Quelle religion ne mange pas de crevettes ? La prohibition de la consommation de crevettes est principalement observée dans l'islam et le judaïsme.
Les juifs ne mangent pas de fruits de mer, car leur religion a interdit cela. En effet, selon la Torah que les juifs considèrent comme la parole de Dieu, les êtres humains ne devraient manger que des animaux marins qui ont des écailles et des nageoires.
Les religions
Le judaïsme et l'islam décrivent ces interdits d'une manière très précise ; le Lévitique énonce une liste détaillée d'animaux impurs, la tradition musulmane prohibe la consommation de certaines viandes (dont le porc).
Dans l'Évangile selon Saint-Jean, Jésus est décrit comme « l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Victime innocente, sa mort est l'ultime sacrifice pour sauver tous les hommes et il est ainsi identifié à l'agneau immolé dans la religion juive.
En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
Le porc est interdit à la consommation dans l'islam et le judaïsme.
Quels sont les aliments et animaux interdits judaïsme ? Sont licites le bœuf, le veau, le mouton, l'agneau, la volaille (poulet, poule, oie, canard…), les poissons qui ont des écailles et des nageoires (ce qui exclut les crustacés) ainsi que la sauterelle et ses espèces. Tout le reste est donc illicite.
Végétarisme sikh : exclut la viande, l'oeuf. Mais autorise la consommation de lait, beurre et fromage. Végétarisme bouddhique : n'autorise pas la consommation de chair animale.
Poisson et fruits de la mer
Cette interprétation est toutefois rejetée par les Sunnites Hanafites et les Chiites. Ceux-ci considèrent le poisson comme seul produit de la mer dont la consommation serait licite et relèguent les fruits de mer dans la catégorie des aliments interdits.
La loi juive (halakha) interdit en effet de consommer du porc (parce qu'il a le sabot fendu sans être un ruminant) mais aussi les insectes et toute une liste de volailles (autruche, mouette, cigogne…) ainsi que l'ensemble des coquillages et crustacés (parce qu'ils n'ont pas d'écailles ou de nageoires).
La Torah interdit la consommation de porc, et les règles alimentaires juives stipulent que les animaux terrestres doivent avoir des sabots fendus et ruminer pour être considérés comme casher. Le porc ne répond pas à ces critères, car il a un sabot non fendu et ne rumine pas.
Si ces mêmes écailles sont difficilement détachables, il convient de faire appel à un rabbin compétent. Exemples de poissons non cacher : raie, esturgeon, anguille, turbot, carpe à cuir (appelée aussi carpe cuir), saumonette. Le saint-pierre, objet de contestation, ne doit pas être consommé.
Selon les lois de la cacherout, et notamment le passage du Lévitique, chapitre 11, verset 9, qui indique les espèces aquatiques autorisées, seuls peuvent être consommés les poissons « pourvus de nageoires et d'écailles ». Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah.
Les ânes, les carnivores sauvages et domestiques, les oiseaux de proie et charognards, les insectes, à l'exception des sauterelles, les reptiles, sont interdits de la table des adeptes de l'Islam ; il en est de même de la viande de porc et de celle des animaux étouffés…
Cependant il y a une exception pour l'imam abou hanifa, le poisson concerné (ici) pour lui est celui qui a des écailles, donc, seuls ceux-là sont Halal. L' anguille, pieuvre, crevette et autres poissons sans écailles ne rentrent pas dans le "Halal" pour lui !
Le régime végétarien est aussi défendu par plusieurs courants religieux ou philosophiques, notamment chinois (avec le taoïsme) ou indiens : l'hindouisme, le jaïnisme et le bouddhisme prônent tous l'ahimsa, c'est-à-dire la non-violence et le respect de la vie.
Juifs. La kashrout est l'ensemble des règles qui régissent l'alimentation. Sont autorisées les viandes provenant de quadrupèdes ruminants à sabots fendus. Le porc, le lapin, le cheval, etc., sont interdits.
L'Église catholique propose à ses fidèles de jeûner (de se passer d'un repas) le mercredi des cendres et le Vendredi saint, et de s'abstenir de viande les vendredis du carême.
« Sont interdits pour vous les animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et les animaux dédiés à d'autres qu'Allah.
Aliments haram :
Toute viande d'un animal qui n'est pas abattu selon les préceptes de l'islam. L'alcool et tous les produits préparés avec de l'alcool. La vanille et l'extrait de vanille. Des aliments contenant du sang (ex. : le boudin)
Exemples d'aliments halal (autorisés) et haram (interdits) : Produits céréaliers halal : Produits céréaliers qui ne contiennent aucun ingrédient haram. Riz.
La loi halal exige que l'on prie à Allah avant ou pendant l'abattage de chaque animal, mais la loi kasher ne requiert pas de prière avant chaque abattage. Un shochet, ou un rabbin spécialement formé, doit abattre l'animal, tandis que tout adulte musulman, chrétien ou juif peut l'abattre en vertu de la loi halal.
Des explications d'ordre taxinomique ont également été développées : le cochon est impur et tabou car il appartient à une catégorie d'animaux « inclassables ». Il ne rumine pas, alors qu'il a le sabot fendu comme tous les ruminants. Cette anomalie en fait un être suspect, dangereux.
Des théologiens répondent à ces interrogations et notamment à cette question relative à la consommation de porc proscrite dans l'Ancien testament. Voici leur réponse publiée le 13 décembre 2018 : « Les interdits alimentaires font partie des dispositions de l'alliance que Dieu a conclue avec Israël.
Les crevettes (mais seulement pour les Madh'hab) sont un exemple d'aliment considéré comme Makruh pour les musulmans des Madhhabs Hanafis. Il existe cependant des approches différentes au sein de l'école Hanafi quant à savoir si les crevettes sont considérées comme du gibier d'eau et sont donc halal.