Les analogues de la gonadolibérine ( Décapeptyl®, Enantone®, Gosereline®, Gonapeptyl®) sont parfois indiqués dans le cas de fibromes très volumineux, ou entraînant des saignements à l'origine d'une anémie.
On utilise principalement des médicaments qui agissent en inhibant la sécrétion d'une hormone l'œstradiol chez la femme (les agonistes de la GnRH). Pour cette indication, Enantone®, Décapeptyl®, Gosereline® et Gonapeptyl® sont généralement prescrits.
L'application de compresses chaudes (ou de glace) sur les régions douloureuses peut aider à soulager la douleur. L'acupuncture, les massages, l'homéopathie peuvent également concourir à une amélioration. Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale.
Après avoir repéré les artères utérines, le Radiologue Interventionnel y injecte des petites particules de la taille d'un grain de sable, bouchant ainsi les artères nourricières des fibromes utérins ce qui a pour effet de d'assécher les fibromes et de réduire les symptômes.
L'œstrogène, une hormone produite par les ovaires, stimule la • croissance des fibromes. Habituellement, les fibromes se développent lentement. Mais • quand l'utérus grossit, il peut appuyer sur la vessie, ce qui fait augmenter l'envie d'uriner et donne une sensation de pression sur la vessie.
Le fibrome utérin peut-il être dangereux ? Temps de lecture : Comme toutes les tumeurs, le fibrome utérin peut faire peur, laissant notamment craindre le redoutable cancer de l'utérus, une maladie particulièrement grave. Heureusement, c'est en réalité une pathologie bénigne, tout à fait dépourvue de potentiel malin.
Parfois, les fibromes volumineux sont responsables d'un gonflement abdominal. Les fibromes pédiculés peuvent se tordre, bloquant ainsi l'apport sanguin, et provoquer une douleur intense. En général, en cas de croissance ou d'évolution maligne, ils provoquent une compression ou des douleurs.
Les fibromes utérins sont le résultat d'un déséquilibre hormonal : la production d'œstrogènes est excessive, et celles de progestérones insuffisante. Pour empêcher la croissance des fibromes, il faut donc les priver de leur nourriture principale, les œstrogènes.
Pour les fibromes asymptomatiques, une surveillance par échographie suffit. On ne les opère que s'ils augmentent rapidement de taille, par exemple s'ils doublent de volume en six mois.
Comme ils répondent aux œstrogènes, les fibromes ont tendance à augmenter de taille pendant la période fertile et à régresser après la ménopause. Les fibromes peuvent grossir au point que leur approvisionnement en sang devient insuffisant et ainsi dégénérer.
Leur existence est probablement le résultat d'un ensemble de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux. Il semble que le fibrome ait pour origine une seule cellule de la paroi utérine qui subit une mutation génétique et commence à se multiplier de façon incontrôlée.
Un fibrome utérin peut-il partir tout seul ? Oui, un fibrome peut régresser tout seul, sans que l'intervention d'un quelconque traitement n'ait été nécessaire. Toutefois, ce phénomène n'arrive pas à n'importe quel moment de la vie, seulement à la ménopause.
Les fibromes peuvent mesurer de quelques millimètres à 10 cm ou plus (soit environ la taille d'un pamplemousse). Une femme peut présenter plusieurs fibromes, ce qui fait augmenter le volume de son utérus, parfois même jusqu'à la taille d'une grossesse à terme.
Les fibromes sous-muqueux, également appelés fibromes intracavitaires, sont les plus dangereux en termes de risque. Quand la partie majoritaire de la masse se trouve dans l'utérus, elle peut causer des fausses couches ou une anémie, à cause de saignements menstruels durables et plus abondants.
L'apparition d'un fibrome peut cependant survenir avant l'âge de 35 ans et son évolution peut être plus ou moins lente. Sous la dépendance des œstrogènes et de la progestérone qui ont un effet multiplicateur sur leur croissance, les fibromes tendent à disparaître à la ménopause.
Dans la plupart des cas, un fibrome utérin n'est pas dangereux. C'est une tumeur bénigne fréquente qui touche près de nombreuses femmes en âge de procréer. Cependant dans certains cas les fibromes utérins non traités peuvent entraîner des complications notamment pour la grossesse et l'accouchement.
Les ultrasons reçus sont focalisés sur le fibrome. Cette technique est pratiquée pour le traitement des fibromes interstitiels, d'une taille comprise entre 5 et 12 cm et qui se situent sur le devant de l'utérus. D'autres solutions existent : laser et IRM, cryocoagulation et thermocoagulation.
On peut parfaitement vivre normalement avec des fibromes. D'ailleurs la moitié des femmes ne s'en plaignent pas. Elles ne savent même pas qu'elles en sont porteuses. Mais un jour lors d'une échographie, on trouvera un fibrome et la spirale commencera à se mettre en route.
Les fibromes utérins ne déclenchent souvent aucun symptôme. Toutefois, ils peuvent engendrer des saignements gynécologiques anormaux et des douleurs pelviennes. On les diagnostique par un examen gynécologique et une échographie. Sans traitement, ces tumeurs bénignes évoluent de manière imprévisible.
La thermocoagulation par ultrasons
Le fibrome est détruit depuis l'extérieur par des ultrasons guidés par l'imagerie IRM. Ce type d'intervention ne nécessite pas d'anesthésie, ne laisse aucune cicatrise et permet une récupération immédiate.
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
L'utérus évacue généralement de lui-même les tissus résiduels après 1 ou 2 semaines (parfois jusqu'à 4 semaines). Dans certains cas, un médicament (le misoprostol) peut être administré (oralement ou placé dans le vagin) pour stimuler l'utérus et faciliter l'évacuation des tissus (habituellement en quelques jours).
Exacyl contient de l'acide tranexamique. Cette substance appartient à une famille de médicaments appelés les antifibrinolytiques. Le rôle de ce médicament est de traiter certains types de saignements.
Certains fibromes s'accompagnent de besoins plus fréquents et plus urgents d'uriner. D'autres fibromes entrainent une compression au niveau intestinal provoquant une constipation, des ballonnements et parfois une sensation de compression dans la région anale ».