Partout, des projets pharaoniques ou révolutionnaires sont déjà à l'œuvre, comme Masdar City à Abu Dhabi, première ville pensée comme un écosystème, dont la construction s'achèvera en 2030. Ou Woven City, projet de cité futuriste de Toyota au pied du mont Fuji, dont le chantier commencera en 2021.
La ville de demain aura plus de verdures. Il y aura même des immeubles-forêts, des maisons-conteneurs, des villes-îles, donc des cités flottantes. Il y aura moins de pollution grâce aux transports collectifs, aux taxis volants et aux voitures électriques.
Un programme qui accompagne les projets de territoire
Petites villes de demain vise à améliorer les conditions de vie des habitants des petites communes et des territoires alentours, en accompagnant les collectivités dans des trajectoires dynamiques et engagés dans la transition écologique.
Dubaï, Émirats Arabes Unis
La ville la plus futuriste au monde a notamment annoncé la construction l'an prochain d'un « Musée de l'avenir » dédié aux innovations technologiques.
C'est un essai qui, sur 179 pages parcourt le monde urbain et territorial à l'ère de l'Anthropocène, et décrypte les enjeux clés et les mutations accélérés par l'urbanisation et la métropolisation du monde, à l'heure où notre vie est menacée par le changement climatique, l'activité humaine et les nouvelles maladies.
Trois axes clés, une multiplicité de solutions
Assurer le financement du programme. Promouvoir le développement territorial. Renforcer la résilience des villes au changement climatique et aux catastrophes naturelles.
Inondations, canicules, épidémies… Selon une étude parue le 22 septembre, la ville de Paris est de plus en plus menacée par le réchauffement climatique. Près de 70 % de la population mondiale devrait vivre en ville d'ici à 2050.
C'est à ces questions que tente de répondre le Hors-Série Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050, réalisé par Terra Eco, en partenariat avec l'ADEME. Ce numéro aborde les aspects fondamentaux de la ville de demain que sont l'urbanisme, l'architecture, les nouvelles technologies ou encore la consommation.
Les villes devront être autonomes en matière d'énergie. Des immeubles pourront être capables de générer de l'électricité grâce à des éoliennes et des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
Cet accompagnement reposera essentiellement sur trois piliers : le soutien en ingénierie, des financements sur mesure et l'accès à un réseau grâce au" club Petites Villes de demain".
Embouteillages, pollution, zones défavorisées, tels sont les problèmes auxquels nombre de villes doivent faire face, sans compter l'explosion démographique urbaine qui pourrait bientôt aggraver ce phénomène.
En France, on considère souvent comme des petites villes les entités urbaines ayant de 3 000 à 20 000 habitants, mais le seuil de 5 000 habitants est retenu par certains chercheurs (voir par exemple Kayser, 1972).
La ville idéale : une ville belle et ergonomique pour tous les usagers. C'est grâce à l'aménagement des espaces qu'il est possible de concevoir une ville à la fois esthétique et ergonomique. La beauté d'une ville est subjective, elle dépend de nombreux critères différents pour chacun.
La maison du futur sera connectée
De la même manière que la maison connectée d'aujourd'hui, tout sera géré par des écrans ou même smartphones : éclairage, chauffage, consommation d'énergie, sécurité, caméras, appareils électroniques et électroménagers…
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
L'une des conséquences néfastes du réchauffement climatique sur les océans, mise à part la pollution globale et la hausse des températures de l'eau, c'est la désoxygénation.
Dans 30 ans, le changement climatique sera tel que les conditions climatiques de plus de 77 % des grandes villes du monde seront bouleversées ; il fera aussi chaud à Paris que dans le sud de l'Australie.
Le vélo et les transports en commun seraient nettement favorisés. La vitesse de circulation est limitée à trente kilomètres-heure dans la majorité des rues — ce qui est indispensable pour faire de la marche et du vélo des modes privilégiés au quotidien par le plus grand nombre.
Favoriser les espaces verts en ville en limitant la circulation des véhicules pour dégager de l'espace. Créer des espaces verts dans les résidences autour des logements, créer plus de jardins publics. Laisser croître plus la nature en ville, à chaque pied d'arbre, des plantations à chaque place publique, des arbres.
La mobilité, un enjeu de taille pour la ville verte
De nombreuses villes développent la mobilité verte. Pour ce faire, les villes vertes tentent de réduire l'utilisation de la voiture en améliorant l'offre de transport en commun et en encourageant l'utilisation du vélo.
Le verdissement de la ville peut prendre la forme de toits et de murs végétalisés, de jardins de trottoirs, de jardins partagés, potagers ou thérapeutiques. Grâce à nos partenaires, la nature s'invite en ville par petites touches dans des jardinières, des potelets ou des grands pots de fleurs.
1. Les types d'énoncés auxquelles elles donnent lieu : - La ville comprend des quartiers, des secteurs dans les quartiers, des places, des rues, des jardins, des bâtiments, etc. - Inversement, le quartier, les rues, les bâtiments etc.