L'être humain ingère 5 grammes de plastique par semaine soit l'équivalent d'une carte de crédit selon une étude du WWF. BRUXELLES - 12 JUIN 2019- Une nouvelle étude du WWF révèle que l'être humain ingère environ 5 grammes de plastique par semaine soit le poids d'une carte de crédit.
Selon une équipe de chercheurs canadiens, un homme adulte ingère jusqu'à 52 000 microparticules de plastique par an, en fonction de son mode de vie. Morceaux de vêtements synthétiques, de pneus, de lentilles de contact… Ces plastiques s'infiltrent dans notre nourriture, mais également dans l'air ambiant.
L'étude révèle ainsi que Singapour est en tête des pays qui produisent le plus de déchets plastiques à usage unique par habitant, avec 76 kilogrammes (kg) par personne en 2019.
La France est un des principaux consommateurs de plastique en Europe : 4,8 millions de tonnes sont produites* par an, soit 70 kg par habitant.
Un individu moyen pourrait ingérer jusqu'à cinq grammes de plastique chaque semaine. Selon un rapport commandé par le WWF, un individu moyen ingère l'équivalent du poids d'une carte de crédit.
Neuf États ont recyclé plus de la moitié des déchets d'emballages plastiques générés, avec en tête la Lituanie (70 %) et Tchéquie (61 %). La France arrive en fin de tableau des pays qui recyclent le plus ses déchets d'emballages plastiques avec seulement 27 % de recyclage, juste devant Malte (11 % données 2018).
Dr Gérald Kierzek : "Tout dépend de l'objet. Si on avale son chewing-gum, pas grand chose à faire. En revanche si on avale autre chose comme un os, des arêtes, des morceaux de verre ou de plastique, il faut consulter et réaliser une radiographie.
Il fait 3,5 millions de km2 (soit 6 fois la France) et est composé de plastiques à 90%... On l'appelle « le 7ème continent ». Découvert en 1997 par l'océanographe américain Charles Moore, il ne constitue pas une masse solide mais une zone où la mer est saturée par les débris plastiques.
Les Vendéens recyclent plus que les Franciliens
Les Vendéens ont recyclé 53,55% de leurs déchets en 2013. Il s'agit du meilleur taux parmi les départements français, largement au-delà de la moyenne nationale (34,93%).
Le plastique pollue toute la Planète. On le trouve partout : au fond des océans, sur les chemins des forêts les plus lointaines, dans les glaces de l'Arctique et jusque sur les plages où les tortues font leurs nids.
Depuis 2015, plus de 6,9 milliards de tonnes de déchets plastique ont été produites.
Au total, les États-Unis ont généré environ 42 millions de tonnes de déchets plastiques en 2016 - soit plus du double de la Chine et davantage que les pays de l'Union européenne combinés, selon cette analyse des Académies nationales des sciences, de l'ingénierie et de la médecine.
Les États-Unis génèrent plus de déchets plastiques que n'importe quelle autre nation.
Ce qui n'est pas recyclé est enfoui ou incinéré, en fonction des pays européens. En Belgique, il n'y a plus de mise en décharge de déchets ménagers. Les plastiques collectés et non recyclés sont donc incinérés (avec récupération d'énergie).
Le plastique numéro 6 : recyclable, mais non recyclé
Ce plastique, très léger, est souvent constitué de beaucoup d'air.
L'immense majorité, soit 79 %, est en train de s'amonceler sur les sites d'enfouissement des déchets ou se répand dans la nature sous forme de détritus. À un certain moment, la plupart d'entre eux finiront inéluctablement dans nos océans, sorte de dernier récipient.
Mes déchets annuels tiennent dans un bocal d'1L depuis 5 ans. Alors est-il possible de vivre sans plastique ? Oui bien sûr ! Et même sans déchet, ni gâchis.
Un tout petit déchet en soit. Mais en multipliant cette donnée par des milliards, le mégot arrive en tête du « Top 10 des déchets marins », selon l'association SurfriderFoundation Europe. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans.
La Méditerranée détient le record peu glorieux de "mer la plus polluée du monde". Cette petite mer quasi fermée, très fréquentée, concentre 250 milliards (de particules) microplastiques invisibles ! Ces petits morceaux se fragmentent sous l'effet des vagues et du soleil et terminent dans nos assiettes.
La plupart des corps étrangers s'évacuent sans traitement, mais certains doivent d'être retirés par endoscopie, chirurgie ou manuellement.
En attendant les secours, il faut réaliser, sans attendre, 5 claques dans le dos suivies de la manœuvre de Heimlich, jusqu'à expulsion du corps étranger " explique le Dr Libot. Le corps étranger ne bloque pas complètement la respiration : "Il faut laisser le sujet tousser pour permettre son expulsion ".
Les petits os, comme ceux du poulet, sont plus problématiques, avec un risque de fausse route. Si cela arrive à votre enfant, par exemple, il peut se mettre à tousser, se sentir gêné pour reprendre son souffle. Dans ces cas-là, ne faites rien et respectez la toux de l'enfant, c'est un mécanisme de défense.
La Suède recycle 99 % de ses déchets, loin devant ses pays voisins.