Le risque de coma éthylique est particulièrement important lorsqu'une quantité d'alcool comprise entre 2 et 4 grammes par litre de sang est consommée rapidement. L'ivresse peut-elle être mortelle? Oui, indirectement.
Et, lorsque le taux d'alcoolémie atteint ou dépasse 400 mg d'alcool par 100 ml de sang (communément appelé . 40), il peut provoquer le coma éthylique et même la mort.
Les signes de coma éthylique, hors perte de conscience, sont une respiration irrégulière, une incapacité à bouger, une perte du tonus musculaire (hypotonie musculaire), une chute de la tension artérielle et de la température corporelle, et la peau froide et moite.
En règle générale, le coma éthylique survient avec un taux d'alcoolémie allant de 2 à 4 grammes d'alcool par litre de sang, mais chaque cas reste unique.
La mesure de l'alcoolémie
Il existe un lien entre ces 2 mesures : 1 gramme d'alcool par litre de sang correspond à 0,5 mg d'alcool par litre d'air expiré.
Le risque de coma éthylique est particulièrement important lorsqu'une quantité d'alcool comprise entre 2 et 4 grammes par litre de sang est consommée rapidement. L'ivresse peut-elle être mortelle? Oui, indirectement.
Qu'il s'agisse d'une bière, d'un verre de vin ou un verre de whisky, un verre représente la même quantité d'alcool. Un verre d'alcool correspond à un taux de 0,2g/L à 0,25g/L en plus. On considère que 0,8g/L correspond à 3 verres.
Des perturbations du tonus musculaire existent, avec soit une hypotonie (nuque ballante), soit une hypertonie (de décérébration) qui signe une atteinte du tronc cérébral. Les réflexes ostéo-tendineux ont disparu et les réflexes photomoteurs sont diminués ou abolis. Les troubles de déglutition sont constants.
Prendre une douche froide, boire du café, faire de l'exercice, prendre de l'aspirine... Certaines personnes ont recours à ces différentes méthodes pour faire rapidement baisser leur taux d'alcoolémie, après avoir bu un ou plusieurs verres d'alcool.
Si votre ami est trop ivre, restez avec lui. S'il commence à se sentir mal, parlez-lui pour le garder conscient, partez prendre l'air ensemble, restez près de lui s'il vomit, calmez-le s'il devient agressif.
Même une consommation d'alcool excessive à une seule occasion stimule la muqueuse gastrique. La muqueuse peut être alors irritée au point de provoquer des nausées et une contraction de l'estomac, qui aboutissent à des vomissements.
Une carence en glucose entraîne des perturbations et un fonctionnement anormal du cerveau. Voilà pourquoi, dans les heures suivant la prise d'alcool, ceux qui ont trop bu ressentent de la faiblesse, de la fatigue, des vertiges, de l'anxiété, de l'accablement, des difficultés de concentration, des troubles visuels, etc.
Ces chiffres peuvent être très sensiblement augmentés chez certains sujets : pour les plus minces, les femmes ou les personnes âgées, chaque verre peut représenter un taux d'alcoolémie de 0,30 g. Par exemple : après deux verres de bière (type demi)
La tolérance à l'alcool est très variable selon les individus, mais une consommation d'alcool massive peut entraîner un coma éthylique mortel. Le record du monde d'alcoolémie revient à un Polonais d'une trentaine d'années, retrouvé dans un fossé en état d'ébriété avancé avec 13,7 grammes d'alcool dans le sang.
Les symptômes de surdose d'alcool sont entre autres : confusion mentale, difficultés à rester conscient(e), vomissements, crises, gêne respiratoire, ralentissement de la fréquence cardiaque, peau moite, réponses engourdies comme l'absence de réflexe nauséeux (ce qui permet de prévenir le risque d'étouffement) et ...
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
La durée d'un coma est variable, il peut durer entre quelques heures et plusieurs années, mais plus il est long plus les risques sont importants.
Lorsque l'alcoolisation atteint un niveau élevé, l'organisme ne peut plus faire face et c'est souvent là que survient le coma éthylique, ou l'intoxication alcoolique aiguë. Très fréquente chez les jeunes qui pratiquent le « binge drinking », l'intoxication alcoolique aiguë peut être mortelle.
Si la personne sous influence de l'alcool - ou ivre - présente des pertes de conscience, une conscience limitée ou qu'elle a fait une chute, il est nécessaire d'appeler les secours médicaux via le numéro 112.
Une personne ivre peut respirer beaucoup plus lentement ou avoir le souffle court; sa respiration est faible et peu d'air est inspiré ou expiré. Fatigue : L'alcool et le cannabis sont des dépresseurs. Lorsque les gens deviennent intoxiqués, ils montrent des signes de fatigue ou de somnolence.
Cette limite représente environ la consommation de 2 verres normalisés. Par exemple, 2 verres de 25 centilitres de bière. Vous êtes en infraction si vous conduisez avec un taux d'alcoolémie compris entre 0,5 et 0,79 gramme d'alcool par litre de sang.
Le Code de la route en France interdit de conduire à partir d'une dose de 0,5 gramme, ce qui signifie donc que cette limite est atteinte au bout de deux verres. La réglementation est même plus stricte pour les jeunes conducteurs titulaires d'un permis probatoire depuis le 1er juillet 2015.
Faux. Boire beaucoup d'eau ou diluer l'alcool dans les jus de fruits ne fait pas consommer moins d'alcool. De même, manger en buvant permet bien de ralentir l'assimilation de l'alcool, mais là aussi, les unités d'alcool ingérées restent bien entendu identiques.