Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.
Des matériaux tels que PEEK et le polyimide possèdent une bonne résistance au rayonnement gamma et aux rayons X. Le PTFE et le POM, en revanche, sont très sensibles et donc moins adaptés aux applications impliquant l'exposition au rayonnement.
Se mettre à l'abri
Les murs des constructions constituent en général une protection suffisante aux rayonnements. Il est nécessaire également de calfeutrer les ouvertures, comme l'encadrement des fenêtres, avec du ruban adhésif par exemple.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Pour se protéger au mieux, il faut se rendre ou rester dans un bâtiment en dur en veillant à fermer toutes les ouvertures (systèmes d'évacuation compris). Être dans une voiture ne protège pas : il faut donc rapidement rejoindre un bâtiment.
Le masque de protection FFP3 Medisafe
C'est l'appareil idéal pour se protéger des très fines particules, dont l'amiante, des fumées et des aérosols toxiques et nocifs. Il protège aussi des substances cancérigènes et radioactives. Vous pouvez également le porter pour une protection optimale contre les virus.
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
La protection contre ces rayonnements est relativement facile : un écran suffisamment épais de matière compacte les arrête. Les personnes se trouvant dans une cave, dans une tranchée profonde, derrière un gros mur de ciment, y sont à l'abri.
Les populations non évacuées doivent se mettre à l'abri (de préférence en sous-sol), calfeutrer les ouvertures et si possible couper la clim ou la ventilation afin d'éviter une contamination par inhalation.
C'est pourquoi en cas d'accident nucléaire, et si de l'iode radioactif est libéré, les autorités peuvent recommander de prendre de l'iode stable (non radioactif), disponibles sous forme de comprimés d'iodure de potassium, afin de protéger la thyroïde de l'irradiation.
Iodure de potassium
Les comprimés sont aujourd'hui dosés à 65 mg (50 mg d'iode). Posologie pour les comprimés de 65 mg : Adultes (seulement si recommandé) et enfants de plus de 12 ans : 2 comprimés.
Pour éviter que la thyroïde ne fixe l'iode radioactif, une prise d'iode stable (iode naturel, non radioactif), en saturant cette glande, constitue un moyen de prévention efficace pour protéger la santé des populations exposées.
On immobilise les matières les plus radioactives en les confinant au sein de matériaux comme des verres ou des céramiques conçus pour résister des milliers d'années aux radiations. Quelques mètres d'eau ou de terre suffisent à arrêter les rayonnements les plus pénétrants.
Il s'articule en trois étapes. Il faut d'abord filtrer l'eau pour récupérer les particules radioactives en suspension. Ensuite, par réactions chimiques, les éléments radioactifs dissous s'agrègent. Enfin, en faisant bouillir l'eau, on récupère la partie condensée qui, peu radioactive, peut être jetée dans les océans.
Il doit être possible d'abattre un missile nucléaire avant qu'il n'incinère Berlin. Oui, à la rigueur, on peut en intercepter un seul, mais s'il y en a une ou plusieurs dizaines en route, il n'y a malheureusement pas de riposte possible.
A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
D'autre part, les masques à gaz sont interdits car ils sont considérés comme étant du matériel de guerre. On retrouve dans le Code de la sécurité l'interdiction, pour le particulier, d'acquérir ou de détenir du matériel de guerre relevant de la catégorie A2. Ces derniers doivent être détenus dans des lieux sécurisés.
Le principe d'un masque à gaz est de protéger celui qui le porte des agents chimiques et/ou biologiques qui présentent un risque pour la santé. Il filtre les particules nocives.
Les métiers concernés par la règlementation FFP3
Contrairement à un masque chirurgical par exemple, le demi-masque, qu'il soit FFP1, FFP2 ou FFP3 est exclusivement adapté à la filtration des poussières, aérosols et autres fines particules, solides ou liquides.
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
La France compte aujourd'hui environ 400 bunkers privés, un chiffre loin d'égaler celui de l'Allemagne, de la Norvège ou encore de la Suisse. Et ce, malgré les 56 réacteurs nucléaires que compte aujourd'hui la France.