C'est le phénomène de l'effet de serre naturel. Sans cet effet de serre, la température à la surface de la Terre serait de -18°C et la vie, si elle s' y avérait possible, serait fort différente.
Sans ces gaz, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C, et la vie telle que nous la connaissons deviendrait impossible. Les gaz à effet de serre retiennent dans les basses couches de l'atmosphère une partie du rayonnement infrarouge émis vers l'espace par la surface de la Terre, réchauffée par le Soleil.
L'effet de serre est naturel et nécessaire à la vie sur la Terre. Si ce phénomène n'existait pas, la température moyenne serait de -18 degrés Celsius (°C). Heureusement pour nous, la température moyenne sur la planète est de 15 °C!
Avec +35°C d'effet de serre, on retombe bien sur les 15°C de température moyenne réelle. En d'autres termes, si l'on prend un albédo de 0,07, l'effet de serre terrestre serait de +15°C.
Les gaz à effet de serre de l'atmosphère contribuent au réchauffement global par absorption et réflexion de l'énergie atmosphérique et solaire. Si les gaz à effet de serre n'existaient pas, les températures sur terre seraient inférieure à - 18 degrés.
Ce pourrait être le cas, d'ici 2050, de l'Asie du Sud, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen). D'ici 2070, l'est de la Chine et une partie du Brésil pourraient aussi dépasser les 35°C.
L'étude envisage un réchauffement de 1,8°C en 2050 et comme scénario le plus probable +3°C pour 2100, avec pour conséquence ces périodes de températures "cauchemardesques", avertit M. Zeppetello. Dans le pire scénario, les températures extrêmes pourraient durer deux mois de l'année dans les régions les plus affectées.
A 100 m de profondeur, la température du sous-sol correspond à la température moyenne annuelle en surface, c'est-à-dire environ 14 °C. Au-delà de 100 m, la température augmente en moyenne de 3 °C tous les 100 m.
Les gaz à effet de serre contenus dans l'atmosphère ont un rôle important dans la régulation du climat. Ils empêchent une large part de l'énergie solaire (les rayonnements infrarouges) d'être renvoyée de la Terre vers l'espace. C'est l'effet de serre. Grâce à lui, la température moyenne sur Terre est d'environ 15 °C.
Dans l'Univers la température atteint -272°C
La température la plus basse possible théoriquement est le zéro absolu à -273,15 °C. À cette température, les atomes ne bougent plus ! Même dans l'espace, loin de toute étoile, on ne peut pas descendre aussi bas.
L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre (comme toute autre planète) de retenir la chaleur solaire dans l'atmosphère et de maintenir une température acceptable pour entretenir la vie. Sans cela la température de la Terre serait d'environ -18 °C !
Les températures élevées augmentent également la concentration d'ozone, ce qui peut endommager le tissu pulmonaire et causer des complications chez les asthmatiques et les personnes souffrant de maladies respiratoires.
Outre le réchauffement planétaire, les augmentations de différents gaz à effet de serre ont d'autres effets tels que: l'acidification des océans, la brume de pollution (smog), la destruction de la couche d'ozone ainsi que les changements de croissance et nutrition des plantes.
Mais il y a une bonne nouvelle : nous avons suffisamment de temps pour sauver la plupart des animaux. 872 espèces sont répertoriées comme éteintes par la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature, mais un nombre incroyable d'espèces, 26 500, sont menacées d'extinction.
Pour se limiter à 1,5°C, il faudrait diminuer nos émissions de 7 % chaque année jusqu'à 2030. En France, cela correspondrait à réduire le trafic routier de 25 %. Le problème, c'est qu'il faut s'y mettre tout de suite.
De jour, l'absorption du rayonnement solaire y est supérieure à l'émission du sol à travers l'atmosphère si bien que le sol chauffe. La nuit, l'absorption du rayonnement solaire n'a plus lieu et le sol se refroidit.
Seulement 2 % à 3 % de la surface terrestre sont encore dans le même état naturel qu'il y a 500 ans, signale ce jeudi une étude d'un groupe international de chercheurs universitaires. C'est peut-être bientôt la fin.
L'effet de serre
La Terre reçoit en permanence de l'énergie du soleil. La partie de cette énergie qui n'est pas réfléchie par l'atmosphère, notamment les nuages, ou la surface terrestre est absorbée par la surface terrestre qui se réchauffe en l'absorbant.
Où fait-il le plus froid sur notre planète ? Réponse de la Nasa ce mardi : "Le lieu le plus froid de la Terre se trouve sur un plateau de l'est de l'Antarctique où la température peut chuter jusqu'à -92 degrés Celsius par nuit claire en hiver."
Quelle est la température la plus basse à la surface de la Terre ? -98°C d'après des mesures satellites récentes. Cette température extrême a été enregistrée sur la calotte glaciaire du milieu de l'Antarctique au cours d'un long hiver polaire.
Si on extrapole en profondeur (de manière linéaire) le gradient thermique mesuré en surface, on arrive à des valeurs de température irréalistes : appliquer 30 K.km-1 sur 6371 km (le rayon de la Terre) donnerait une température au centre de la Terre de 190 000 °C.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Dans 30 ans, le changement climatique sera tel que les conditions climatiques de plus de 77 % des grandes villes du monde seront bouleversées ; il fera aussi chaud à Paris que dans le sud de l'Australie.