladie de Krabbe, la maladie d'Alpers, etc.
Les premiers symptômes de la sclérose en plaques
Ils me semblaient lourds, engourdis. C'était une sensation assez diffuse, semblable à une anesthésie chez le dentiste. Au début, je ne me suis pas du tout inquiétée. J'ai juste un peu pesté sur moi-même, me reprochant d'avoir acheté des chaussures trop petites...
Plusieurs types de scléroses en plaques
Classiquement, on distingue trois formes de scléroses en plaques : la forme rémittente, la forme secondairement progressive et la forme progressive d'emblée.
Le médecin suspecte une sclérose en plaques chez des adultes jeunes en cas de gêne visuelle soudaine, de diplopie, de troubles moteurs ou de troubles sensitifs dans différentes parties indépendantes du corps. Des symptômes fluctuants et une évolution par poussées-rémissions sont en faveur du diagnostic.
En dehors de la poussée, les sensations douloureuses peuvent persister et devenir chroniques, avec des sensations d'étau ou de serrement, dans les jambes notamment, de cuisson, de brûlure. Au niveau du visage, on parle de névralgie du trijumeau (le nerf responsable de la sensibilité du visage).
Repérer les premiers signes
Elle peut débuter par des signes très variés selon la localisation des plaques de démyélinisation. Il peut s'agir d'une baisse de la vision d'un œil, de troubles des mouvements et de la marche, de sensations de picotements ou d'engourdissement, de contractions ou de faiblesses musculaires…
Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire qui peuvent entraîner des difficultés pour marcher. des troubles de l'équilibre. Le patient a des vertiges, une instabilité, une sensation de tangage.
Les traitements ne permettent pas de guérir de la sclérose en plaques, mais ils préviennent les poussées et la progression dans les formes récurrentes-rémittentes. Différentes études ont avancé un rôle de l'alimentation pour retarder l'apparition de la maladie ou la prévenir5 mais cette théorie reste controversée.
Le diagnostic de la SEP repose sur l'observation par l'IRM de plaques inflammatoires visibles par un hypersignal au niveau du cerveau et de la moelle épinière disséminées dans le temps (lésions récentes et anciennes) et dans l'espace (lésions intéressant au moins deux régions entre 4 localisations possibles dans le ...
L'examen IRM est essentiel au diagnostic de sclérose en plaques, mais la ponction lombaire et les prises de sang ne font pas systématiquement partie de « l'enquête diagnostique ». L'IRM est l'examen de référence pour le diagnostic et le suivi de la sclérose en plaques.
Le diagnostic radiologique de SEP repose essentiellement sur l'IRM cérébrale. L'IRM médullaire n'est pas obligatoire mais peut être recommandée dans certaines situations (symptômes spécifiques, données supplémentaires nécessaires au diagnostic, forme d'emblée progressive…).
Les symptômes comprennent ceux-ci: engourdissement, picotements ou sensation de brûlure dans les mains ou les pieds. douleur moyenne ou intense.
La ponction lombaire peut mettre en évidence différentes anomalies signant le caractère inflammatoire de l'atteinte médullaire et aide à préciser le diagnostic. En fonction du contexte, d'autres explorations (notamment des analyses sanguines) sont nécessaires afin de déterminer la cause de cette myélite.
Maux de tête. Troubles moteurs. Tremblements. Troubles de l'équilibre et de la marche.
La vitamine D aurait un effet protecteur sur le système immunitaire, ce qui pourrait empêcher l'apparition de la maladie ou limiter sa gravité, une fois qu'elle est déclarée. Une carence en vitamine D, surtout à la puberté, semble prédisposer à la sclérose en plaques.
Les médicaments de première intention, les immunomodulateurs
acétate de glatiramère par voie injectable sous-cutanée quotidienne, diméthyl fumarate en comprimé à prise quotidienne, tériflunomide en comprimés à prise quotidienne.
Les chercheurs ont pu estimer à 72,2 ans pour une femme et 81,8 ans pour un homme, l'espérance de vie moyenne d'une personne atteinte de sclérose en plaques.
Comment puis-je reconnaître une poussée ? Les poussées répondent à une définition précise. Il s'agit soit de l'apparition de nouveaux symptômes ou de signes neurologiques, soit de l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques préexistants, qui durent plus de 24 h, à distance d'un épisode fébrile (fièvre).
Électromyographie et études de conduction nerveuse. L'électromyographie et les études de conduction nerveuse aident les médecins à déterminer si la faiblesse musculaire, la perte sensorielle ou les deux proviennent d'une lésion de : La racine du nerf rachidien.
Ces douleurs peuvent résulter de mauvaises positions provoquées par exemple par des difficultés à la marche. Le mal de dos est ainsi récurrent et des douleurs musculaires, articulaires et au niveau des ligaments peuvent se manifester.
Par ailleurs, la SEP est associée à des anomalies au niveau du système nerveux musculaire, du système neuroendocrinien et du système immunitaire. Ces différentes anomalies sont également suspectées d'être responsables de la fatigue.
Certaines personnes fibromyalgiques évoquent une douleur maximale au réveil, avec raideur matinale. Cette raideur peut aussi être perçue dans la journée après le maintien prolongé dans une même position. Les muscles sont ressentis comme durs et sensibles à la pression. Ils peuvent être le siège de spasmes.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
Ces douleurs peuvent survenir lorsque le système nerveux est atteint par une maladie infectieuse (zona), inflammatoire (sclérose en plaques), métabolique (diabète), un traumatisme (cicatrice cutanée ou plaie d'un nerf), parfois une amputation de membre ou d'organe.