Dans certains endroits comme la région parisienne, des records absolus sont observés : le 28 juillet 1947 , les 40,4°C sont atteints. Ce record ne sera battu que 72 ans plus tard le 25 juillet 2019 avec 42,6°C.
25 avril 1947 : on observe une véritable canicule dans tout le sud-ouest - il fait 32° à Mont-de-Marsan, 31°à Biarritz et Bordeaux - cette chaleur remonte jusqu'en Touraine avec 28°. l'été 1947 : l'un des plus chaud jamais enregistrés en France.
Chronique 1946
Europe centrale envahit la France - les températures sont souvent comprises entre -5 et -10° - la Loire commence à charrier des glaçons vers le 19 janvier - d'abondantes chutes de neige suivies d'un redoux se produisent dans l'ouest le 23 janvier.
Le froid atteint son maximum d'intensité à la fin du mois de janvier avec des températures inférieures à –10° sur l'ensemble du pays, et les valeurs les plus basses sont mesurées à Romilly-sur-Seine (Aube) où il fait jusqu'à – 23°.
La seule véritable vague de froid de l'hiver se produit entre le 5 et le 7 mars 1949 - une véritable tempête de neige intéresse le centre et le nord du pays alors que les températures descendent à -15° à Besançon, -14° à Clermont-Ferrand, -13° à Nancy et -12° à Reims.
Les 15 et 16 juillet 1976 : la chaleur redevient accablante - il fait 38° en Aquitaine - 37 ° à Toulouse et 36° en Lorraine. 18 juillet 1976 : de très violents orages provoquent des inondations dans le Var - il tombe 224 mm de pluie en 24h à Grimaud.
Le record national de la température la plus élevée en France métropolitaine, tous mois confondus, est de 46,0 °C . Il est détenu par Vérargues, le 28 juin 2019 lors de la canicule de juin 2019, c'est la première fois que les 46 °C sont atteints en France.
La canicule d'août 2003 a été exceptionnelle par sa durée (deux semaines) entre le 1er et le 15 août, son intensité et son extension géographique. L'été 2003 est le plus chaud jamais observé depuis 1950, rappelle Météo France.
En juin 1976, la chaleur s'est installée durablement dans le sud-ouest de la France et des records étaient battus dans des zones plus au Nord : Île-de-France et même sud de l'Angleterre. Et en juillet, le bassin d'Arcachon dépassait la barre symbolique des 40°C.
Du 23 au 30 novembre 1942 : un froid glacial et très précoce pour la saison envahit notamment le sud de la France - il gèle absolument partout, y compris sur la Côte d'Azur et en Corse - la température descend à -12° à Clermont-Ferrand, -11° à Vichy, -8° à Toulouse et Bordeaux, -5° à Montpellier et -4° à Marseille.
La vague de chaleur du début juillet 1957 en France
Fin juin et jusqu'au 7 juillet 1957, la France ainsi que l'Europe connaissent une vague de chaleur avec des maximales qui dépasseront notamment en Auvergne les 35°. Des records seront battus.
Du 30 juin au 2 juillet 1968 : court mais meurtrier épisode de canicule - près de 50 noyades - les températures sont particulièrement élevées dans le sud-ouest - on relève 40° à Cazaux (Landes), 39° à Carcassonne et Biarritz, 38° à Cognac et Bordeaux, 35° à Tours et Angers.
À l'échelle nationale, la température la plus élevée enregistrée en France s'élevait à 46 °C, archivé à Vérargues (Hérault) au 28 juin 2019. En battant l'ancien record de 44,1 °C enregistré le 12 août 2003 à Conqueyrac (Gard).
L'Ouest est bloqué
L'hiver 1959-1960 n'est pas particulièrement froid, mais un épisode assez marquant a lieu du 9 au 17 janvier 1960. Les gelées puis la neige se généralisent à tout le pays et les températures atteignent près de –20° en Lorraine et dans le Morvan, -18° à Limoges et –14° à Alençon.
Du 1er au 4 octobre 1959: l'été revient - il fait chaud, y compris dans le nord-ouest du pays avec 27° à Abbeville, 26° à St Quentin et Alençon et 25° à Brest. 5 et 6 octobre 1959 : Inondations et fortes pluies dans le Roussillon. Il tombe jusqu'à 365 mm de pluie en 2 jours à Banyuls (66).
L'été 2022 est le deuxième le plus chaud jamais observé, "avec une température moyenne de 22,7 °C sur le trimestre juin-juillet-août, soit une anomalie de +2,3 °C par rapport à la normale", explique Météo France, lors de son bilan estival ce mardi 30 août.
- Chez la personne âgée, le nombre de glandes sudoripares est diminué, du fait de l'âge. En cas de vague de chaleur (diurne et nocturne), ces glandes sont stimulées en permanence. Au bout de quelques jours, elles « s'épuisent » et la production de sueur chute.
Retour sur les épisodes caniculaires de juin, juillet et août 2022. Canicule de juin 2022 : avec un pic de chaleur le 18 juin et des records de températures dans l'ouest et le sud-ouest avec 43 degrés à Biarritz par exemple, toute la France a souffert de ce premier épisode caniculaire de l'été.
-36.7. C'est la température minimale record observée en France à ce jour, elle a été mesurée à Mouthe (Doubs) le 13 janvier 1968. Ce record a été plusieurs fois approché et probablement été dépassé.
Une évolution non linéaire. En effet, l'été 2022, deuxième été le plus chaud en France après celui de 2003, pourrait même être à l'avenir considéré en termes de chaleur comme la "borne inférieure", propos tenus sur franceinfo cette semaine par Jean-Marc Jancovici, président du groupe de réflexion "The Shift project".
La valeur de 40 degrés Celsius a été enregistrée en France le 16 juin vers 16h. Jamais, depuis le début des mesures, une telle chaleur n'avait encore été mesurée aussi tôt dans l'année.
L'été 2022, le plus chaud depuis 2003, bat un record avec 33 jours de canicule, d'après Météo France.
Dans un communiqué publié ce jeudi, le service européen Copernicus dévoile que l'été 2022 (juin à août) a été le plus chaud jamais enregistré, dépassant de 0,4 °C le record établi en 2021.
Cet épisode historique a fait de février 1956 le mois le plus froid jamais enregistré en France depuis 1900. Cette vague de froid est dévastatrice, brutale et durable. Entre le 31 janvier et le 1 er février 1956, le quart nord-est du pays voit le mercure chuter de 18 à 20 °C.