On conseille alors aux femmes de se tourner vers le stérilet hormonal ou vers les micro-pilules, qui ne contiennent qu'un progestatif et pas d'œstrogène (l'hormone qui augmente le risque vasculaire, N.D.L.R.) ».
"D'un point de vue médical, les pilules oestroprogestatives sont déconseillées à la quarantaine car elles présentent des risques vasculaires et peuvent être à l'origine d'une prise de poids, notamment chez une patiente qui a longtemps été exposée aux hormones.
En période de périménopause, un traitement à base de progestatifs ou un contraceptif oral faiblement dosé peut soulager les troubles. Il est prescrit en l'absence de contre-indication médicale. Le médecin s'assure qu'une contraception efficace est poursuivie.
La contraception mécanique après 45 ans
Les solutions de contraception mécanique, qui ne fait pas intervenir les hormones, restent bien entendu accessibles aux femmes après 45 ans : préservatifs, spermicides, diaphragme, etc. Elles sont plus contraignantes puisqu'il faut les utiliser à chaque rapport sexuel.
Risque accru de thrombose veineuse
Les pilules de troisième génération (dans lesquelles se place Diane 35) augmentent le risque de thrombose veineuse et d'embolie pulmonaire. Ce risque est de 10 cas pour 100.000 femmes en l'absence de contraception orale.
Arrêtez la prise de ce contraceptif et consultez d'urgence votre médecin en cas d'apparition de l'un des symptômes suivants : maux de tête violents et inhabituels, troubles de la vision, élévation importante de la tension artérielle, douleur inhabituelle à la jambe ou au mollet, essoufflement, toux de survenue brutale.
Cela est essentiellement causé par la présence d'œstrogènes qu'on retrouve dans les pilules combinées. Ces hormones, à forte dose, peuvent entraîner une rétention d'eau et augmenter l'appétit, mais cela est seulement temporaire.
Une patiente peut arrêter la contraception après un an d'aménorrhée si celle-ci survient après 50 ans, et après deux ans d'aménorrhée si elle survient avant 50 ans. En Angleterre, les recommandations proposent l'arrêt de la contraception à 55 ans, même pour les patientes présentant encore des cycles menstruels.
Prendre la pilule ne va pas retarder l'âge de la ménopause. La seule chose qui peut modifier l'âge de la ménopause, c'est le tabagisme. Les femmes fumeuses seront ménopausées un ou deux ans avant les autres.
Les moyens progestatifs sont la pilule, l'implant sous-cutané, l'injection intramusculaire ou le dispositif intra-utérin (DIU ou stérilet). Tous présentent l'avantage d'être efficaces et de ne pas augmenter les risques cardiovasculaires; ils peuvent donc être utilisés indépendamment de l'avancée de l'âge.
Elle survient le plus souvent entre 45 et 55 ans et s'accompagne, chez trois femmes sur quatre, de désagréments comme des bouffées de chaleur ou des troubles de l'humeur. On parle de ménopause 12 mois après votre dernier saignement menstruel.
Il faut savoir que la préménopause prend fin lors de l'interruption totale des menstruations durant douze mois consécutifs et précède généralement la ménopause de quatre à cinq ans. Dès lors, on peut remarquer : une irrégularité des menstruations : les saignements sont abondants ou, à l'inverse, quasi inexistants.
Confirmer la ménopause par prise de sang
Toutefois, si la femme est toujours sous pilule contraceptive et craint de l'interrompre, ils prescrivent une prise de sang. Celle-ci permet de mesurer le taux d'hormone folliculostimulante (FSH), confirmant de façon formelle la survenue de la ménopause.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
L'arrêt de la pilule contraceptive engendre des changements hormonaux et un retour à la production naturelle d'œstrogène et de progestérone. Chez certaines femmes, ce retour au naturel peut prendre plusieurs mois et modifier les cycles menstruels qui deviennent alors irréguliers.
A quel âge a lieu la ménopause ? En moyenne, la ménopause survient à 51 ans, avec de grandes variations selon les personnes. 10 à 15% des femmes seront ménopausées entre 40 et 45 ans, et la moitié avant 50 ans. La très grande majorité des femmes auront eu leur ménopause à 55 ans.
Lorsque la ménopause commence à se manifester, il est trop tard pour agir : il n'est plus possible de la repousser. En revanche, on peut déjouer son horloge biologique en modifiant ses habitudes de vie en amont, au moins 10 ans avant l'âge présumé de survenue de la ménopause.
Les autres effets indésirables les plus fréquemment rapportés (fréquence > 2,5 %) lors des essais cliniques avec le désogestrel sont les suivants : acné, modification de l'humeur, mastodynies, nausées et prise de poids.
Mode d'emploi et posologie du médicament OPTIMIZETTE
Il est également possible de débuter le traitement entre le 2e et le 5e jour après le début des règles, mais dans ce cas, une méthode contraceptive complémentaire (préservatif par exemple) doit être utilisée pendant les 7 premiers jours de prise du contraceptif.
Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a inclus en 2005 les contraceptifs œstroprogestatifs parmi les cancérogènes du groupe 1, ceux-ci pouvant entraîner une augmentation du risque de plusieurs cancers (cancer du sein, cancer du col de l'utérus, cancer du foie).
Contraception : non, la pilule ne fait pas grossir mais change la forme du corps.
Alli promet une perte de 4,4 kilos après six mois de traitement (durée maximale d'utilisation).
Minidril et prise de poids : fait-elle grossir ? La prise d'une pilule contraceptive peut avoir comme effet indésirable d'augmenter l'appétit et d'entraîner ainsi une prise de poids. De la rétention d'eau peut également être observée lors de la prise d'une contraception hormonale.