A forte concentration, l'ozone peut être décelable, il a alors une odeur forte et piquante, similaire à l'odeur que l'on peut sentir lors d'une décharge électrique produite par la foudre ou les soudures à l'arc électrique.
Une brève exposition peut causer, entre autres, une irritation des yeux, des voies nasales et de la gorge, une toux et des maux de tête. Une exposition à une forte concentration peut causer une diminution des fonctions pulmonaires. L'ozone est fortement relié à l'asthme et peut en aggraver les symptômes.
Les effets sur la santé humaine vont de la toux, d'irritations des yeux, du nez et de la gorge, de maux de tête, des douleurs à la poitrine jusqu'à une diminution de la fonction respiratoire, une fréquence plus élevée de crises asthmatiques et des infections respiratoires plus graves.
Elle est formée de trois atomes d'oxygène (O3). Pourtant, l'ozone est un gaz qui peut se révéler aussi bien utile que particulièrement dangereux. C'est dans la stratosphère, à une altitude comprise entre 10 et 40 kilomètres, que l'on trouve le bon ozone, celui que l'on appelle donc ozone stratosphérique.
90 % des quantités d'ozone sur Terre sont concentrées dans la stratosphère (partie haute de l'atmosphère), les 10 % restant se trouvent quant à eux dans la troposphère (partie basse de l'atmosphère). Pesant plus lourd que l'air, l'ozone peut descendre de la stratosphère vers la troposphère naturellement.
Les activités humaines sont le principal facteur responsable de la perturbation de cet équilibre naturel, principalement à cause des émissions dans l'atmosphère de produits chimiques de synthèse connus sous le nom de substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO).
À température ambiante, l'ozone -- de formule O3 et parfois appelé trioxygène -- est un gaz dont les molécules de composent de trois atomes d'oxygène.
Le «bon» ozone est également connu sous le nom d'ozone stratosphérique et le «mauvais» ozone est plus communément appelé troposphérique.
A quoi est-il dû ? Le trou d'ozone polaire, apparu au début des années 1980, est devenu un phénomène saisonnier qui se traduit par une diminution importante de l'épaisseur de la couche d'ozone au dessus des pôles, au cours du printemps de chaque hémisphère.
Les scientifiques du service de surveillance de l'atmosphère Copernicus ont annoncé ce jeudi que le trou dans la couche d'ozone était désormais plus grand que l'Antarctique, soit 75% plus large que la plus grande taille qu'il n'ait jamais atteint ces dernières années.
Il est surtout produit par l'action du rayonnement solaire (UV) sur des produits chimiques dits précurseurs de l'ozone. Ces derniers sont des polluants industriels, issus des chaudières, des centrales électriques thermiques et des incinérateurs.
Les plus courants comprennent la dépression (14), les tentatives de suicide, l'état de stress post- traumatique, d'autres troubles liés au stress et les troubles anxieux, les troubles du sommeil ou de l'alimentation, et les troubles psychosomatiques (5,6).
En cas d'épisode de pollution, il faut prioritairement réduire les émissions d'oxydes d'azote, émis principalement par les véhicules automobiles et les émissions de composés organiques volatils, qui proviennent de l'industrie, des usages domestiques et des transports.
Oui, à double titre : Comme l'ozone est un gaz à effet de serre, son augmentation près du sol va augmenter l'effet de serre, et cela va donc contribuer à un changement climatique accru.
O3 (Ozone)
L'ozone est un polluant secondaire, formé dans la basse atmosphère à partir d'un mélange de précurseurs gazeux composé d'oxydes d'azote et de composés organiques volatils. Ces polluants nécessaires pour produire l'ozone sont principalement émis par les activités humaines et aussi par la végétation.
Le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique, qui a battu un record en 2020, s'est finalement refermé fin décembre après une saison exceptionnelle due aux conditions météorologiques naturelles et à la présence continuelle dans l'atmosphère de substances appauvrissant la couche d'ozone.
Selon le communiqué, la couche d'ozone devrait se régénérer complètement d'ici 2030 dans l'hémisphère nord, dans les années 2050 dans l'hémisphère sud et en 2060 dans les régions polaires… Si les efforts se poursuivent.
Les chlorofluorocarbures ( CFC ), le tétrachlorure de carbone et le méthyl chloroforme sont d'importants gaz anthropiques destructeurs de l'ozone utilisés pour de nombreuses applications, notamment la réfrigération, la climatisation, le gonflement des mousses, le nettoyage des composants électroniques et comme solvants ...
L'ozone résulte en fait de transformations chimiques, sous l'effet du rayonnement solaire, de polluants primaires tels que les oxydes d'azote et les composés organiques volatils. Vent faible, forte chaleur et circulation automobile sont les ingrédients qui, en général, expliquent le plus immédiatement son apparition.
L'air sec se compose d'environ 78 % d'azote, 21 % d'oxygène et 1 % d'argon. L'air contient également de la vapeur d'eau qui représente entre 0,1 et 4 % de la troposphère.
La zone concentrant le plus d'ozone est la couche d'ozone, située entre 15 et 30 km au-dessus de la surface terrestre.
La désinfection de l'eau par l'ozone est un procédé efficace que l'on emploie aussi bien dans le traitement de l'eau destinée au réseau que pour les piscines et les spas. L'ozone est un gaz qui désinfecte l'eau par oxydation des composants indésirables qu'elle véhicule.
La seule technique permettant la production d'ozone en quantité industrielle (> 2 kg · h–1) est la décharge électrique de type décharge couronne (corona) dans un gaz sec contenant de l'oxygène.
La couche d'ozone a un rôle primordial, car elle absorbe les rayons ultraviolets, essentiellement les rayons UV-B nocifs à toute forme de vie animale et végétale. En empêchant les rayons UV d'atteindre le sol, l'ozone protège ainsi tous les êtres vivants présents à la surface de la Terre.