La population mondiale, inégalement répartie, connaît une croissance qui tend cependant à diminuer. Les pays en voie de développement supportent l'essentiel de cette croissance. La croissance démographique provoque une hausse des besoins humains (énergie, nourriture, services, etc.)
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
Surpopulation mondiale et pollution
La pollution de la planète n'est pas directement liée à la surpopulation mondiale. Les pays les plus développés sont ceux qui polluent le plus, mais aussi ceux qui ont les taux de natalité les plus faibles. Un Américain pollue ainsi 91 fois plus qu'un habitant du Bangladesh.
Les pressions au niveau de la mondialisation et les disparités qui existent entre les taux de fécondité de pays voisins signifient que les rapports des populations avec l'environnement, la santé, la dynamique hommes-femmes, la pauvreté, l'urbanisation, le vieillissement et la jeunesse posent des défis économiques et ...
L'effectif d'une population augmente quand il y a excédent des naissances sur les décès (solde naturel) et des entrées de migrants sur les sorties (solde migratoire). Le taux d'accroissement annuel est le rapport entre la variation de la population au cours d'une année et son effectif au milieu de l'année.
Réduire la population contribuerait simultanément à son atténuation, en diminuant les émissions de gaz à effet de serre puis leur concentration atmosphérique, et à notre adaptation, par exemple en facilitant l'évacuation des zones du globe les plus affectées par le réchauffement et ses conséquences.
La surpopulation alimente bien des craintes. Les quelque 8 milliards d'individus d'aujourd'hui seraient responsables du réchauffement climatique, de la perte de biodiversité ou encore des pandémies.
En effet, à court terme, un plus grand nombre d'enfants représente une charge pour leur famille et plus largement pour la société. Mais à plus long terme, une fois parvenus à l'âge adulte, ils peuvent inverser le ratio entre actifs et inactifs et participer ainsi au décollage économique du pays.
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
L'inégale répartition de la population entraîne un développement inégal des différentes régions du pays. Les régions fortement peuplées deviennent des pôles de croissance et concentrent les activités industrielles, ce qui favorise l'exode rural en direction des deux grandes villes du pays.
Dans un avenir peut-être proche, le nombre de réfugiés de l'environnement pourrait augmenter de façon spectaculaire en raison de facteurs climatiques menant à l'érosion des sols, du réchauffement planétaire avec ses conséquences sur les territoires et les océans, de la pollution de l'eau, etc.
Des enjeux sanitaires et sociaux : la transition démographique est évidemment liée à l'amélioration des conditions sociales et sanitaires, puisque la population augmente avec les progrès de la médecine et de la protection sociale. Mais inversement, la hausse de la population constitue un défi social et sanitaire.
Dans l'indifférence presque totale des observateurs, la France est entrée en crise démographique. En octobre 2022, le nombre des naissances a été inférieur de 10 % à celui d'octobre 2021, cette baisse brutale confirmant des chiffres déjà en nette diminution au mois de septembre.
Un élan démographique
Elle a atteint 8 milliards d'individus en novembre 2022. Selon les projections, la population mondiale devrait augmenter de 2 milliards de personnes au cours des trente prochaines années, passant de 8 milliards actuellement à 9,7 milliards en 2050.
Pour les pays développés ou émergents, la démographie pose une triple question : la nécessité à long terme du renouvellement de la population par une fécondité maintenue à un niveau suffisant, le vieillissement de la population analysé aussi en termes de retraite et de coûts supplémentaires de la main-d'œuvre et le ...
Dans l'ensemble, les évolutions démographiques actuelles résultent de la combinaison de trois facteurs : la structure démographique héritée du passé, la baisse de la fertilité des femmes et l'allongement de la durée de vie.
Le déclin de la croissance de la population implique une plus faible croissance de la population active. En outre, l'allongement de l'espérance de vie, combinée à l'allongement de la scolarité, signifie que les gens passent une part moins importante de leur vie dans la vie active.
Pour les partisans de la thèse nataliste, les investissements démographiques augmentent la production par tête, la croissance démographique facilite les adaptations de la structure pro- fessionnelle et constitue, au surplus, un facteur de plein emploi.
Selon une estimation, entre 1985 et 2100, la croissance démographique sera responsable de 35% de l'augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial et de 48% dans les pays en voie de développement.
Une stabilisation vers 2060-2070
Selon un rapport de l'Organisation des Nations unies (ONU) publié en juin 2017, la population mondiale est actuellement estimée à 7,6 milliards et devrait atteindre 8,6 milliards en 2030, 9,8 milliards en 2050 et 11,2 milliards en 2100.
La population mondiale compte 8 milliards d'habitants en 2022. Elle n'en comptait qu'un milliard en 1800 et a donc été multipliée par huit depuis. Elle devrait continuer à croître et pourrait atteindre près de 10 milliards en 2050.
Thomas Robert Malthus est né près de Wotton en Angleterre, le 13 février 1766. Il est mort le 29 décembre 1834 à l'âge de 68 ans. Malthus reste essentiellement célèbre pour son idée de limitation de l'accroissement de la population.