Quelle différence entre l'envie et le désir ? Dans le dictionnaire aucune, ils sont synonyme l'un de l'autre et les définitions sont similaires. Ils ont d'ailleurs d'autres termes analogues qui ne sont pas plus différenciés en termes de définition : souhait, aspiration…
Le désir –du latin desiderare : regretter l'absence de quelqu'un ou de quelque chose - peut être défini comme une tendance, un effort, vers quelque chose, accompagné ( e) de la conscience de cette inclination. Il se distingue donc du besoin pour le meilleur et pour le pire.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.
Ce qui a commencé par être désir peut se transformer en besoin. Il s'ensuit qu'il faut renverser la proposition de départ et comprendre que le besoin humain s'étaie sur le désir. Réciproquement nous rejetons du côté du superflu des désirs, au motif qu'ils sont spirituels et que leur privation n'empêche pas de survivre.
Le désir est la conscience d'un manque qui semble nous conduire à la souffrance et l'insatisfaction. Elle serait alors la cause de notre malheur. Toutefois, le désir est aussi un effort qu'on accompli pour atteindre ce qu'on recherche. Il permet alors à l'homme de s'affirmer, de progresser.
Le désir d'amour
Le deuxième élément que l'ensemble de l'humanité désire et qui est nécessaire à son expression la plus élevée et à son développement le plus complet est l'amour sous toutes ses formes.
Un manque de disponibilité -transitoire ou durable- pour la sexualité peut avoir de multiples causes : mentales (stress, anxiété, préoccupation, pensées négatives, infidélité), émotionnelle (colère envers le/la partenaire, trouble de l'humeur, dépression, angoisse, souvenir traumatique, manque de respect, confiance, ...
Les limites imposées au désir sont vécues comme des limites à la liberté. Il semble être la condition du plaisir qui naît avec l'assouvissement d'un manque. Il est donc un élan de bonheur qui semble être la satisfaction de mes désirs, durablement. Le désir se renouvelle toujours, il semble insatiable.
Approche générale du désir. Depuis le départ de la philosophie les philosophes ont réfléchi sur le désir. L'homme est un être de désir. C'est la nostalgie d'un astre disparu, la quête de quelque chose qu'on ne possède pas.
Celui qui ne désire plus rien ne peut être heureux. Il ne faut donc pas refouler ses désirs, ses envies personnelles comme le laisse entrevoir la pensée ascétique et en partie Schopenhauer. L'imagination est donc un ingrédient indispensable au bonheur.
Epicure dénombre trois types de désirs : désirs naturels et nécessaires (boire, manger, dormir) désirs naturels et non nécessaires (sexe) désirs non naturels et non nécessaires (richesse, gloire…)
"Quand vous ressentez du désir, vous avez une envie irrépressible de faire l'amour avec l'autre. Quand vous êtes amoureux, vous voulez faire l'amour avec cette personne mais aussi vous sentir proche d'elle d'un point de vue émotionnel.
On dit souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif. Le besoin est l'expression d'un manque réel, il naît d'un manque et exprime une nécessité organique.
Souhaiter, avoir envie de. Eprouver du désir sexuel pour quelqu'un.
Ce n'est pas à l'homme de se libérer du désir mais au désir d'être libéré Si l'homme n'est plus homme sans désirs, il ne faut pas pour autant céder à un désir débridé et chaotique. Le désir peut mener à un épanouissement personnel et intellectuel important à condition que l'homme sache en faire bonne usage.
Le mot désir dérive du latin desiderare qui signifie "être face à l'absence d'étoile", et par la suite, constater avec regret l'absence de quelque chose, ou de quelqu'un. Renouant avec cette étymologie, toute la philosophie du XXe siècle associe le désir au manque.
Quand on veut plaire, reconnaître et assumer ses désirs, c'est d'une certaine façon s'exposer. On a l'impression (même inconsciente) d'être protégé à faire comme il faut faire, et comme tout le monde fait (croit-on). Assumer ses choix, ses préférences, c'est assumer un "je" au lieu de se planquer derrière un "on".
Le sujet manque – donc désire – donc parle – donc manque : le désir présente une permanence, une “durabilité”, une sorte d'immortalité. Il est, comme dit Freud, “indestructible”. Le sujet cherche à réaliser son désir, sans pouvoir ni y réussir, ni y renoncer. Il est infini, car le manque ne sera jamais comblé.
Le désir semble contradictoire. D'une part il traduit la puissance d'exister d'un être qui enchante par son dynamisme sa vie et le réel et produit grâce à lui une réalité aux couleurs de ses rêves ; d'autre part il confronte l'homme à l'impuissance et au désespoir du désir insatisfait.
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Le désir ne met pas en relation une cause et un effet, quels qu'ils soient ; mais il est le mouvement de quelque chose qui va vers l'autre comme vers ce qui lui manque à lui-même. Cela veut dire que l'autre (l'objet, si l'on veut, mais justement est-ce l'objet apparemment désiré qui l'est en vérité ?)
Pour peu que l'objet de notre désir soit difficilement accessible, ce sentiment de manque peut devenir souffrance, douleur. On comprend, dans ces conditions, que satisfaire ses désirs c'est mettre fin à cette souffrance et, pour peu que nous désirions réellement un objet source de satisfaction, une source de plaisir.
(Avec de) (avoir envie de quelqu'un) Souhaiter faire l'amour avec quelqu'un.
Quand le désir disparaît, c'est pour de bon
À condition toutefois d'être prête à travailler à améliorer la relation, par exemple en se donnant du temps à deux ou en réglant les conflits et les tensions qui minent la dynamique du couple. «Le désir, ça se reconstruit, ça se retrouve, affirme Sylviane Larose, sexologue.
Être amoureux, c'est ressentir, à la fois physiquement et psychologiquement, son amour : des "papillons dans le ventre" ; des rêves à propos de l'autre ; des pensées à n'importe quel moment de la journée ; des projets communs ; une vision positive de la vie ; une meilleure confiance en soi.