Chez la femme, les symptômes de la gonorrhée peuvent apparaître plusieurs semaines après l'exposition à la bactérie. Ceux-ci sont souvent légers et semblables à une mycose vaginale, ce qui rend parfois le diagnostic difficile à poser.
Si vous avez des symptômes qui suggèrent une mycose ou une MST, il est important de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic précis. Pour diagnostiquer une mycose génitale, votre médecin peut prélever un échantillon de vos sécrétions vaginales ou examiner les lésions cutanées si vous êtes un homme.
La mycose vaginale : infection définie par des démangeaisons, rougeurs et pertes blanches épaisses. La chlamydia : infection sexuellement transmissible qui est le plus souvent asymptomatique. L'herpès génital : infection sexuellement transmissible définie par l'apparition de démangeaisons et brûlures.
La trichomonase se traduit, chez la femme, par des pertes vaginales souvent malodorantes, des démangeaisons et une sensation de brûlures urinaires. Souvent, les hommes n'ont aucun symptôme ; certains ressentent des brûlures en urinant ou après les rapports sexuels.
Pour distinguer une mycose d'une irritation, observez les symptômes : les mycoses provoquent souvent des démangeaisons, des rougeurs, et des desquamations de la peau, tandis qu'une irritation peut être accompagnée de brûlures et de rougeurs sans présence de desquamation.
Démangeaisons au niveau de la vulve
La vaginite est responsable de démangeaisons (prurit) et/ou sensations de brûlure au niveau de la vulve et du vagin. Les grandes lèvres sont fréquemment enflées, rouges et douloureuses.
La vulvite est une affection bénigne qui est davantage un symptôme d'inflammation de la vulve, plutôt qu'une pathologie. Douloureuse et gênante au quotidien, elle a des répercussions physiques, mais aussi psychologiques qui peuvent être difficiles à supporter, notamment dans le cas d'une vulvite chronique.
Consultez rapidement un médecin en cas de démangeaison, écoulement, douleurs au niveau des parties génitales ou symptômes grippaux après des rapports non protégés.
Symptomatologie de la trichomonase
Chez la femme, les symptômes de la trichomoniase sont d'intensité variable, allant de formes asymptomatiques à un écoulement vaginal abondant, jaune vert, mousseux avec une odeur de poisson, et des douleurs de la vulve et du périnée, associé à une dyspareunie et une dysurie.
des douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie) ; l'apparition de petits saignements après les rapports sexuels ou entre les règles (spotting) ; des douleurs pelviennes (du bas du ventre) ; des douleurs rectales et des écoulements par l'anus.
Frottements au niveau de la paroi vaginale
Lors de la pénétration, le préservatif accentue les frottements du pénis contre la paroi vaginale. Encore une fois, le meilleur moyen de prévenir l'apparition d'une mycose est donc de ne pas lésiner sur le lubrifiant.
La chlamydia est une infection sexuellement transmissible causée par la bactérie Chlamydia trachomatis qui peut provoquer des pertes épaisses, jaunâtres et inodores.
Le diagnostic de l'infection à Chlamydia se fait en laboratoire d'analyse médicale par PCR, à partir d'un échantillon d'urine ou d'un prélèvement fait sur les organes touchés (urètre, vagin, rectum, gorge).
On ne parle pas de transmission car la mycose n'est pas réellement une infection sexuellement transmissible (IST). La candidose peut être effectivement réactivée lors de rapports non protégés, mais il ne s'agit pas de transmission à proprement parler.
Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont des infections virales incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).
Les conséquences possibles de la trichomonase
Une cystite, une infection urinaire au niveau de la vessie. Une urétrite, une infection de l'urètre, le canal urinaire allant de la vessie vers l'extérieur.
Le stade primaire se manifeste chez la personne infectée par l'apparition d'une ulcération syphilitique ou chancre qui guérit spontanément en 2 à 6 semaines, sans laisser de cicatrice. L'ulcération syphilitique, généralement unique, est : de 5 à 15 mm de diamètre ; indurée (très ferme à la palpation).
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
Ulcération isolée de la peau ou des muqueuses constituant le stade initial de plusieurs maladies contagieuses, le plus souvent vénériennes. 2. Littéraire. Fléau qui corrompt quelqu'un ou une société : Le chancre du pessimisme.
Bartholinite : définition
C'est une pathologie vulvaire assez fréquente, qui peut se manifester par des kystes ou des abcès. Cette glande de Bartholin tire son nom de l'anatomiste danois Gaspard Bartholin. Il s'agit en fait de deux glandes hormonodépendantes, responsables notamment de la lubrification vaginale.
On parle de prurit vulvaire pour désigner de fortes démangeaisons au niveau de la vulve, c'est-à-dire sur la partie externe des organes génitaux.
une vaginite à champignon, comme le Candida albicans, le plus grand responsable des mycoses vaginales ; une infection à parasite, comme la trichomonase ou les morpions ; une infection virale, comme l'herpès génital ; dans de plus rares cas, un cancer de la vulve.
La résistance aux antifongiques
Dans certains cas, les champignons responsables de la mycose peuvent développer une résistance aux médicaments antifongiques. Cela signifie que le traitement prescrit peut ne pas être efficace contre ces champignons résistants.
Les facteurs de risque incluent des rapports sexuels fréquents et/ou avec des partenaires multiples, le tabagisme, les douches vaginales et le port d'un dispositif intra-utérin (DIU/stérilet). Cependant, même les femmes qui n'ont jamais eu de rapports sexuels peuvent développer une vaginose à Gardnerella.
ceftriaxone : 500 mg en 1 seule injection, si traitement par voie parentérale impossible : céfixime, 400 mg en 1 prise orale unique. Traitement anti-Chlamydia systématiquement associé : azithromycine, 1 g en monodose, ou doxycycline, 200 mg par jour en 2 prises par voie orale pendant 7 jours.