La suractivité du cortex cingulaire antérieur subgénual semble donc en mesure de provoquer deux des principaux symptômes de la dépression : les émotions négatives (notamment l'anxiété) et le manque de plaisir.
Le cortex cingulaire antérieur est une région du cerveau déjà connue pour son rôle dans de nombreux troubles tels que l'anxiété, le trouble obsessionnel compulsif, le trouble déficitaire de l'attention ou encore la dépression.
La dépression se manifeste par un déréglement chimique à l'intérieur du cerveau. Il s'agit d'une faille de neurotransmission lors de laquelle le bon fonctionnement de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, l'ocytocine et la sérotonine est entravé.
L'hippocampe joue un rôle important dans l'apprentissage et la mémoire. Sous l'effet d'un stress prolongé, cette région rétrécit et cause des troubles de mémoires et des difficultés d'apprentissage. Cette diminution du volume de l'hippocampe peut aussi entraîner l'apparition de symptômes de dépression.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
La dépression n'est pas un banal coup de cafard et altère les fonctions intellectuelles de manière pérenne si elle n'est pas prise en charge.
L'un des multiples effets de la dépression, ce sont les séquelles cognitives : des troubles de mémoire à court terme, des difficultés de concentration ou des difficultés pour acquérir des nouvelles connaissances...
On note dans ces maladies, la fatigue chronique, les troubles musculo-squelettiques, articulaires, gastro-intestinaux, certaines douleurs diverses et certains troubles sexuels. Dans environ deux tiers des cas de maladies psychosomatiques, il est repéré un trouble mental connexe.
Le stress est lié à l'action d'hormones comme l'ACTH (ou hormone corticotrope), le cortisol, l'adrénaline, l'ocytocine et la vasopressine.
Les hormones du stress sont les catécholamines que sont l'adrénaline, la noradrénaline et la dopamine. Le cortisol est également considéré comme une hormone de stress. Les états d'anxiété peuvent donc très bien être d'origine hormonale.
Lorsque nous percevons quelque chose de stressant, il s'ensuit une cascade d'événements biologiques. Il en résulte la sécrétion d'hormones du stress, tels l'adrénaline et le cortisol.
Dévalorisation de soi et culpabilité : la personne qui souffre de dépression ne se sent bonne à rien ; elle se pense sans valeur ; elle s'accuse d'être responsable des événements pénibles qu'elle vit et des émotions désagréables qu'elle ressent.
La dépression résulte d'une interaction complexe de facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. Les personnes qui ont vécu des événements difficiles dans leur vie (chômage, deuil, traumatismes) sont davantage susceptibles de développer une dépression.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
1) La fatigue: la concentration nécessite de la vigilance. Laquelle fait forcément défaut après une mauvaise nuit, une journée harassante, la prise d'alcool ou de certains médicaments sédatifs ou anxiolytiques. Mais aussi quand on évolue dans un environnement bruyant.
Avec des antidépresseurs
Il s'agit de psychotropes dont le rôle est de faire disparaître les troubles de l'humeur. Dans le cas d'une dépression majeure, leur prise peut être recommandée. "Ils apportent un soulagement au bout de deux à trois semaines de prise, précise le Dr. Lemoine.
Réparation par transplantation : Il est maintenant possible de réparer le cerveau par greffes des jeunes neurones qui peuvent développer, connecter et restaurer les circuits endommagés, même dans le cerveau adulte.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Les causes de la fatigue nerveuse ou psychique sont extrêmement nombreuses et souvent difficiles à mettre en évidence. Elle est souvent la conséquence de circonstances socio-environnementales éprouvantes (vie familiale, travail, surmenage intellectuel et physique, stress...).