Les feuilles et baies de gui sont également toxiques, voire mortelles, si elles sont consommées par les animaux domestiques et les herbivores des pâturages comme les vaches, les moutons ou encore les chevaux.
Toute la plante est toxique, mais particulièrement les fleurs, qui provoquent nausées, vomissements, altération de l'état général, diarrhées violentes. Les graines sont à l'origine de convulsions, sueurs, puis une détresse cardio-respiratoire pouvant entraîner la mort.
Attention, les baies de gui sont toxiques , entrainant des troubles digestifs et cardio-vasculaires, s'avérant mortels dans de rares cas. Toutefois, ce sont les feuilles qui étaient utilisées pour leurs propriétés médicinales mais elles ne se vendent plus en herboristerie.
En grandes quantités, les baies peuvent faire vomir et donner de la diarrhée. Après ingestion de baies, il faut nettoyer la bouche de l'enfant et lui faire boire un peu d'eau. L'ingestion de feuilles ou de petites branches provoque nausées, vomissements et diarrhée.
La méthode est très simple! On extrait la glu de l'écorce du gui ou de celle du houx. C'est, de préférence, au mois de mai qu'on enlève l'écorce des plantes les plus jeunes. On la fait tremper d'abord dans l'eau bouillante afin de la séparer de la pellicule noirâtre qui la recouvre et qui salirait la glu.
Couper les pieds de gui à ras
Il est important d'éliminer ce parasite dès les premières apparitions. Pour cela, couper le gui au ras de la branche, avec une serpe ou une serpette selon la taille de la touffe. Si les branches sont trop atteintes, mieux vaut les couper avec une scie d'élagage.
Suspendez ce bouquet au-dessus de la cheminée.
Et maintenant embrassez-vous ! Pour garder vos branches de gui encore plus longtemps, vous pouvez les conserver dans l'eau froide et les petites brindilles dans de frigo.
En Médecine traditionnelle chinoise, le gui est utilisé pour soulager les douleurs arthritiques. En 1921, le scientifique et philosophe Rudolf Steiner, fondateur du mouvement anthroposophique, émit l'hypothèse que la plante pouvait être utile pour le traitement du cancer (voir la fiche Médecine anthroposophique).
Ils partaient le cueillir en hiver, lorsqu'il est à maturité avec ses baies blanches.
C'est une plante épiphyte ; elle est dite « hémiparasite » parce qu'elle ne prélève presque que de la sève brute (eau et sels minéraux) puisque grâce à ses chloroplastes, elle est capable d'assimilation chlorophyllienne y compris en hiver.
Le Gui (Viscum album) est une plante parasite obligatoire qui vit aux dépens d'un arbre hôte (voir à ce sujet notre précédent article "Le Gui, une plante parasite au cycle de vie original"). Il croit dans une grande partie de l'Europe.
La prolifération du gui se fait par les oiseaux, notamment les grives qui raffolent de ses baies. Lorsque ces dernières les mangent, il arrive que des graines restent collées à leurs becs et se trouvent ensuite déposées sur les branches des arbres.
La rose de Noël
Elles peuvent aussi paralyser le système nerveux et provoquer des arrêts cardiaques.
L'Aconitum napellus, la fleur la plus dangereuse du mondeEn 2014, un jardinier britannique est mort, vraisemblablement empoisonné par une Aconitum napellus. La dose létale est de 2 à 4 grammes de racine.
Attention à l'aconit napel (tora blava en catalan) une plante hautement toxique que l'on retrouve dans plusieurs endroits d'Europe. Les secours catalans sont intervenus le 15 juin au sommet d'Aliga, à Queralbs après qu'un homme les a contactés, victime d'étourdissements et de vomissements.
Des Gaulois aux Chrétiens
Pour conjurer le sort, ils coupaient le gui, une plante considérée comme sacrée et miraculeuse car elle était le seul végétal connu donnant des fruits. Des fruits certes toxiques pour les hommes, mais très appréciés des grives.
Aussi appelé Viscum album, le gui ne possède pas de racines. Il se fixe sur un arbre feuillu (généralement les peupliers, les pommiers, tilleuls ou les saules), dont il va absorber l'eau et les minéraux. Le houx, lui, est reconnaissable à ses boules rouges et à ses feuilles dentées et piquantes.
Or, dans une version optimiste du mythe (dont il existe plusieurs variantes), les divinités parviennent à le ressusciter d'entre les morts. Frigg aurait alors fait du gui le symbole d'amour et promis de planter un baiser sur tous ceux qui passeraient dessous.
Pour respecter à la lettre la tradition, il faut accrocher la gerbe de gui au plafond, ou au-dessus de la porte d'entrée.
Le houx doit être entreposé au frais et à l'abri de l'humidité peu de temps après avoir été ôté de l'arbre. Choisissez les branches qui ne sont pas endommagées (taches, petites blessures, coupures) et dont les feuilles sont bien colorées.
Le gui entre dans les maisons à l'approche des fêtes de fin d'année. La coutume veut qu'il soit suspendu à l'encadrement d'une porte pour que les convives puissent s'embrasser dessous, le jour de l'An.
Des contrôles en forêt de Fontainebleau face aux cueillettes abusives. L'appel concerne particulièrement le houx, le gui et le fragon, aussi appelé faux houx – dont la cueillette peut fragiliser la biodiversité, ces essences étant prisées des oiseaux et pouvant aussi servir de refuges face à des prédateurs.
Les prélèvements trop volumineux peuvent faire l'objet d'une amende, voire de sanctions pénales. Dans plusieurs départements, l'Ilex Aquifolium (houx commun) et le Ruscus Aculeatus (petit-houx) représentent des espèces végétales protégées.
Si vous souhaitez que votre arbre soit en bonne santé et qu'il pousse correctement, il est donc préférable de retirer le gui des branches de l'arbre dès que vous le remarquez. Véritable parasite, le gui est très patient puisqu'il peut vivre plus de 10 ans sur votre arbre.